par Hugo B. » Mar 19 Avr 2022 09:51
Un peu hors sujet mais je pourrais mettre en parallèle de cette histoire de mélange pinot/gamay le mélange de deux millésimes consécutifs à Bordeaux. Selon J. M. Quarin certains châteaux y ont eu recours pour monter le niveau de leurs 2021:
Du mauvais côté
Du pire côté du millésime sévit un manque de maturité, avec la présence d'acidité en finale, de la dilution, une absence de milieu de bouche ou de fin, selon la façon dont le vin a été construit.
Pour gagner en densité, de nombreux crus ont utilisé les saignées. Pas tous, puisque cette pratique fait baisser les volumes déjà bas. D'autres ont pris l'option de l'osmose inverse. D'autres mélangeront les millésimes selon le droit d'utiliser la règle des 85/15. Beaucoup espèrent trouver du renfort dans le millésime 2022. Certains l'auront fait en additionnant du 2020. Ce n'est pas une année à faire des découvertes mais plutôt à évaluer et suivre les efforts engagés. Le millésime est extrêmement hétérogène.
Ce qui pose bien des questions sur la différence observée parfois entre des échantillons en primeurs et les vins une fois en bouteille mais bon tant que cela respecte le cahier des charges qui fait foi...
C'est la même chose ici et je veux bien croire que du gamay a été rajouté au pinot noir dans l'optique de faire davantage d'argent.
Cela doit tout de même être déclaré et écrit quelque part quelque part puisque les volumes sont contrôlés par les services d'état. Mais je suppose que nous ne pouvons pas accéder à ces données.
Amicalement,
Bien cordialement,
Hugo Boffy