size=200]Clos des Monts luisants _ 1999
Récemment, nous sommes allés rendre visite à un ami qui, pour me faire plaisir, n'a pas hésité à sortir un "Clos des Monts luisants". Je rapporte ici ses impressions que je n'ai pas changées puisqu'elles me conviennent parfaitement ; j'ajouterais juste, s'il me le permet, que j'ai retrouvé également des arômes de pralines, ces bonbons glacés de sucre cuit rouge ou rose et fourrés, et là c'est la surprise, d'une amande ... Ces bonbons étaient en vogue dans les années 50 !
Ma digression sur les bonbons est terminée et il est préférable de laisser le "VIKING" (tel est son surnom) s'exprimer :
"Une à deux fois par an, j'ai l'habitude de recevoir un ami de longue date. Un ami qui comme moi aime et sait apprécier les grands vins et particulièrement de Bourgogne.
J'ouvre donc quand il vient quelque chose d'exceptionnel, ce peut être un Criots, un Bienvenues, un Bâtard qui sont des crus magnifiques, mais hier, non seulement c'était exceptionnel mais en plus unique car incomparable avec d'autres vins.
Un Mont Luisant 1999 de chez Ponsot !
Ce vin est unique car c'est le seul Morey-Saint-Denis blanc 1er cru.
Après ouverture, de grands silences, ce qui laisse présager la suite, ces silences sont d'abord une mise en condition et sont destinés à faire les présentations, faire connaissance avec l'hôte du jour et quel hôte !
Au nez après ouverture, surprise, il y avait déjà de belles choses, ce qui est étonnant sur un vin qui dort depuis bientôt 18 ans !
On laisse donc s'ouvrir une petite demi-heure et l'on commence à déguster et là , comme m'avait dit mon ami Loulou Lequin de Santenay après la dégustation d'un Bâtard-Montrachet 82, c'est la Sainte Vierge qui te fait pipi dans la bouche !
Beaucoup d'émotion, même si personne n'a remarqué, les larmes n'étaient pas loin.
Une longueur en bouche extraordinaire, d'une complexité ..... tellement complexe qu'il était très difficile de faire des rapprochements, nous sommes tombés quand même d'accord sur de la fleur blanche, pas printanière sauvage mais plus mature, mon ami pensait à du sureau, peut-être ?
Il a également fait un rapprochement avec la gaufrette, mais comme je disais plus haut, c'est un vin tellement sublime dans sa complexité que mes connaissances ont un peu flotté sur la marmite !!!!
Pour en revenir Ă sa longueur en bouche et sa puissance, quand mon ami est parti, il avait 50 km Ă faire, et je suis certain que la bouche a tenu les 50 km !
Pour résumer, quand le fils Ponsot, le fils du père qui m'a intronisé, me parlait des Monts Luisants de 25 ans, j'étais perplexe mais aujourd'hui, je ne le suis plus, car après deux heures d'ouverture, il persistait encore en bouche une très bonne acidité qui laisse envisager encore sur ce 99 une garde d'au moins 15 ans !"[/size]
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