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[Thierry Debaisieux]

Dans les vins bus ce midi, il y avait également un Chambertin Clos de Bèze 2008, Grand Cru de Bruno Clair.

Le nez est élégant, il est fait d'arômes de fruits noirs, de cerise, de touches florales et de noyau sur un fond de créosote.
La bouche très agréable est concentrée et ample. Elle donne une sensation de fraîcheur et d'équilibre harmonieux. Les tannins sont fins et denses et l'acidité aux saveurs de fruits noirs allonge la finale à la délicate amertume.

C'est très bon

[Thierry Debaisieux]

Nous avons terminé ce midi le Chambertin Clos de Bèze 2008 de Bruno Clair ouvert depuis 24 heures.

Hier, il souffrait de passer au milieu de deux Bonnes Mares, la 2007 de Bruno Clair et la 2008 de la Vougeraie; ces deux Grands Crus se montraient plus élégants.
La preuve, les deux bouteilles de Bonnes Mares ont été vidées alors qu'il restait la moitié de la bouteille du Chambertin Clos de Bèze qui semblait un peu plus "rustique" bien qu'excellent.

L'aération lui a été bénéfique. Il a gagné ce midi en "distinction" et il est devenu séduisant à défaut d'avoir l'élégance dune Bonnes Mares.
La fin de bouteille était vraiment très bonne

[Thierry Debaisieux]

J'ouvre pour ce soir avec une certaine appréhension un Corton Charlemagne 2010, Grand Cru de Bruno Clair.

J'ai eu, dans ce millésime, des bouteilles superbes de fraîcheur et d'autres, heureusement moins nombreuses, aux notes oxydatives.
Il fallait donc avoir le temps nécessaire pour la remplacer avant le repas en cas de problème.

La couleur de la robe, jaune citron clair, me rassure immédiatement.
Le nez est frais et élégant, un peu discret. Il est fait d'arômes de citron, de mandarine, de tilleul et de beurre frais avec quelques délicates touches de noisette verte.
La bouche est délicieuse, c'est un modèle d'équilibre. La matière dense se fond avec une superbe acidité aux saveurs d'agrumes qui apporte une grande fraîcheur et une élégante tension. La finale portée par la matière et l'acidité n'en finit pas de finir. Ses saveurs d'agrumes et sa délicieuse et discrète amertume ne quittent plus la bouche.

Quand ce n'est pas oxydatif, c'est magnifique

[Thierry Debaisieux]

Je découvre le Chambolle "Les Veroilles" 2009 de Bruno Clair.

Le nez est plutôt puissant et élégant. Il est fait d'arômes de confiture de cerises, de noyau, de pivoine fanée, d'épices et de cuir avec quelques touches de réglisse.
La bouche est agréable. Elle possède une matière aux tannins soyeux qui donnent une impression de volume et qui épousent l'acidité pour créer une sensation d'équilibre harmonieux. L'acidité et les amers plaisants s'unissent pour rendre la finale longue.

C'est bien bon

[Thierry Debaisieux]

Ce matin, chez Daniel, un Marsannay "Les Grasses Têtes" 2020.

Le nez est très plaisant, il offre des arômes de cerise, de pivoine, de myrtille et de mûre sur un fond épicé et boisé.
La bouche est agréable et équilibrée. la matière ample et "ronde" aux tannins mûrs et denses donne une impression de profondeur. La belle acidité fruitée contribue à la sensation d'équilibre et elle allonge la finale aux amers délicats.

C'est très bon

[Thierry Debaisieux]

Un Corton Charlemagne Grand Cru 2010 de Bruno Clair, ce midi.

Le nez est frais et élégant. Il est fait d'arômes de fruits blancs et de chèvrefeuille avec des notes de citron et de mandarine et des touches de beurre frais.
La bouche est harmonieuse. Elle offre une matière ample au très léger gras et une jolie acidité fruitée. Ce vin équilibré est très long.

C'est délicieux

[Hugo B.]

Il est bon de lire que ce millésime 2010 tient ses promesses

[Thierry Debaisieux]

Hugo,

C'est une très belle bouteille.
Elle montre toutes ses qualités à table où sa concentration et son acidité harmonieusement mêlées accompagnent à merveille le plat.
En Virendot 2010 de Marc Morey est plus dense, plus plein, plus boisé.
En dégustation, il peut dominer le Corton Charlemagne.
Mais à table ce dernier est plus adapté à la salade folle de foie gras.

Mes invités sont arrivés quand je faisais le commentaire précédent, qui a donc été succinct

Mais un constat:
ce midi, deux grands Bourgogne blancs 2010 pleins de fraîcheur et de jeunesse.
Des vins délicieux.
Et d'autres à 100 € et bien plus totalement oxydés.
Pourquoi?

Un médecin qui se plante comme cela dans sa prise en charge se retrouve au tribunal.
Et là, tout va bien quand le Bourgogne blanc de Leflaive, des "comtes" Lafon, de Grivault, etc.... est totalement oxydatif
Il y a des Domaines de Bourgogne dont je n'achèterai plus jamais une seule bouteille.

Mais par contre, ce midi, j'ai été heureux de voir que Nicolas et Daniel m'apportaient chacun un Premier Cru 2019 de Buisson-Charles.
Un Très Beau Cadeau

Amitiés,

[Hugo B.]

Thierry,

Je suis persuadé que la plus grande cause de l’oxydation des blancs est une récolte de raisins qui n’ont pas atteints leurs maturités. Et malgré tout le travail que l’on peut faire en cave on ne rattrape jamais un manque de maturité de la matière première qui finira toujours par ressurgir. Les histoires de bouchon je n’y crois pas!
Certains millésimes, de part des conditions climatiques compliquées, requièrent une viticulture de tout premier ordre pour atteindre une maturité juste des raisins. Les risques oxydatifs sont de fait importants. En revanche se retrouver avec un vin oxydé dans un millésime permettant d’atteindre ces maturités sans gros problème doit nous questionner notamment sur les rendements pratiqués. Je ne t’apprends rien et tes amis qui t’ont offerts des premiers crus 2019 de Buisson Charles n’ont pas pris de risques en ce sens

Amitiés,

[Thierry Debaisieux]

Ce midi, un Gevrey 1er Cru Cazetiers 2006 du Domaine Bruno Clair.

Une jolie bouteille qui a encore un bel avenir.

Le nez offre des arômes de confiture de cerises, de noyau, de glaïeul, de réglisse et de cuir neuf.
La bouche est très plaisante. Elle est faite d'une matière dense, ample et même profonde, aux tannins soyeux, et d'une acidité aux saveurs de fruits noirs qui apporte de la fraîcheur, qui participe à l'impression d'équilibre et qui allonge la finale à la délicate amertume.