Intéressant Christian, d'autant que quelques domaines sont dans le viseur de JP et moi-même lorsque nous serons sur la route d'Ampuis en janvier.
Pour en revenir à l'article, le languedoc est un paradoxe en terme de vins...
On y produit des saloperies qui font du tort à tous les vignerons français, et certains "étrangers" ou locaux tentent contre vents et marées de sortir de l'ornière.
Dans les années 50 le français buvait deux litres de vin par jour, le même vin que font aujourd'hui nombre de coopératives audoises et languedociennes. Certaines vérités sont bonnes à dire....
Tous les connaisseurs s'accordent à penser que certains terroirs languedociens sont fabuleux, certains restent à défricher, d'autres sont en devenir et enfin, quelques uns pointent le bout de leur nez au firmament des grands vins français.
Si le système coopératif a permis à nombre de vigneron de vivre jusqu'à présent, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il faut innover,ce qui implique moulte remises en question...et drames financiers et humains qui en seront la conséquence.
L'inertie de la région pour promouvoir ses meilleurs vins et la pitoyable législation française qui met des bâtons dans les roues aux vignerons courageux font que l'avenir de cette région viticole est sombre.
Certains s'en sont sorti, Aimé Guibert en fut le pionner et d'autres lui ont emboité le pas; soyons optimiste et continuons de faire confiance à ceux qui bossent bien...et il y en a
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Adishatz,
Franck.