Bonjour,
Je préfère, de loin, les champagnes peu dosés, mais quand ils sont bien faîts.....
J'ai pourtant eu de mauvaises expériences avec des champagnes de ce type. Le zéro, ou très faible dosage, a été une mode mal maitrisée par beaucoup. Avec des matières premières faibles, celà donnait des vins étriqués
J'ai aussi dégusté des champagnes à 7/8g remarquablement équilibrés, et d'autres très patauds
Certains vieux champagnes ,avec les gènéreux dosages de l'époque , peuvent donner des bouteilles remarquables au vieillissement, le vin ayant mangé le sucre, ce qui lui a permis de se conserner harmonieusement et se complexifier. Le sucre est un conservateur, comme le sel.
A quelques reprises, j'ai eu la possibilité de goûter à des échantillons avec des essais de dosage. 0,5g en + ou - pouvait modifier l'équilibe du vin de façon assez incroyable
Des vignerons m'ont indiqué que pour eux, le dosage est un exhausteur, comme la fleur de sel ou le tour de moulin à la fin d'un plat pour un cuisinier. Ni trop, ni trop peu, tout est dans l'équilibre.
Le dosage ne doit être , ni un correcteur qui masque certains manques, ni un élément qui permette la standardisation ( liqueur d'expédition qui donne un goût " maison" et uniformise la production).
C'est ce que j'ai appris en écoutant les vignerons , et en dégustant " beaucoup"
Hervé