JP Nieudan a écrit:Récompenses méritées
BackInWine a écrit:Effectivement, je sais pas quoi trop quoi pensé de ce classement ou JR Germanier semble se positionner au-dessus du lot alors que j’ai jamais été convaincu par son Cayas ou ses autres cuvées. Jamais acheter mais goûté plusieurs fois lors de réunion familiale du côté de ma femme ou les membres non connaisseurs ne jure que par cette cave. Il devrait plublier la liste des vins qu'ils n'ont pas noté.
On a déjà parlé plusieurs fois des Syrah valaisannes, comme toi Christian, C.Clavien, S.Maye sont des évidences. Mais je place toujours celle de Mercier un cran au-dessus. J’ai bu ya plusieurs mois une Syrah barrique 2011 de C. Abbet très très promeuteuse mais absolument pas prête. La Chamaray de Cornulus est aussi dans mon top.
Dom
Aux quatre premières places, la Syrah «Vieilles Vignes» de Simon Maye et fils à Saint-Pierre-de-Clages (VS) l’emporte avec 92,05 points sur 100, devant la Syrah «Sang de la terre» de Claudy Clavien, à Miège (VS), 90,48 pts, la Syrah de Saint-Saphorin (VD) de Marco et François Grognuz, père et fils, 89,67 pts, et la Syrah «Quintessence» de Benoît Dorsaz, à Fully (VS), 89,34 pts. Suivent deux vins classés en AOC Crozes-Hermitage, «Les Guiraudes» d’Alain Graillot, 89,12 pts, puis le Clos des Grives de Laurent Combier, 88,97 pts, Denis Mercier, de Sierre, 88,75 pts, la Krankl «Midnight Oil» américaine, 88,53 pts, la Pré des Pierres, de Didier Joris, à Chamoson (VS), 88,16 pts et, dixième, la Côte-Rôtie (simple) des frères J.-P. et J.-L. Jamet, 87,74 pts, selon des pointages obtenus auprès d’un des vignerons les mieux placés.
Côtes-Rôties larguées
Un triomphe suisse sur toute la ligne, donc, et un désaveu des vins français les plus réputés, donc les plus chers, comme la Côte-Rôtie Les Grandes Places, de J.-M. Gérin, 16ème (86,67 pts), La Turque de Guigal, 24ème (85,27 pts) et, bon dernier, 35ème donc, l’Hermitage La Chapelle, de Jaboulet, 82,8 pts. Cette maison, depuis lors, a changé de propriétaires, passant sous le contrôle de la famille Frey, domiciliée dans la région lausannoise et propriétaire du Château La Lagune, dans le Haut-Médoc. C’est, du reste, le professeur bordelais Denis Dubourdieu qui, désormais, vinifie chez Jaboulet, en Vallée du Rhône…
Pas question de bouder notre plaisir: ces syrahs suisses sont, depuis bientôt dix ans, de très grands vins, rares et, pour qui peut s’en procurer en direct, pas cher (entre 30 et 40 francs suisses le flacon) — on rappelle les résultats, cette année,
Marie-Thérèse Chappaz obtient la meilleure note suisse dans le célèbre guide. Neuf caves valaisannes se retrouvent avec des 90 points et plus.
La vigneronne de Fully Marie-Thérèse Chappaz voit ses vins obtenir les meilleures notes suisses par le guide Parker, la référence internationale du monde viticole. La cave Jean-René Germanier de Vétroz arrive juste derrière.
Le magazine «Wine Advocate» de Robert Parker a publié dans son numéro 228 un rapport sur les vins suisses. 153 d’entre eux ont été classés après avoir été dégustés par le responsable de la Suisse, Stephan Reinhardt.
Les vignerons valaisans font fort, puisque 33 vins issus de neuf caves obtiennent des notes de 90 et plus sur 100. En plus des deux sociétés déjà citées, on retrouve Denis Mercier, le Domaine Cornulus, Maurice Zufferey et Jacques Perrin, Claudy Clavien, Didier Joris, Julien Carrupt, John et Mike Favre.
Les mieux classés
Le vin qui arrive en tête est le Grain par grain, une petite arvine de 2014, produite par Marie-Thérèse Chappaz. Il obtient la note de 96-97. Il s’agit d’un vin liquoreux vendu 140 francs la bouteille de 37,5 cl, suivi au classement par deux autres réalisations de la vigneronne de Fully. Un ermitage sec Président Troillet de 2015, obtient la note de 95-96, devant une marsanne grain noble de 2014 notée 94-95. Jean-René Germanier obtient une note de 94 pour le premier rouge, une syrah Réserve Cayas de 2013.
Le bouquet pour Jean-René Germanier
Sur les 33 vins valaisans classés à 90 points et plus, il y en a 17 qui sortent de la cave de Jean-René Germanier. «Pour les 20 ans du Cayas, j’ai invité plusieurs personnes, dont le représentant en Suisse du Parker. Il a dégusté plusieurs millésimes et puis il a demandé de découvrir d’autres vins. C’est son choix», explique Gilles Besse, l’œnologue de la cave de Vétroz. «Je pense que cela aura un impact sur les ventes. Le Cayas à 94 points se vend 42 francs la bouteille. Ailleurs, il faut souvent débourser 100 euros pour avoir un 94points. Cela montre que nous pouvons avoir en Suisse de la qualité à des prix raisonnables.»
Une belle notoriété
«Cette reconnaissance du Parker est exceptionnelle pour les vins valaisans!» se réjouit Gérard-Philippe Mabillard, directeur de l’IVV.
En tant que président de Swiss Wine Promotion, Gilles Besse est tout aussi réjoui. «Cela fait vingt ans que j’essaie de faire venir le guide Parker en Suisse. A l’étranger, on demande toujours si on a des notes Parker. J’ai toujours pensé que le jour où on aura des vins suisses au-dessus de 95, une note rare au niveau mondial, on cassera la baraque. Marie-Thérèse Chappaz l’a fait. Cela fera exister la Suisse viticole sur le plan international.»
«Cela donne une visibilité aux vignobles suisses et valaisans»
Quel est votre sentiment après avoir obtenu de telles notes du guide Parker?
Je suis très heureuse et encore plus pour l’ermitage (ndlr: qui a obtenu une note de 95-96), parce que ce n’est pas un vin qui a le vent en poupe et parce qu’il est plus difficile d’obtenir une bonne note avec un blanc sec qu’avec un rouge ou un liquoreux.
Est-ce que vous allez vendre plus grâce à ces notes?
Je ne cherche pas de ventes supplémentaires, surtout sur ces vins, mais le but est d’avoir une reconnaissance internationale. Le fait que des vins suisses, les miens ou d’autres, soient bien notés donne une visibilité aux vignobles suisses, valaisans... et fulliérains.
Vous avez présenté quatre vins, les quatre ont obtenu une note supérieure à 93, ce qui est exceptionnel. Qu’ont-ils de spéciaux vos vins?
J’ai choisi les quatre vins que je trouve les meilleurs et les plus hors norme sur les 25 que je fais. Ce sont des vins que je viens de mettre en bouteilles. Ils sont tous issus d’un des meilleurs coteaux du Valais. Et les vignes sont très vieilles. Par exemple, la vigne avec laquelle je fais l’ermitage a 92 ans. Pour les liquoreux, j’ai 30 ans d’expérience, j’ai beaucoup progressé avec le temps. Et j’élève ces vins longuement en cave.
Le raisin du vin le mieux noté, la petite arvine, est vendangé grain par grain; c’est un travail d’orfèvre, c’est un vin hors dimension. Une dôle, même si j’aime bien la mienne, n’aurait pas obtenu 96 points. Comme on ne donnerait pas 96 points à une tomme fraîche, alors qu’on peut espérer un tel pointage pour un gruyère de 36 mois. Cela n’a rien de dénigrant pour la dôle. Chaque vin à sa place. On ne boit pas tous les jours un Grain par grain. L’ermitage, qui est un vin de gastronomie, non plus.
On dit que vous gagnez beaucoup de prix, mais qu’il est très difficile d’acheter vos vins.
Si on vient chez moi aux bonnes périodes, en mai-juin et avant Noël, on peut facilement acheter mes vins. J’ai gagné beaucoup de prix, mais je ne participe plus aux concours suisses. C’est beaucoup de travail et je ne sais pas si cela en vaut la peine. JYG
BackInWine a écrit:On est quand même très loin des bordelais même s'il ya eu une augmentation sensible mais justifié selon moi, je n'achète plus ces vins depuis 2010, ou alors au comptes gouttes chez les cavistes. La syrah était à 33.- en 2006 et je crois qu'elle dans les 40.- maintenant. Paul doit surement connaitre le prix exacte .
Après une dizaine d’années au service d’un chef de renom en Valais,
oenanthrope a Ă©crit:Merci pour la recommandation pour le restaurant de Saillon, Christian. Il n'y a qu'Ă voir sa carte des vins pour voir qu'il pioche dans les noms dont nous parlons
Vu aujourd'hui au Manor la bt. de Cayas 2014 à 42.90 CHF. Rien ne vaut une dégustation horizontale de Syrah de différents producteurs telle que l'offre "Syrah au fil du Rhône" en décembre dernier pour se faire une idée. Et chacun son palais, sa langue, son style
J'ai trouvé Cayas en plusieurs millésimes puissant et surboisé-bois-brûlé. Dans le genre puissant, celle 2015 de Gilbert Devayes m'a paru préférable, et je n'étais pas le seul. Et puis c'est difficile de prévoir laquelle des 2015 sera la meilleure dans 6-8 ans. Celle de Benoît Dorsaz Syrah Quintessence 2015 sera grande.
Les seules qui m'aient fait dire : "Ah oui, une palette devant ma cave, s'il vous plaît, je me charge de les ranger", ce sont la 2005 de Romain Papillloud, et la Shiraz Rufus Stone de Heathcote, 2007, (à 15 % vol. qui ne se sentaient pas) de chez Tyrell's, dans les 2 cas je les ai appréciées à 7 ans.
Je citerais encore Caveau de Salquenen, et surtout, suivez les produits d'Alexandre Delétraz. Il a une Syrah parcellaire, lieu-dit "Les Tatzes" aux Follatères, d'une grande distinction en 2013.
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