La dégustation sans thème rangée dans les dégustations thématiques, logique ... Rien de détaillé, pas de notes, c'est juste pour causer
Gavoty, Clarendon 2011 (B) : découverte au Louis XV cet été (de temps en temps on va dans des pizzerias, aussi), bien appréciée et retrouvée chez un caviste, réouverte fin septembre, c'est toujours un plaisir, avec du gras, un peu miellé, mais buvable ++
Comte Peraldi 2010 (R) : 100% sciacarellu. Décidément j'aime bien les expressions assez variées de ce cépage. Mais bon, je manque d'objectivité avec les vins corses, sans vraiment savoir pourquoi
Vocoret, Chablis 1er cru Montmains 2012 : trouvé en FAV à côté de chez moi, pas cher, hop j'en prends qques-unes. C'est très honnête, assez classique, bu certainement trop tôt
Sylva Plana, Songe de l'Abbé 2009 (R) : le 2001 faisait partie des premiers vins à avoir occupé ma cave électrique, il y a 10 ans, quand je commençais à lire la RVF J'ai trouvé cette bouteille un peu fatigante, malgré sa gourmandise très languedocienne
Dupéré-Barrera, En Caractère 2009 (R) : une matière étonnamment fluide pour qui pratique la maison, c'est très bon et ça s'est sifflé en très peu de temps
Neumeyer, Riesling les Hospices 2009 : a failli partir à l'évier à l'ouverture (verdeur marquée). Trois jours plus tard ça s'était un peu arrangé, mais il a fallu être compréhensif. C'est le deuxième essai peu concluant ...
Domaine Hautes Collines de la Côte d'Azur, cuvée le Pressoir Romain (2012 ?) (B) : c'est sans doute le vignoble le plus proche de chez mes parents, ce qui est en soi une raison suffisante. Mais il a failli finir à l'évier lui aussi, j'ai longtemps suspecté un pb de bouchon. Et puis le lendemain, c'était moins net (enfin la sensation, le vin, lui, l'était davantage). Et le surlendemain, eh ben j'ai fini la bouteille
Pour la culture gé, quelques détails sur le domaine ici (nb : ils ont besoin d'un webmaster)
Zind-Humbrecht, pinot gris Clos Windsbuhl 2006 : 50g de SR, quand même, et comme souvent chez le MoW le plus célèbre d'Alsace, une impression de vin très travaillé (sentiment personnel, que je partage). Mais c'est bon, indubitablement, même sur une année jugée difficile.
Roucas Toumba, les Prémices 2010 (B) + champagne Pascal Doquet (2004 ?) + Romaneaux-Destezet Sainte-Epine 2011 (R) : trois beaux vins, nets et précis. Avec une mention pour le blanc d'Eric Bouletin, qui montre à tous ceux qui pensent qu'il n'est de grands blancs que septentrionaux que le sud sait aussi faire des vins avec beaucoup de finesse
Cosse-Maisonneuve, le Sid 2005 (R) : à la Cerisaie (Paris 15e). Pour une fois qu'on trouve des Cahors (presque) à maturité sur une carte, on n'allait pas se priver. Le vin (encore un jeunot) a fait un très bel accompagnement d'une palombe rôtie un poil trop cuite.
La suite demain, si vous le voulez bien ... au jeu de Quilles