Quelques impressions suite à la dégustation de ce samedi aux caves Augé :
- belle découverte que ce vigneron japonais, Kenjiro Kagami, installé depuis peu dans le Jura au domaine des Miroirs (vignes appartenant auparavant à un coopérateur) : les 2011 présentés étaient son premier millésime, et j'ai trouvé beaucoup de pureté et de fraîcheur dans ces vins (deux chardonnays et un savagnin - ouillés). Voir ici pour qques détails
- une autre découverte avec le domaine Philippe Bornard (Jura itou), en particulier les blancs (j'ai moins aimé les rouges, mais bon, le trousseau et le ploussard, sauf exceptions, ne m'ont jamais procuré beaucoup de plaisir). Un savagnin avec 5 ans de voile pas trop caricatural, complexe et équilibré, un chardo (ouillé) avec une pointe "naturisante" qui m'a un peu moins convaincu, et un très beau melon à queue rouge, offrant de l'ampleur, sur une texture assez riche.
- des 2012 plutôt opulents chez André Ostertag, avec une mention pour le riesling Muenchberg en haut de gamme (noté 16), et pour le Sylvaner VV qui fait une belle entrée de gamme.
- chez Binner j'aime beaucoup le bonhomme, vraiment très sympa. Mention pour son pinot noir 2012, un des 2 meilleurs rouges de la journée (qui a dit "c'était pas dur ?") avec celui de Tissot. Les prix ont en outre le mérite de rester raisonnables, même si c'est vrai que ce n'est pas au top de ce qu'on peut trouver dans la région.
- chez Ganevat les 2011 étaient présentés, avec des Chalasses encore fermées mais avec un beau potentiel, et un très beau savagnin Marnes Bleues, noté 17, qui me semble tout avoir pour faire un grand vin.
- chez Tissot j'ai bien aimé les deux Barberon (chardonnay 2011 et pinot noir ?? 2011 aussi je pense), ainsi que les Bruyères 2010 malgré la pointe de sucrosité (classé en vin de table, peut-être pour cette raison), un peu moins la Mailloche. Pas forcément convaincu par les tentatives en amphore (savagnin, trousseau ...). Le vin de paille a fourni une bonne conclusion à cette dégustation.
- chez Belluard, j'ai moins apprécié son Mont Blanc (pétillant, 100% gringet), ici sur 2010, que les années précédentes (bulle trop présente), par contre le Feu (100% gringet, mais tranquille, sur sol de marnes rouges) est toujours un joli vin (ici 2012), qui se présente plus "large" que dans mon souvenir