par emilie.wine.n.co » Sam 12 Nov 2011 21:10
Mes notes de la soirée,
SANCERRE blanc 2008, A MELLOT, Les Romains
La robe de ce vin est la plus pâle des quatre de la première série. Le nez est minéral, l’attaque avec une pointe d’amertume, tendu. L’équipe pense à un gros manseng.
MUSCADET Sèvre & Maine 2006, CHATEAU-THEBAUD, parcelle Le Tord
La couleur est pâle, avec des reflets légèrement verts, les larmes sont très difficiles à étudier, nous sommes dans un restaurant, ce qui est assez piège (les verres sont passés dans un lave-vaisselle, avec liquide anti-traces, du coup les larmes sont moins juste ïƒ il faudrait passer les verres à la vapeur un par un pour gommer cet effet).
Le nez est assez discret, en bouche de la matière avec beaucoup d’arômes mais très dur à déterminer. De la fraîcheur.
HERMITAGE blanc 2007, Bernard FAURIE
Mon préféré de cette série de quatre vins blancs. La robe est une teinte plus soutenue que les deux vins précédents, mais reste dans le pâle. Au premier nez très marqué sur l’amande, de l’amer. En bouche c’est gras, ample, j’ai l’impression qu’il y a une légère sucrosité bien que ça ne soit pas le cas. La bouche est très harmonieuse. La fin de bouche des notes d’élevage avec très discrètement une apparition de petit déjeuner, de pain grillé.
BELLET blanc 2008, Château de BELLET, cuvée Baron G
La première fois que je déguste ce vin. Au nez je l’ai trouvé fumé, très marqué sur le noyau de pêche, de l’amertume des tanins. La fin de bouche ça me fait penser à des fruits confits mais secs. Des touches beurrées vanillées qui nous font penser à un Chardonnay de Bourgogne, pas de chance c’était un Rolle à 90% et 10% de Chardonnay.
CLOS VOUGEOT 2004, Dominique LAURENT
A la vue de ce vin, je me suis dit qu’il avait dû vieillir, la robe était peu intense en couleur, le disque tuilé, les larmes peu nombreuses. Au 1er nez des souvenirs commençaient à apparaitre, un vin de mon année de naissance (1985) ouvert il y a quelque temps, un Mercurey, cépage Pinot Noir. J’ai fait le parallèle c’était une évidence un pinot noir. Le nez marqué sur les airelles, un petit peu poivré. En bouche, c’est aromatique, très parfumé et en même temps fluet. A mon sens ça pourrait correspondre au Mercurey mais pas en 1985 ! Finalement Vincent part sur un 2004 en expliquant qu’une telle couleur ne pouvait être qu’un 2004, une année difficile météoroligiquement dans la Bourgogne, donc des signes distinctifs sont « la gentiane et le poivré qui indiquent une année verte ».
CHATEAUNEUF DU PAPE 2004, Domaine FONT DE MICHELLE, cuvée Etienne Gonnet
Bouche très puissante, du caractère, de l’alcool, de l’amertume, c’est épicé bref impossible pour moi de retrouver le cépage, Fred a été très fort !
CORNAS 1999, Stéphane ROBERT, Domaine du Tunnel
Notre équipe a été servie la dernière, pas de chance, beaucoup de dépôt dans le verre. La robe est rubis avec une note d’opacité de 7.5/10. Le disque laisse penser que le vin est déjà vieillit.
Au nez c’est ferreux, sanguin, épicé, un peu kirché, l’attaque n’est pas massive avec de la fraîcheur, des tanins bien proportionnés. L’épice me fait penser à de la Syrah.
CAHORS 2005, Château du CEDRE, Le Prestige
La couleur est très foncée 10/10 en opacité, avec des reflets très violets, une grosse intensité colorante (un peu comme les primeurs à Bordeaux). La matière est imposante, les tannins sont astringents mais la sensation ne dure pas, la fin de bouche sur des fruits rouges. Dans mes souvenir, la demoiselle de Mellot me faisait penser à ça, une couleur très imposante pour un pinot noir, avec des reflets certes moins violets, mais des fruits rouges. Ce qui était loin du compte. J’aurais dû repenser à l’intervention du syndicat des vins de Cahors avec l’affiche Cahors « vin noir ». C’est noté pour une prochaine fois.
CROZES-HERMITAGE 2003, Maison DELAS, Le Clos
Fruits rouges, framboise, un peu les fruits compotés
SAINT-ESTEPHE 2001, Château HAUT-MARBUZET
Au nez ce vin est frais, mentholé, poivron vert, très épicé. En bouche une belle matière, des tannins nombreux et fins une belle fraîcheur, un vin bien proportionné qui m’évoquait la région Bordelaise de par sa construction. Mais loin de penser que c’était un Saint Estèphe.
POMEROL 2004, Château TROTANOY
Poivrons rouges, des tanins nombreux et fins une très belle trame tannique ça me fait penser à un vin de la rive droite.
COTEAUX DU LANGUEDOC 2005, PRIEURE de ST JEAN de BEBIAN.
Le nez est épicé, des fruits très mûrs ce qui indique qu’on est plutôt dans la partie sud de la France, des tanins, de l’astringence. Bref on pense à une Syrah (encore).
NIAGARA PENINSULA 2009, MAGNOTTA, Special Reserve sémillon (CANADA)
Aucune idée, pas de notes précises, le vin nous a été servi en même temps que le plat et dans ce plat de l’aneth, (aneth 1 - Emilie 0)
RIOJA 2007, BAI GORRI crianza, tempranillo (ESPAGNE)
Pareil pour le second vin étranger servi en même temps qu’un pseudo bœuf Bourguignon.
MAIPO VALLEY 2009, VENTISQUERO, Gran Reserva QUEULAT , carmenère (CHILI)
Au moment du fromage, un troisième vin étranger, et là j’étais heureuse, aucune odeurs ne venaient perturber mes sens (largement fatigués puisque la soirée touchait à sa fin).
Au nez très marqué par du poivron rouge, du géranium, de l’artichaut. En bouche bien équilibré, de la matière du tanin mais pas ce côté bourgeon de cassis comme dans le cabernet, puis de l’alcool. Je me suis souvenue d’un piège tendu à un ami (un excellent dégustateur). Le nez était similaire, avec ce même corps. Donc en étant logique, le cabernet franc est très peu présent dans le monde, par contre on commence à déguster pas mal de Carmenère en provenance du Chili, un cépage de la même famille que le cabernet. On a tenté, on a gagné.
TOKAJI ASZU 2007, SARGA BORHAZ, 5 puttonyos, furmint (HONGRIE)
Dernière vin étranger servi sur le dessert. Au nez des fruits exotiques, de l’ananas confit, c’est très bien équilibré, le sucre qui est présent est bien compensé avec une belle fraîcheur. C’est très agréable comme vin, un petit peu court. Avec la fraîcheur, je pense plus à un vin du nord, l’Allemagne.
A très bientôt
Emilie