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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 16 Avr 2017 09:10

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Le vignoble bourguignon déploie son parapluie anti-grêle
Un réseau de 125 générateurs à iodure d'argent, des filets de protection et des ballons chargés de sels hygroscopiques : en Bourgogne, où les ceps ont beaucoup souffert de la grêle ces dernières années, les viticulteurs s'équipent pour les protéger.





Il y a un an, le Chablis, dans l'Yonne, avait particulièrement été touché au printemps, après un fort épisode de gel. Mais toute la région est concernée. "Les chutes de grêle s'accélèrent ces dernières années, l'intensité est plus importante", s'inquiète Thiébault Huber, viticulteur à Volnay (Côte-d'Or) et président de l'Association régionale d'étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques (Arelfa).

"Depuis 2001, c'est terrible ; quand il grêle, c'est parfois 90 à 100% de la récolte qui est perdu. C'est de plus en plus fréquent", poursuit-il. Avec des communes touchées une fois tous les deux ans, "il fallait faire quelque chose".

En 2014, l'association a commencé à installer des générateurs à iodure d'argent. Ce système, également employé dans le Bordelais ou le Sud-Ouest, doit protéger d'ici fin 2017 l'ensemble du vignoble bourguignon, soit 45.000 hectares.

Composé d'une bouteille d'air comprimé, d'un réservoir et d'une chambre de combustion surmontée d'un cylindre, chaque relais permet de vaporiser des milliards de molécules d'une solution d'iodure d'argent, qui iront se loger au cœur de l'orage pour diminuer la taille des grêlons.

BESOIN DE BÉNÉVOLES

Le système n'est pas sans inconvénient. Il ne permet de diminuer les dommages que de moitié et pour le faire fonctionner, chaque poste doit avoir à sa disposition trois bénévoles, qui se relaient pour le surveiller et le mettre en route en cas d'alerte météo.

La Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB) a d'ailleurs lancé en février un appel pour trouver 180 bénévoles - il en faudra près de 400 à terme. "C'est un système collectif. On fait en sorte que ça nous pèse pas trop, donc on se relaie", explique Raphaël Dubois, viticulteur et responsable d'un dispositif à Nuits-Saint-Georges en Côte-d'Or.

"Ce système sert aux viticulteurs mais aussi aux personnes autour, aux agriculteurs ou aux citoyens qui ont une véranda ou un potager. Quand des grêlons de la taille d'une balle de golf tombent du ciel, il n'y a pas que la vigne qui est impactée", explique-t-il.

Le coût, de 8 à 10 euros par hectare et par an, est financé dans un premier temps par les Organismes de défense et de gestion (ODG) de chaque appellation. Mais l'Arelfa espère obtenir, en parallèle, des financements des collectivités locales, ainsi que des autres agriculteurs bénéficiant de la protection.

Face aux inquiétudes qui émergent sur la dispersion de particules d'argent dans l'atmosphère, l'association se veut rassurante, mettant en avant "l'innocuité" de la technique et la faible quantité émise, de "2 grammes pour 10 hectares" par an.

FILETS ET BALLONS D'HÉLIUM

La mise en place de filets anti-grêle, une solution mécanique pour protéger les vignes, est aussi testée depuis trois ans sur 3 à 4 hectares répartis dans une vingtaine de domaines, indique Thiébault Huber. "En termes d'efficacité, c'est la meilleure technique", souligne-t-il. Mais cette technique est "très longue à mettre en place, très chère, et il y a l'aspect visuel."

Cette méthode est aussi très encadrée par l'Institut national des appellations d'origine, notamment après l'entrée des "climats" (nom donné aux parcelles dédiées à la vigne en Bourgogne) au patrimoine mondial de l'humanité en 2015.

Le Bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) teste une troisième technique dans le vignoble du Châtillonais, dans le nord de la Côte-d'Or : des ballons gonflés à l'hélium chargés de sels hygroscopiques (absorbant l'humidité de l'air) pour provoquer l'effondrement du nuage."Assez onéreuse", elle a cependant l'avantage de pouvoir être activée plus rapidement et de "traiter des cellules orageuses isolées", plus difficiles à prévoir, estime Christine Monamy, responsable du pôle technique du BIVB.

D'autres méthodes autrefois mises en œuvre dans la région, utilisant des avions ou des roquettes, ont été abandonnées car trop dangereuses.


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 16 Avr 2017 20:22

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Redécouvrir le xérès
Connaissez-vous le xérès ? Peut-être moins que vous le pensez... surtout si vous ne l'avez pas porté à vos lèvres depuis des lustres. Car il change. Et pour le mieux.

Le xérès est :

1. Une liqueur de grand-mère, très sucrée.

2. Un vin sec, salin, jaune vif.

3. Un vin sec et ambré vieilli en fût de chêne plus de 30 ans.

Réponse  ? Les trois. Et la liste des réponses possibles aurait pu être allongée, la preuve est là, sur cette table massive en bois sombre d'un prestigieux vignoble de Jerez de la Frontera, dans le sud de l'Espagne.


Cinq coupes sont remplies de vins déclinant un camaïeu de couleurs tirant du jaune vif au brun chocolaté. Il faut être fin connaisseur pour se douter que le premier, très sec, presque salin, fait partie de la grande famille des xérès.

« Cela peut faire un choc, dit en souriant Daniel Martinez Becerra, de la maison Bodegas Tradicion, habitué de créer la surprise chez ses clients. On pense très souvent que le xérès, c'est seulement un vin doux servi en digestif, mais sa diversité est exceptionnelle : de l'apéro au dessert, il y a un xérès à marier avec tous les plats », dit l'expert, regardant les verres alignés devant lui, prêt à déguster un fino jaune pâle, un amontillado ambré, un oloroso cuivré et un palo cortado, un vin d'une complexité telle que le réalisateur madrilène José Luis Lopez-Linars a décidé de lui consacrer un documentaire tout entier, l'an dernier.

« Quand j'ai commencé mes recherches, c'était parce que les vins de Jerez de la Frontera me plaisaient, mais j'étais à des lieues de me douter qu'une région aussi petite pouvait avoir une histoire aussi riche. Nommez une autre région où l'on peut produire des vins aussi variés à partir d'un même type de raisin », lance le réalisateur joint dans la capitale espagnole.

Renaissance

On attribue à plusieurs facteurs la richesse du « triangle d'or » formé par les villes de Jerez de la Frontera (une belle surprise touristique), Sanlucar de Barrameda et El Puerto de Santa Maria, l'une des régions les plus viticoles d'Europe. Le climat (avec une moyenne de 3000 heures d'ensoleillement par année), le sol (fait d'« albariza », un mélange de calcaire et d'argile qui possède une excellente capacité de rétention de l'eau pour favoriser le développement racinaire des vignes) et un savoir-faire pluricentenaire.

Au XIXe siècle, les Anglais s'enamourent littéralement de ses déclinaisons les plus sucrées et propulsent les ventes de vins de xérès - on a d'ailleurs érigé à Jerez de la Frontera l'une des rares statues à Shakespeare hors d'Angleterre pour le remercier d'avoir cité à 40 reprises les xérès dans 8 pièces de théâtre.

« Dans les années 50, l'industrie viticole y représentait 5000 emplois et près de 10 % du PIB de l'Espagne », rappelle Daniel Martinez Becerra, de Bodegas Tradicion. Sauf que voilà, avec les années, le xérès s'est aussi retrouvé cantonné à cette image d'une boisson sucrée particulièrement aimée de ces dames aux cheveux d'argent : pas le meilleur filon pour assurer un bon renouvellement de la clientèle. De fil en aiguille, la production s'est effondrée dans les années 80 et plusieurs vignobles ont fermé leurs portes.

Or, « après 30 ans de baisse, les ventes recommencent enfin à croître depuis que l'approche a changé, note José Luis Lopez-Linars. Le Conseil des vins de la région de Jerez agit pour en faire découvrir la diversité au grand public ».

On a vu, aussi, divers producteurs entreprendre de produire moins pour produire mieux, comme le groupe Navarros ou la Bodegas Tradicion, laquelle a racheté à la fin des années 90 des lots de vins anciens qui ne se vendaient plus, mais qui, avec ses bons soins, ont obtenu des scores de 98, 99 et même de 100 sur l'échelle de Parker. Ou encore Lustau, où l'on produit maintenant des cuvées vieillies plus de 30 ans dans des fûts de chêne plus que centenaires.

« S'il s'agissait de vins français, ils seraient hors de prix. »

La réhabilitation récente est aussi passée par certains des plus grands restaurateurs du pays, qui l'ont intégré dans des plats recherchés, comme le Diverxo de Madrid, trois étoiles au Michelin. « En Espagne, il n'y a pas un sommelier qui se respecte qui ne sait pas comment les présenter ou qui ne le sert pas », remarque, au terme de ses recherches, José Luis Lopez-Linars.

En trouver ici

Au Québec, en revanche, la partie est loin d'être gagnée. Si les ventes de vins espagnols sont en hausse constante (+5 % à la SAQ l'an dernier), elle ne profite pas aux xérès, qui ont plutôt reculé de 7 %. « C'est une portion très marginale de nos ventes », dit Linda Bouchard, agente d'information de la société d'État. Deux produits représentent à eux seuls 40 % des achats : Tesoro Pale Dry Extra Sec et Harveys Bristol Cream.

Ex-sommelière du Ritz et nouvellement au Pullman, Isabel Bordeleau regrette le faible choix offert dans les succursales de la SAQ. Elle-même raffole de ces vins depuis un périple à Jerez de la Frontera, et la carte du bar à vin montréalais où elle officie en affiche régulièrement sinon systématiquement, mais s'en tient essentiellement aux importations privées : « Ce sont de grands incompris, méconnus, mais j'aime leur complexité, leur diversité, c'est ce qui les rend aussi attrayants à mes yeux. »

Dans la péninsule andalouse, le marché québécois a quelque chose d'un poil mystérieux, note Jaime Gil, du groupe José Estévez, soulignant que la SAQ ne leur achète que deux types de xérès, préparés expressément pour le marché québécois, mais qui ne sont pas, tant s'en faut, les meilleurs crus produits par la maison.

Alors que des bars à Toronto (le Raval), Boston et New York ont fait des xérès leurs chouchous de l'heure, il se fait encore discret, ici, bien qu'on en retrouve dans certains bars (les Affamés, le Lab) et restaurants espagnols, comme le Tapeo ou le Pintxo, où l'on se prépare justement à rouvrir la terrasse et remettre sur la carte le rebujito, un mélange de fino et de soda sucré, incontournable des étés andalous. Les puristes diront que le fino est meilleur nature : « c'est, déjà, un premier pas pour faire connaître les xérès et ils en ont bien besoin », remarque le chef, Alonso Ortiz. Petit à petit...

Petit lexique

Lexique et accords mets-vins réalisés par Isabel Bordeleau, sommelière au Pullman.LES XÉRÈS sont essentiellement produits à partir de raisins Palomino et Pedro Ximénez, suivant la méthode traditionnelle propre à la région, dite de « criaderas y soleras » suivant laquelle des vins d'âges différents sont mariés à intervalles réguliers (on transvide chaque année un tiers des tonneaux de chaque cuvée vers ceux de la cuvée précédente), de sorte que les barriques ne sont jamais vidées complètement. « Dans chaque bouteille, il y a donc au moins quelques gouttes de vin centenaire », explique Jaime Gil, du groupe Estévez. Ces vins sont vieillis soit de manière dite biologique, sous un voile de levure appelé la « flor » (fleur), soit de manière oxydative, en contact avec l'air. Et pour complexifier le portrait, certains subissent, successivement, les deux types de vieillissement.

MANZANILLA

Ces vins mûrissent sous un voile de levure qui empêche tout processus d'oxydation et leur permet de garder un teint jaune vif, très clair, comme une infusion de camomille (manzanilla en espagnol, se traduit par camomille). Ils proviennent exclusivement du village de Sanlucar de Barrameda, où souffle le vent de la mer. On y sent des notes salines. On les marie avec des huîtres fraîches, des olives vertes (carignola ou luques), des amandes au curry.

FINO

De conception identique aux manzanilla, les fino peuvent être vieillis à Jerez de la Frontera ou Santa Maria. Ils conservent une couleur très claire, sont très appréciés à l'apéro, surtout lors des journées chaudes de l'été avec des tapas : jambon ibérique, fromage manchego, pain au romarin, figues séchées ou fraîches, anchois.

AMONTILLADO

L'amontillado subit à la fois un vieillissement biologique et oxydatif. Il est d'abord conservé pendant trois ans sous la « flor » avant d'être transféré dans des barriques où il poursuivra son vieillissement en contact direct avec l'air, ce qui lui conférera une teinte ambrée et des arômes puissants de noisette grillée. C'est l'un des rares vins qui s'accommodent bien avec les artichauts. On l'accorde avec une terrine de foie gras enrobée d'un concassé de noisettes et amandes grillées.

PALO CORTADO

Palo cortado est probablement l'un des vins les plus complexes de la planète et le plus mythique de la région. « On ne choisit pas de le produire, c'est lui qui décide », dit José Luis Lopez-Linars. C'est, à la base, un fino qui est d'abord vieilli comme un amontillado, mais qui révélera ensuite des caractéristiques d'un oloroso et poursuivra sa maturation comme tel, fortifié jusqu'à 17-18 % d'alcool. Isabel Bordeleau le recommande avec un tataki de thon rouge, préparé dans une marinade de cébette grillée, sirop d'érable, soya et paprika fumé.

OLOROSO

Ces vins sont vieillis exclusivement de manière oxydative : ils acquièrent ainsi des notes de chêne plus intenses. Ils sont fortifiés à 17-18 % d'alcool, mais vendus plutôt autour de 20 à 24 %, résultat de l'évaporation naturelle en barrique. À servir avec un magret de canard rôti laqué au sirop d'érable et son jus de canard aux raisins de Corinthe (et on peut même ajouter un petit morceau de foie gras poêlé sur le canard, conseille Isabel Bordeleau).

CREAM

Comme son nom ne l'indique pas, le cream n'est pas une crème alcoolisée, mais plutôt un mélange d'alcools, de vin oloroso, sec, et de pedro ximénez, très sucré. Il aime les desserts à base de café, noisettes, marrons ou de nougat, entre autres.

PEDRO XIMÉNEZ

Marron foncé, liquoreux, le pedro ximénez est le plus sucré des xérès, et pour cause : il est issu d'une récolte tardive, à l'automne, quand le soleil aura bien concentré les sucres naturels des fruits (typiquement, de 300 à 500 mg de sucre résiduel par litre). À déguster avec une part de gâteau au chocolat noir amer et au café, dattes et zeste d'orange.



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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Dim 16 Avr 2017 21:05

Merci, Alex.

Je suis un français bizarre.
J'aime le Xérès et j'en bois depuis 40 ans.
Je dis que je suis bizarre car j'ai vu des professionnels à qui je servais un grand Palo Cortado se précipiter vers l'évier de ma cuisine pour le cracher. Pourtant, c'était un must ;)
As-tu déjà bu un Palo Cortado?

Bonne soirée,
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Didier » Dim 16 Avr 2017 21:19

Bonsoir Thierry,

Je me permets de m’immiscer dans la conversation. :)
Je ne connais absolument pas le Palo Cortado! :? .Je suis en attente de ton savoir à ce titre. :)
Par contre j'apprécie beaucoup le Pédro Ximenez.
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 16 Avr 2017 21:26

Bonsoir Thierry,

Non, je n'ai jamais bu de Palo Cortado et je n'ai jamais gouté un Xérès.

J'ai lu ton dernier compte rendu sur "Tio Pepe" ou tu parlais d'une grande amertume dans ces vins...probablement déconcertant lorsque nous n'y sommes pas habitué...(?).

Mais si l'occasion se présente un jour, je goûterai avec plaisir.

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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Dim 16 Avr 2017 21:33

Alex, Didier,

Le premier contact avec un Palo Cortado "décoiffe": une sensation de champignons séchés et de bois moisi sur fond d'amertume majeure, soit elle séduit, soit elle est insupportable et fait se précipiter le dégustateur vers l'évier le plus proche pour cracher ;)

Bonne soirée.
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Didier » Dim 16 Avr 2017 21:37

C'est intéressant Thierry!

J'aime découvrir ces vins "défis".... A l'occasion je me ferai un plaisir de découvrir ce vin atypique.
Bonne soirée
Amitiés
Didier

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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 16 Avr 2017 21:47

Avais tu prévenu tes amis de ce qu'ils allaient boire Thierry ? Je comprends que ce genre de vin puisse surprendre. J'imagine ce vin placé à l'aveugle, les convives le mettant en bouche, puis les regards se croiser... :? :lol:

A l'occasion, je goute et je te dirai.

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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Dim 16 Avr 2017 22:00

Alex, j'avais prévenu que c'était un Palo Cortado, j'avais expliqué et ma femme avait dit qu'elle trouvait cela imbuvable ;)
J'ai bu ensuite, avec plaisir et tout seul, mes quelques bouteilles et je n'en ai pas acheté d'autres, personne ne voulant en boire ;)
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Laurent Saura » Dim 16 Avr 2017 22:09

Je confirme que ces vins sont fabuleux,même si je n'ai encore jamais bu de palo cortado.Mais J'ai dégusté Fino,Manzanilla,Oloroso....c'est un monde fabuleux.Et je suis admiratif de ces terroirs ;)
BAREME DE NOTATION 19+ À 20:VIN MYTHIQUE 18+ À 19:VIN EXCEPTIONNEL 17+ À 18:TRÈS GRAND VIN 16+ À 17:GRAND VIN 15+ À 16:TRÈS BON VIN 13+ À 15:BON VIN 11+À 13:VIN MOYEN 10 À 11:VIN FAIBLE MOINS DE 10:VIN DÉFECTUEUX
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Dim 16 Avr 2017 22:18

Laurent,
Je suis heureux de lire que quelqu'un aime les Xérès.
Nous en sommes, à part moi, à deux amateurs ;)
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Frédéric B. » Dim 16 Avr 2017 23:45

Je suis un grand amateur des Pédro Ximenez... J'ai bu l'an dernier un 1962 magique de Toro Albala.
Barème de notation: 19+ à 20 = Vin mythique / 18+ à 19 = Vin exceptionnel / 17+ à 18 = Grand vin / 16+ à 17 = Excellent vin / 15+ à 16 = Très bon vin / 14+ à 15 = Bon vin / 13+ à 14 = Vin moyen / 11+ à 13 = Vin médiocre / 10 à 11 = Vin très faible
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Lun 17 Avr 2017 08:25

Excellente maison!
J'avais acheté des Don P. X. 1975 (Vino Dulce de Postra gran reserva Montilla Moriles pour être complet ;))
et des Don P.X. Electrico Etiqueta Doble 1972 de Toro Albala.
Superbes vins qui ont séduit tous ceux à qui je les ai fait découvrir.

Autre bouteille remarquable: Emilio Lustau East India, Solera Reserva.
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Laurent Saura » Lun 17 Avr 2017 17:53

Je viens de relire la revue de presse et j'ai bu quelques oloroso en Espagne,mais jamais à plus de 20 degrés d'alcool...
BAREME DE NOTATION 19+ À 20:VIN MYTHIQUE 18+ À 19:VIN EXCEPTIONNEL 17+ À 18:TRÈS GRAND VIN 16+ À 17:GRAND VIN 15+ À 16:TRÈS BON VIN 13+ À 15:BON VIN 11+À 13:VIN MOYEN 10 À 11:VIN FAIBLE MOINS DE 10:VIN DÉFECTUEUX
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Laurent Saura » Lun 17 Avr 2017 18:10

Ça me donne envie de comparer à l'aveugle un grand Amontillado et un vieux Château Chalon....ça devrait en valoir la peine....
BAREME DE NOTATION 19+ À 20:VIN MYTHIQUE 18+ À 19:VIN EXCEPTIONNEL 17+ À 18:TRÈS GRAND VIN 16+ À 17:GRAND VIN 15+ À 16:TRÈS BON VIN 13+ À 15:BON VIN 11+À 13:VIN MOYEN 10 À 11:VIN FAIBLE MOINS DE 10:VIN DÉFECTUEUX
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 19 Avr 2017 14:03

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Gel de printemps
Le coup de froid menace le vignoble de Chablis
Alors que les températures négatives s’installent sur les nuits de l’Yonne, les feuilles étalées présentent une proie facile. Touché l’an dernier, le vignoble est d’autant plus sur le qui-vive.




Après une première nuit entre -4 et -2 °C, « il y a déjà quelques dégâts de gel dans des fonds de vallée. Ce n’est encore rien pour la récolte à venir, mais la semaine va être dure… Il va falloir attendre vendredi pour un premier verdict » glisse le vigneron Jean-François Bordet, président de la commission Chablis du Bureau Interprofessionnel du Vin de Bourgogne. Exploitant dans le secteur gélif de Maligny, le vigneron a préparé depuis plusieurs semaines ses installations d’aspersion d’eau et double désormais les bougies au pied des vignes.
En prévision des faibles températures, les vignobles équipés ont déployé à peu près toutes les techniques possibles et imaginables de protection contre le gel. « Pour la première fois, on utilise des appareils FrostGuard, des chaudières au gaz qui projettent autour d’elle de l’air chaud » rapporte Guillaume Morvan, le responsable viticole de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, qui suit la mise à l’essai de deux de ces outils. Le technicien note également le succès de la solution de bioprotection PEL 101 GV (d’Elicityl). Promettant une réduction des nécroses foliaires pour une application préventive (de 12 à 48 heures avant le gel), ce produit serait en rupture de stock dans le chablisien.

"Il ne faudrait pas une deuxième petite vendange…"

À son paroxysme, cette mobilisation suit une petite récolte 2016 : en baisse de 40 % à cause du gel, de la grêle et du mildiou. Précurseur du système de Volume Complémentaire Individuel, le vignoble de Chablis a déjà sollicité l’an passé cette réserve et n’a d’autre choix que la prévention du gel. « Tout le vignoble est en branle-bas de combat, mais contre la nature, on ne peut que limiter la casse » pose avec un brin de fatalisme Jean-François Bordet. Sans être alarmiste, il résume la crainte qui fait frissonner le vignoble chablisien : « si on encaisse une deuxième petite récolte, ce serait catastrophique. Pour l’économie de nos exploitations, et la commercialisation de nos vins. »


Alerte aussi en Champagne

Le vignoble champenois est aussi en état d'alerte après une première nuit du 17 au 18 avril où les températures sont descendues jusqu'à moins deux degrès dans certains secteurs. Pour l'instant, ni la chambre d'Agriculture de la Marne, ni le Centre technique du CIVC n'ont relevé de dégâts. Mais, certains chardonnays pourraient avoir souffert. "Dans les secteurs où il a fait le plus froid, la vigne est à trois feuilles étalés et les inflorescences commencent à apparaître" constate la chambre d'Agriculture, qui décrit une situation pour l'instant calme. "Il n'y a pas trop d'affolement même si certains anticipent et mettent des bougies".


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Mer 19 Avr 2017 16:48

Après l'augmentation notable entre 2014 et 2015, je me demande à combien vont sortir les Chablis 2016...
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 20 Avr 2017 20:31

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Gel : l'Yonne à nouveau en première ligne !
Le gel a de nouveau touché la Bourgogne ces derniers jours et les vignobles de l'Yonne, Chablis en tête, sont une fois de plus en première ligne.


2016, 2017... Les vignerons de Bourgogne et tout particulièrement ceux des vignobles de L'Yonne (89), au nord de la Bourgogne, vont se souvenir de ces deux millésimes. Avec le débourrement très précoce de la vigne, dès le début du mois d'avril, la période de sensibilité des vignobles aux gelées de printemps s'annonçait très longue jusqu'aux "saints de glace" (11 au 13 mai 2017) et beaucoup craignaient le pire. Il est trop tôt pour évoquer le pire. Tout porte même à penser qu'à ce jour, les dégâts sont loin d'atteindre la même ampleur qu'en 2016. A ce jour... Il s'avère en effet que sur la partie nord du vignoble de Chablis -autour des communes de Maligny, Fontenay-près-Chablis, Beine et Ligny-le-Châtel-, le gel a déjà faits des dégâts importants la nuit dernière et la précédente sur des dizaines, voire des centaines d'hectares. La température est descendue à -5, -6 degrés dans certains secteurs. Il semblerait que le premier cru Fourchaume, sur la rive droite du Serein, qui allonge son coteau entre Chablis et Maligny soit pour le moment le plus gelé, avec près de 60% des bourgeons touchés par endroit estimait même ce matin la Chambre d'agriculture de l'Yonne. L'amplitude thermique était importante puisque dans d'autres villages comme Chichée la température n'est descendue "qu'à" -2, -3 degrés avec des conséquences bien moins importantes. Le reste de l'Yonne n'a pas été épargné et notamment à Saint-Bris le Vineux, dans l'Auxerrois, où la température a oscillé entre -3 et -7 degrés selon les coteaux.

Il s'agissait d'une gelée de type hivernal, avec un front froid venu de l'Est de l'Europe, dont les effets ont commencé à se faire sentir dès 23 heures, minuit en s'amplifiant au lever du jour. La durée d'exposition des bourgeons au gel a donc été un facteur "aggravant". Il est à noter que le vent et la sécheresse du sol et de la végétation ont heureusement permis d'éviter que les dégâts soient encore plus importants.

Rappelons que 400 à 500 hectares seulement du vignoble de Chablis (les 100 hectares de grands crus et les premiers crus les plus réputés pour l'essentiel) sont protégés contre le gel sur un total de 5 500 hectares environ et que l'on estime à 4 000 euros la nuit le coût total (bougies et personnel) à l'hectare de la protection par chaufferettes. Une somme qui n'est plus à la portée de beaucoup de domaines déjà durement frappés par le gel et la grêle en 2016 et dont les trésoreries sont exsangues.

A ce stade, nous nous garderons bien de faire un premier bilan. Il est faut en effet parfois du temps pour qu'un bourgeon gelé fane définitivement et d'autre part la période de risque est loin d'être terminée. Les experts des assurances, également très occupés par les vignobles de Champagne tout proches, passeront livrer leur verdict dans deux semaines environ.

Plus au sud, les vignobles de Côte-d'Or n'ont également pas été épargnés, puisque dans certaines zones, comme entre Auxey-Duresses et Saint-Romain, les bas de Beaune, de Meursault, en Côte de Beaune, des vignerons ont allumés des bougies pour protéger leurs vignes des températures négatives qui sont oscillé entre -1 et -5 degrés. Des chaufferettes ont aussi été allumées comme a été testée une solution au... jus de pomme pulvérisée sur la vigne. Le sucre qu'elle contient protégerait du froid.

Christophe Tupinier - Thierry Gaudillère


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Jeu 20 Avr 2017 20:49

Alex,

A la radio, ce jour, j'ai surtout entendu parler des vignerons du Vaucluse et de la Loire.
J'ignorais ces nouveaux gels en Chablis.
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Ven 21 Avr 2017 18:46

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Jean-Marie Guffens s’installe dans le Sauternais
Jean-Marie Guffens vient de racheter un château dans le Sauternais, avec l’intention d’y produire un grand vin liquoreux, mais aussi du vin blanc sec. Son premier millésime sera le 2017 et nous, chez iDealwine, on a déjà hâte d’y goûter !




Au début du mois d’avril, Jean-Marie Guffens, vigneron star du Mâconnais et génial vinificateur du cépage chardonnay, a finalisé le rachat d’un domaine dans le Sauternais, le château Closiot. IL va donc se lancer dans une nouvelle aventure, ce domaine d’environ huit hectares étant planté à 90 % de sémillon, 5% de sauvignon gris et 5% de muscadelle.

Propriétaire du célèbre domaine Guffens-Heynen et de la maison de négoce Verget dans le Mâconnais, dont nous sommes, chez iDealwine, des fans inconditionnels, Jean-Marie Guffens s’était déjà lancé un nouveau défi à la fin des années 1990 en rachetant le Château des Tourettes dans le Luberon. Et depuis quelques années, il cherchait un troisième vignoble dans une autre région, pour débuter une nouvelle aventure. Après avoir un temps cherché du côté du Portugal, sans succès, le vigneron a visité le château de Closiot à Barsac. Résultat, il est immédiatement tombé sous le charme de la propriété. Il faut dire qu’il était déjà acquis à la cause du Sauternes, depuis de nombreuses années – précisément depuis son premier voyage en France à la fin des années 1970.

Le château Closiot s’étend sur un peu moins de huit hectares avec des vignes âgées en moyenne d’une cinquantaine d’années, et notamment une grande parcelle particulièrement qualitative de quatre hectares que Jean-Marie Guffens a déjà prévu de réserver à la production de Sauternes, tandis que le reste sera dédié aux blancs secs. La propriété produit entre 25 et 30 000 bouteilles par an.

Le montant de la transaction n’est pas connu, mais les stocks n’ont pas été rachetés et le premier millésime signé par Guffens sera donc le 2017. Vu la qualité de ses vins blancs de Mâcon et Pouilly-Fuissé, il y a fort à parier que sa production prochaine de Sauternes et de blanc sec vaudra le détour …


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