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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mer 8 Mars 2017 17:15

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Domaine François Villard, la générosité du Rhône
Enraciné dans le nord de la vallée du Rhône, François Villard, un temps cuisinier, a réalisé son rêve : élaborer son propre vin. Auteur de cuvées jadis opulentes, il a aujourd’hui affiné son style avec des blancs plus minéraux, tendus et des rouges plus faciles.




Homme de passion, François Villard (domaine François Villard) débute son parcours comme cuisinier, non pas un de ces jeunes chefs qui se prennent trop tôt pour des artistes, mais un simple “cook” qui travaille en restauration collective ou dans des restaurants ordinaires. Cela ne l’empêche pas de nourrir une passion pour le vin : le soir, il rêve d’élaborer le sien. "Mon fantasme était de posséder deux hectares, je partais à la rencontre de vignerons, j’étais fasciné par la magie du vin."

Suit une formation de sommellerie à Tain-l’Hermitage, puis un brevet “viti-œno” à Mâcon entre 1987 et 1988. Il achète sa première vigne en 1988, fait un stage chez Yves Cuilleron, agrandit son vignoble petit à petit, sept à huit hectares en 1990, 12 en 2005. Il achète des vignes à Saint-Péray en 2006, en prend d’autres en fermage, initie un négoce d’achats de raisins ou de vins, participe avec ses compères Pierre Gaillard et Yves Cuilleron à la création des Vins de Vienne. Toutes les appellations de la vallée du Rhône septentrionale sont aujourd’hui dans son portefeuille, à l’exception d’Hermitage. Sa première cave est bâtie en 1996, avec une extension pour une grande cuverie en 2002. 2013 voit l’arrivée d’une cuverie bois.

VERS DES VINS PLUS TENDUS

Sa notoriété initiale est fondée sur des vins issus de vendanges très mûres, avec l’apparition du botrytis dans sa version noble. Des vins riches et parfois opulents, marqués par les épices. Avec le temps et la sagesse de la maturité, François Villard a fait évoluer son style vers des nectars plus tendus, avec moins de degré alcoolique. Dans ses vins blancs, la minéralité saline arrive en fin de maturation, mais sans basculer vers le “trop mûr”. Il est partisan de rendements assez élevés pour obtenir cet équilibre. Pour les rouges, il veut désormais limiter les extractions pour obtenir des vins plus faciles. Le tout avec des déclinaisons multiples et un grand nombre de cuvées. "Je veux séparer les terroirs et ne pas assimiler mes vins aux seuls cépages viognier ou syrah ou aux appellations. Sur des millésimes difficiles, en 1994 par exemple, j’ai isolé des parcelles, des barriques. La clientèle est fidèle à telle ou telle cuvée, pour son prix, son nom et sa signature."

Le vignoble est conduit en guyot simple ou en échalas, selon les secteurs. Si le désherbage était la règle, en abandonnant cependant les produits anti-germinatifs, le travail du sol fait partie des objectifs, du moins pour les parcelles où c’est possible. "J’aimerais avancer davantage vers le bio, mais le facteur limitant est ici le travail du sol. Sur ces terrasses, difficile de labourer sans un coût prohibitif. Sur les 33 ha en propriété, 20 vont être travaillés, mais je ne veux ni perdre une récolte, ni charger les sols en cuivre."

Sur les terrasses accessibles, rotofil, travail au chenillard, intercep hydraulique, tout est mis en œuvre pour atteindre le but. Le treuil va faire l’objet d’un essai mais les parcelles plantées dans la pente sont rares. Les traitements comprennent soufre et cuivre, pas de systémiques, mais aucun intégrisme en la matière, le pragmatisme fait loi. Les vendanges attendent la juste maturité, sans basculer vers le confit, mais avec toujours un peu de botrytis.

DONNER DU VOLUME AUX VINS

Pour les achats de raisins, François Villard privilégie la récolte par ses équipes ou impose la date de vendange. Les raisins blancs sont pressés en grappes entières dans un pressoir pneumatique, peu sulfités, les jus débourbés à 8-10° C. Les bourbes fines sont filtrées et le jus réintroduit pour donner du volume aux vins. La fermentation est pratiquée sur levures indigènes. Pour les vins qui fermentent en barriques, la température est contrôlée dans chaque fût et maintenue entre 13 et 18° C, selon les cuvées.

La malolactique est complète. Au début, un bâtonnage par semaine, pendant les six premiers mois, l’élevage peut se poursuivre sur 11 à 18 mois sur lies, sans soutirage. Soutirage final, réajustement du SO2, collage à la bentonite en barrique, puis une filtration tangentielle, mise en bouteilles après une cartouche stérile. L’objectif est d’élaborer des vins blancs de garde, du moins pour les grandes cuvées, donc des vins épurés et stabilisés.

Pour les rouges, ramassés en bennes de 300 kg, les raisins en grappes entières ou partiellement éraflés sont mis en cuve à la pompe à vendange, sorte de foulage pour obtenir du jus. La cave est équipée de cuves inox et bois de petites capacités. Les fermentations se déroulent sur levures indigènes à des températures de 27 à 28° C, sans pigeage ou délestage. Seuls de légers remontages vont pousser l’extraction.

Après des cuvaisons qui ne dépassent pas deux semaines, écoulage. Les bonnes presses sont réintroduites car les extractions mesurées y laissent beaucoup de qualités. L’entonnage est immédiat, tous les vins passent sous bois, en foudres tronconiques ou en pièces, avec un taux de bois neuf variable, jusqu’à 50 %. Les vins sont élevés pendant 15 à 18 mois. 75 % des vins sont vendus en France, quand beaucoup de vignerons privilégient l’export. "Plus à l’écoute de la cuisine qu’autrefois, je fréquente mes clients des grands restaurants et m’aperçois que le plus important est l’équilibre, gage de longévité et de plaisir."

DES VINS BLANCS RONDS ET SALINS

Le catalogue de François Villard compte énormément de vins. Impossible d’être exhaustif, en voici une sélection. En blanc, le saint-joseph Contours de Mairlant 2014 (marsanne et roussanne à égalité) est rond, aromatique, avec une finale saline et grillée (14/20) ; le crozes-hermitage Cour de Récré 2014 (100 % marsanne) est un vin plaisir (15/20) ; le saint-péray Version 2014 (80 % marsanne, 20 % roussanne) offre du fond et de la tension (15,5/20) ; le saint-péray Version Longue 2013 (100 % marsanne) est fin, complexe, salin, il dévoile une dimension supplémentaire (16/20) ; le saint-joseph Fruit d’Avilleran 2014 (100 % marsanne) est ample, avec un fruité expressif et de la minéralité (15,5/20) ; le saint-joseph Mairlant 2014 (50 % marsanne, 50 % roussanne) est ample, grillé et épicé (16/20) ; le vin-de-france Contours Deponcins 2014 est plus variétal, très aromatique, une introduction au viognier de ce secteur granitique (13/20) ; le condrieu Terrasses du Palat 2014 est fin, éclatant, avec une richesse bien équilibrée, de la minéralité (16/20) ; le condrieu Deponcins 2014 est d’une belle salinité finale. Il est bâti pour la garde (17/20).

LE SOYEUX ET LES ÉPICES DES VINS ROUGES

En rouge, le vin-de-france L’appel des Sereines 2014 dévoile un fruit frais et framboisé, une bouche un peu simple (14/20) ; le vin-de-france Seul en Scène 2014 est expressif, sur le fruit noir et la violette, soyeux et fondu, bien représentatif des schistes de Seyssuel ; le crozes-hermitage Comme une Évidence 2013 est épicé, structuré, avec des tanins encore présents (14,5/20) ; le saint-joseph Poivre et Sol 2014 possède de l’énergie, un fruité précis et tonique (14,5/20) ; le saint-joseph Mairlant 2013 est extrait avec doigté, sa matière est expressive, sa finale bien poivrée (15/20) ; le saint-joseph Reflets 2013 est axé sur un fruit noir poivré, des tanins enveloppés, un vin de garde (16/20) ; le cornas Jouvet 2013 offre du fond, une bouche riche, avec des tanins bien intégrés (16,5/20) ; le côte-rôtie Le Gallet Blanc 2013 est épicé, avec une note florale, une bouche encore stricte, mais le potentiel est bien là (16,5/20). Le côte-rôtie La Brocarde 2013 est un cran au-dessus, avec une finesse aromatique supérieure, les 13 % de viognier n’y sont pas étrangers (16,5/20).

LA VERTICALE DU DOMAINE FRANÇOIS VILLARD

Condrieu Le Grand Vallon : Un blanc limpide, reflet de son terroir

Le Grand Vallon (100 % viognier) naît sur une parcelle en terrasses de 1,75 ha, exposée est et sud-est sur la commune de Saint-Pierre-de-Bœuf, à l’extrémité sud de l’appellation, sur des sols de granit quartziteux et de loess. À la dégustation, on remarque que le terroir l’emporte sur le cépage et surtout lisse l’effet millésime. Et si le viognier parle la première année, la minéralité apparaît vite. La complexité du vin s’établit autour de cinq ans de garde.

2012
16/20
Des notes florales, avec de la pêche jaune, de la minéralité. La bouche est ample mais bien équilibrée, avec une belle puissance aromatique, des notes grillées, une finale bien épicée, plutôt tonique. Il doit fondre son grillé.

2013
16,5/20
Très floral, avec de fines notes épicées, une minéralité sous-jacente. Bouche pleine, aromatique, avec de la rondeur, une finale élégante bien allongée. Il finit sur des notes safranées et d’amande.

2012
16/20
Des notes balsamiques, de résine de pin, de fruits jaunes matures. La bouche est expressive, avec du nerf. Elle finit sur des notes fumées, une minéralité en équilibre avec le fruit.

2011
17/20
Nez complexe et ouvert sur les fruits secs, des notes d’agrumes, de miel. Nous sommes dans une palette aromatique secondaire. La bouche est suave, souple et arrondie, bien tonifiée par une puissance épicée qui s’étire en finale.

2010
17/20
Un nez de fougère, noisettes grillées, pêche rôtie, safran. La bouche est riche, ample, avec des notes rôties, la finale est encore un peu boisée mais ici encore l’équilibre est obtenu par la force épicée.

2009
18/20
Un superbe nez encore jeune, avec de l’abricot rôti, des notes salines et minérales, des épices douces. La bouche est opulente mais sans lourdeur, elle finit sur une amertume élégante, assise sur une structure affirmée.

2008
16/20
Du fruit confit, des épices safranées, du miel… le nez est d’une belle complexité. La bouche est tout aussi aromatique, suave, avec une finale épicée, bien allongée.

2007
15/20
Ici, le nez se montre plus évolué, avec des arômes de fruits secs, de cire, des notes bletties. La bouche est plus légère, avec peu de volume. Le vin finit sur des notes grillées.

2001
18/20
Notes de noisette, d’aiguille de pin, de fruits jaunes rôtis, de safran. La bouche est marquée par le botrytis au travers d’une belle force épicée. Elle finit complexe, sur des fruits très mûrs et de la tension. Belle réussite dans un style personnel.

1999
17/20
De fortes notes balsamiques, avec de la résine, des fleurs séchées, du fruit confit, du safran. Le botrytis parle haut et fort. La bouche est pleine, riche, miellée, avec une finale expressive, épicée, sur des zestes d’agrumes. Un style démonstratif.



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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Mer 8 Mars 2017 17:24

Tiens, comme c'est bizarre, on ne parle pas du millésime 2002 ;)
Il a pourtant été à l'origine d'un échange entre François Villard et moi.
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Sam 11 Mars 2017 09:40

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Le domaine Ponsot est-il Ă  vendre ?
Surprise à Morey-Saint-Denis (Côte de Nuits) où Laurent Ponsot à décidé de quitter le célèbre domaine familial éponyme. Et des rumeurs parlent déjà d'une possible mise en vente du domaine...


Le domaine "culte" Ponsot à Morey-Saint-Denis (21), 11 hectares en production (10 en pinot noir), 12 grands crus, propriétaire le plus important en grand cru Clos de la Roche, est-il à vendre ce qui serait un nouveau coup de tonnerre en Bourgogne après la vente récente à prix d'or du domaine Bonneau du Martray, à Pernand-Vergelesses ? Prenons toutes les précautions d'usage, mais un "informateur bourguignon" aurait laissé entendre à nos confrères américains du Wine Spectator qu'un différent lié à la mise en vente du domaine serait à l'origine de la décision de Laurent Ponsot de quitter récemment le domaine familial pour créer sa propre activité sous le nom "Laurent Ponsot" ; la nouvelle maison sera basée à Saint-Nicolas Les Cîteaux et Laurent Ponsot y travaillera aux cotés de son fils ainé Clément, avec le soutien d'investisseurs-amis. La gamme de départ comprendrait sept vins rouges dont les grands crus Chambertin, Griotte-Chambertin, Clos Saint-Denis, le premier cru Chambolle-Musigny Les Charmes et 9 vins blancs, avec en tête d'affiche les grands crus Montrachet et Corton-Charlemagne, mais aussi les Meursault premiers crus Genevrières, Charmes, Perrières et Blagny. "Il y en aura probablement d'autres", précise Laurent Ponsot.


Aujourd'hui âgé de 60 ans, Laurent Ponsot (la 4ème génération) a rejoint son père Jean-Marie en 1981 sur ce domaine créé en 1972 par William Ponsot. Il s'est fait connaître il y a 9 ans en étant le premier à confondre le faussaire Rudy Kurniawan (articles joints). Le domaine Ponsot est aujourd'hui la propriété de Laurent Ponsot et de ses soeurs Rose-Marie, Catherine et Stéphanie. "Je reste propriétaire de 25% du domaine", a précisé Laurent Ponsot, que nous avons cherché à joindre au téléphone, sans succès pour le moment. Plus d'informations sur ce site dans les prochains jours.


Christophe Tupinier


www.bourgogneaujourdhui.com


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Sam 11 Mars 2017 09:49

propriétaire le plus important en grand cru Clos de la Roche,

Je croyais que c'Ă©tait le Domaine Georges Lignier.
J'ai vérifié, c'est bien Ponsot.
On apprend tous les jours, merci, Alex.
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Sam 11 Mars 2017 10:03

Je me demande si je n'ai pas confondu avec le Clos Saint-Denis ;)

http://www.bourgogne-vigne-verre.com/fr ... -grand-cru

"Il a été classé en Grand Cru par l’Institut National des Appellations d’Origines le 8 décembre 1936 pour 6 ha 62 a 06 ca que se partagent 15 Domaines (7 d’entre eux en possèdent 71%).
Chaque année, il produit environ 180 hectolitres soit 24000 bouteilles. Le Domaine Lignier exploite 1 ha 40 a et la production annuelle de 56 hectolitres (7000 bouteilles). La vigne est conduite selon des méthodes qui respectent au mieux le sol et la plante. Le sol est argilocalcaire, terre arable (30cm) sur la roche. La taille réalisée est de type Guyot simple."
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 12 Mars 2017 10:05

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Vins rouges de Saint-Aubin : espèce protégée !
Dans le prolongement de Chassagne, Saint-Aubin offre une diversité paysagère et des vins rouges charmeurs, hélas en voie de disparition car supplantés par les blancs.





Écartelé entre ses versants, le village de Saint-Aubin (vins de Bourgogne) repose au fond d’une combe, au nord de Chassagne-Montrachet, sur les montagnes de Savoie et du Ban. Cette position particulière, longtemps vue comme un handicap, est aujourd’hui une opportunité pour ce vignoble d’altitude, qui garde ainsi toujours de la fraîcheur, même dans les millésimes chauds.

Les coteaux abrupts de Saint-Aubin grimpent en effet à plus de 350 mètres et s’ouvrent tous azimuts. Ici, les “villages” forment la crête, tandis que les Premiers crus s’étagent en cœur de coteau ou légèrement plus bas. Les sols, très variés, alternent entre terres blanches – calcaires et marnes – et rouges, plus argileuses. Une variété que l’on retrouve dans les vins.

UNE COULEUR PLUS ABORDABLE

Image


L’appellation voit la part de ses vins blancs croître de manière exponentielle. Ses vins rouges sont pourtant aimables et toniques, jouant de prix beaucoup plus abordables que leurs homologues blancs, désintérêt commercial oblige. L’amateur profitera donc sans attendre de ces vins encore accessibles, d’autant que les trois quarts de la production sortent en Premiers crus.

Sur le Sentier du Clou, Les Castets, Derrière chez Édouard, Les Frionnes, Les Perrières, Derrière la Tour forment un ensemble de crus concluant au nord du village ; en allant vers Puligny-Montrachet, les climats de Sur Gamay, Les Combes au Sud donnent de très beaux spécimens alliant finesse et caractère. La vingtaine de producteurs établis à Saint-Aubin ou au hameau voisin de Gamay défendent encore ces rouges de caractère, délicieux avec une volaille rôtie ou un filet de bœuf.

La dégustation s’est déroulée au syndicat de Saint-Aubin le 9 février 2016 et a rassemblé 42 échantillons des millésimes 2014 à 2008.


LES VALEURS SÛRES



Domaine Hubert Lamy Olivier et Karine Lamy Ă  Saint-Aubin

Olivier Lamy fait figure de référence sur l’appellation. Hautes densités de plantation (14 000 pieds/ha), sulfitage a minima, élevages maîtrisés… Les réglages sont fins, les pratiques rodées. Ses 18,5 hectares donnent des vins profonds, de grande envergure, avec 80 % de blancs (en superficie). Sur Saint-Aubin, il possède 1,30 hectare de rouges, répartis sur deux premiers crus de vieilles vignes de sélection massale qui font toute la différence. Derrière chez Édouard 2014 (16/20 - 36 €) est un rouge de grand grain, ferme et justement délié ; le 2008 est en pleine forme et le 2015 promet, avec une matière épicée et longiligne. Assemblage des Frionnes et du Sentier du Clou, issue de vignes de 30 ans, la Cuvée du Paradis se montre plus déliée, au fruit pur et scintillant (nous avons goûté le 2015 encore en élevage). Assuré en rouge, Olivier Lamy brille aussi en blanc, déroulant sept premiers crus de Saint-Aubin et les appellations voisines en maestro.

Domaine Bernard Prudhon Bernard et Élodie Prudhon à Saint-Aubin

Fraîche émoulue de sa formation viti-œno, Élodie Prudhon marche dans les pas de son père à son rythme, avec tout le bon sens nécessaire. Les 8 hectares permettent une petite production en bouteilles, la majeure partie de la récolte étant vendue au négoce. Qu’à cela ne tienne, car les prix doux et la belle réalisation des vins en font une adresse précieuse. Avec du grain et de l’étoffe, les rouges gardent un parfum d’antan plaisant. Après dix mois d’élevage sans fûts neufs, la trilogie des premiers crus forme un ensemble cohérent, sur un fruit croquant et mûr. Les Castets 2013 (15/20 - 14,50 €) offre des épices et du relief, une matière dense et équilibrée, au fruit intense. Il vieillira encore trois à cinq ans. Le Clos du Village 2014 (14,5/20 - 13 €) conserve ce caractère puissant, avec une bonne mâche ; il appelle la côte de bœuf. Nous avons également apprécié la cuvée village Le Ban (14/20 - 12,50 €) au jus simple et friand.

Domaine Henri Prudhon & fils Vincent et Philippe Prudhon Ă  Saint-Aubin

Le domaine Prudhon est un bon représentant de l’appellation. Il cultive discrètement le goût des vins fruités, délicats et d’un abord aimable. Les rouges sont principalement situés Sur le Sentier du Clou et Les Frionnes, élevés 16 mois avec très peu de bois neuf. Une cuvée d’assemblages de climats, Les Rouges-Gorges 2014 (15/20 - 15,20 €), offre de la chair et de la consistance. Sur le Sentier du Clou 2014 (14,5/20 - 15,20 €) est un pinot juteux et élancé. Le village Les Argillers 2014 (14/20 - 9,80 €) joue de simplicité avec des notes de cerise et de fruits rouges. De quoi remplir sa cave sans trop se ruiner.

Domaine Vincent Prunier Vincent Prunier Ă  Auxey-Duresses

Vincent Prunier ne passe jamais les limites du département. Ses clients viennent à lui, séduits par l’excellent rapport qualité/prix des vins. Avec 1,65 hectare sur Saint-Aubin (65 ares de rouges sur deux premiers crus), il propose des saint-aubin réussis nés sur quelques parcelles familiales, complétant ses 12,5 hectares d’une activité de négoce créée en 2007. Ses rouges sont de belle facture. En Vermarain 2014 (14,5/20 - 13,40 €) offre un beau délié, un fruit agile et filant. Les Combes 2014 (15/20 - 13,40 €), issu de vignes de 60 ans, présente plus de fond et de puissance, avec un beau grain de tanins. Notons aussi un fort bon auxey blanc 2014 au même prix. Une aubaine !

NOTRE COUP DE CĹ’UR

Domaine Jean-Claude Bachelet et fils Benoît et Jean-Baptiste Bachelet à Saint-Aubin

C’est la valeur montante de Saint-Aubin ! Repéré il y a quatre ans, nous sommes ravis de constater la progression et l’affirmation de ce domaine alerte. Engagés sur la voie du bio et, depuis deux ans, sur celle de la biodynamie, les 10 hectares répondent point par point au pilotage des deux frères. Benoît imprime un style extrêmement précis, ciselé sur les blancs, dynamique et charmeur pour les rouges. Les élevages au cordeau, la bonne barrique et le petit grain de talent font toute la différence. Profitez encore des prix sages, qui devraient certainement s’envoler dans les prochaines années.

On a particulièrement aimé le Premier cru rouge Derrière la Tour 2013 au caractère épicé sur un joli jus kirsché (15,5/20 - 15 €). Et son homologue 2012 (15,5/20 -13 €) au jus très fin, délié, parfaitement équilibré. Une petite verticale a mis en exergue les excellents 2011, 2010 et 2008 qui vieillissent harmonieusement dans un style ferme, aux tanins enrobés, brillants. Les blancs bien sûr sont à cerner de près, car ils sont scintillants de pureté, de finesse et de fraîcheur, portés par des élevages exquis, au grillé magistral sur la jeunesse. Notre préférence va aux Charmois, Murgers des Dents de Chien et En Rémilly pour leur caractère hautement minéral. Les “grandes appellations”
du Montrachet valent aussi le détour !


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Dim 12 Mars 2017 10:10

Bonjour, Alex.

Merci pour la copie de cet article.
Mais il manque les références.
Je suis curieux de savoir qui a fait cette sélection.

PS: Merci pour le lien vers la RVF.
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Lun 13 Mars 2017 11:39

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Les effets positifs d’une consommation modérée de vin sur la santé
Début février la Cité du vin organisait une conférence passionnante sur les effets du vin sur la santé, où intervenaient des médecins spécialisés sur les maladies cardio-vasculaires et cérébrales. Une intervention tout en subtilité et pleine de bon sens, invitant à une consommation modérée de vin dans le cadre d’un régime alimentaire de type méditerranéen.






La Cité du Vin a la bonne idée d’organiser un cycle de conférences intitulées Les Vendanges du Savoir, qui se tiennent chaque premier mardi du mois à 18h30. La dernière avait pour objet de faire le point sur les avancées médicales en matière de consommation de vin. Et elles sont nombreuses ! Le 7 février se réunissait donc autour de la table Cécilia Samieri – docteur en épidémiologie et chercheuse à l’Inserm Bordeaux spécialisée sur les facteurs environnementaux (en particulier le régime alimentaire) qui influencent les maladies du cerveau et du vieillissement -, Jean-François Dartigues, médecin neurologiste de l’Institut des maladies neurodégénératives au CHU de Bordeaux et professeur de santé publique à l’université de Bordeaux- et Jean-Marc Orgogozo, professeur de neurologie à l’université de Bordeaux. Ces trois éminents intervenants ont dressé le bilan des recherches portant sur l’effet du vin sur la santé chez les individus âgés de 65 ans et plus.

Pour débuter avec un point historique sur l’histoire du vin en Europe, Jean-Marc Orgogozo rappelle que la découverte et la fabrication des boissons alcooliques par l’homme remonte à 9-10 000 ans et que le vin lui-même aurait était découvert en Iran il y a 7 400 ans, avant d’être transmis à la Grèce puis aux romains et aux étrusques. Les Gaulois quant à eux, auraient commencé à en produire eux-mêmes il y a environ 3 000 ans. Jean-Marc Orgogozo évoque également la relation entre la diminution du risque de maladies cardio-vasculaires et cérébrales, en évoquant le fameux paradoxe français, découvert en 1991 par Serge Renaud. De ce dernier découlèrent des recommandations publiques, suggérant une consommation de 2 à 3 verres de vin par jour en prévention de l’athérosclérose (perte d’élasticité des artères due à la sclérose). Retour de balancier à partir des années 2000, notamment en réaction aux phénomènes de consommation massive d’alcool chez les jeunes – l’affreux « Binge drinking » – qui posent de sérieux problèmes de santé publique. Le chercheur conclut en affirmant que les effets de l’alcool sont certes néfastes jusqu’à 35 ans… mais qu’ensuite la courbe s’inverse. Enfin, une bonne nouvelle concernant notre avancée en âge.

Le vin comme élément central de la culture et du mode de vie de nos sociétés

Si l’existence d’une culture française fait actuellement débat, le lien entre vin et culture, lui, est bien établi ! Le neurologiste Jean-François Dartigues ouvre son propos sur une note artistique, avec une analyse du tableau Le verre de vin de Vermeer, qui représente une jeune femme buvant un verre de vin, tandis qu’un homme cherche le moyen de lui en servir un autre. Par la fenêtre arrive la lumière et sur celle-ci on peut voir une allégorie de la tempérance, le verre de vin unique correspondant ainsi à un idéal pour Vermeer. Un seul verre de vin pour préserver sobriété, vertu… et santé ? Ce tableau résume l’un des thèmes de cette conférence.

A l’image de cette célèbre scène de genre appartenant au patrimoine hollandais et européen, le professeur poursuit par une affirmation pleine de bon sens : la relation entre vin et santé ne peut être étudiée uniquement pour elle-même, elle doit au contraire se replacer dans le contexte particulier de ce que représente le vin dans notre société et notre culture. S’appuyant sur une étude de Vin & Société (2014), il rappelle qu’en France le vin est perçu comme un élément essentiel du repas, car doté d’une dimension de plaisir et de convivialité. Et pour le chercheur, cette qualité seule est déjà suffisante, du moment que le vin n’est pas toxique : si le vin n’est pas mauvais pour la santé et qu’il apporte plaisir et convivialité à ses consommateurs, il ne serait à la limite pas nécessaire de lui chercher des qualités supplémentaires (notamment des effets positifs sur la santé). Une idée à laquelle – soit dit en passant -, on adhère totalement chez iDealwine ;).

Une réduction du risque de maladies cardio-vasculaires et cérébrales

Jean-François Dartigues cite ensuite les résultats d’une étude de grande envergure menée sur plus de 30 ans et sur un échantillon de 4 000 personnes portant sur le vieillissement fonctionnel et cérébral. Cette étude qui débuta en 1988-1989 concernait des personnes vivant en Aquitaine. Celles-ci recevaient à leur domicile des enquêteurs dont le but était de traquer les comportements pouvant être cause de mortalité. La consommation de vin était l’un des éléments étudiés et les résultats devraient faire bondir de joie les lecteurs du Blog iDealwine : les chercheurs ont en effet établi une relation entre la consommation de vin et les performances intellectuelles (au début de l’étude). Les sujets consommant entre 1 et 4 verres de vin par jour enregistraient de meilleures performances que ceux qui ne buvaient pas du tout de vin et également que ceux qui en buvaient plus de 4 verres. Tenez-vous bien : cette étude avait conclu que consommer 1 à 2 verres par jour diminuait de 50% le risque de développer une maladie d’Alzheimer dans les 3 ans après la mesure de la consommation. Restez calmes, tout de même : avant de dégainer le tire-bouchon, notez bien que le chercheur rappelle qu’il s’agit d’une corrélation, et que l’effet protecteur en tant que tel n’a pas été démontré.

L’étude se poursuit aujourd’hui avec les personnes de cet échantillon toujours en vie. Menée par des chercheurs bordelais, elle a été validée par un chercheur américain venu à Bordeaux pour vérifier tous les résultats. C’est ensuite qu’elle fut publiée dans les revues scientifiques. Aujourd’hui, avec 30 ans de recul sur l’étude menée en Aquitaine à partir de 1988, les chercheurs confirment leurs résultats, mais montrent que sur le long terme, la corrélation entre la diminution du risque de développer un Alzheimer et la consommation modérée de vin diminue : la baisse de ce risque passe de 50% (sur trois ans) à 15% (sur 30 ans), ce qui assez logique sur le long terme et avec l’augmentation de l’âge, et d’autant plus que la consommation de vin a également tendance à baisser lorsque l’âge des individus est très avancé. De plus, si la consommation de vin est bien corrélée à la diminution du risque de développer un Alzheimer, elle ne semble cependant pas avoir d’effet sur la mortalité globale.

Tranquillisants ou vin ? Le vieux débat

Haro sur les tranquillisants ! Jean-François Dartigues fait référence à une dernière étude, menée cette fois-ci par les pharmacologues et démontrant que le facteur protecteur n°1 contre la consommation de tranquillisants (la prise de benzodiazépine, des anxiolytiques) est une consommation légère ou modérée de vin. Cette étude suggérait donc que la consommation légère ou modérée de vin avait des vertus contre le stress et l’anxiété équivalente à la prise de benzodiazépine.

Ne vous emballez quand même pas trop : Jean-François Dartigues confirme qu’on ne peut pas répondre aveuglément OUI à la question de savoir si le vin est bon pour la santé, car si une relation positive existe bel et bien, il demeure impossible de prouver qu’il s’agit d’une relation causale et non d’une relation s’expliquant par d’autres facteurs. Mais tout de même, il affirme que le vin n’est pas mauvais pour la santé cérébrale des sujets âgés d’au moins 65 ans – toujours dans le cadre d’une consommation modérée – il invite donc les amateurs de vin à en profiter pour ses effets sur le plaisir et la convivialité. Alors vieillir, oui, mais un verre à la main : nous, on trouve ça consolant, pas vous ?

Vive le régime de type méditerranéen !

C’est ensuite au tour de Cécilia Samieri de parler … régime. Après avoir rappelé l’importance des maladies d’Alzheimer, Parkinson et des AVC et surtout le rôle primordial de la prévention pour lutter contre ces maladies, ce médecin-chercheur aborde le sujet du vin dans le cadre global de la diète méditerranéenne. Elle avance ainsi qu’une alimentation saine et équilibrée de type méditerranéen, qui peut comprendre une consommation très modérée de vin, peut aider à éviter ou retarder les maladies du vieillissement cérébral.Vin-et-santé

Pour appuyer son propos, Cécilia Samieri se fonde sur de nombreuses études dont celle du physiologiste américain Ancel Keys. Menée au cours des années 1950-1960 dans pas moins de sept pays (Grèce, Finlande, Pays-Bas, États-Unis, Yougoslavie, Japon, Italie) elle vise à préciser la relation entre maladies coronaires (maladie cardiaque) et alimentation. L’étude établit une corrélation statistique entre le régime alimentaire et notamment la consommation de graisses saturées et les maladies cardiaques. C’est dans les pays méditerranéens, là où la consommation de graisses saturées est la plus faible, que l’incidence des maladies coronaires est la moins élevée. De nombreuses études ont également démontré par la suite le rôle positif du régime méditerranéen sur la santé. Vous savez bien sûr que cette fameuse diète méditerranéenne implique la consommation de végétaux (fruits et légumes), de légumineuses, d’huile d’olive et de poisson, associés à un apport modéré de viandes, de produits laitiers et de vin au cours du repas. Ce type d’alimentation privilégie les « bonnes » graisses, celles du poisson et de l’huile d’olive, en limitant la consommation de viande et de produits laitiers. Elle apporte également ce qu’il faut de vitamine D contenue dans les poissons gras (type saumon), de vitamine B grâce aux légumes à feuilles, ainsi que de micronutriments antioxydants comme la vitamine C présente dans les agrumes. Viennent s’y ajouter la vitamine E, présente dans les huiles végétales ou les fruits à coques, les caroténoïdes qui se trouvent dans fruits et légumes jaunes et rouges, et enfin les polyphénols présents dans le vin et dans de nombreux fruits et légumes. Les différentes méta-analyses existant sur le sujet prouvent les effets favorables du régime méditerranéen sur la santé, avec un risque plus faible de maladies (mortalité et maladies cardio-vasculaires). Cécilia Samieri cite également une autre étude menée durant cinq ans sur des milliers de sujets à risque de maladies cardio-vasculaires, prouvant une diminution de 30% de ces risques chez les personnes ayant suivi un régime de type méditerranéen par rapport à celles ayant suivi un régime classique. Ce type d’alimentation aurait également un meilleur impact sur la perte de poids, la pression artérielle et le cholestérol, selon d’autres études. La panacée, ce régime méditerranéen, en quelque sorte.

Vin et prévention d’Alzheimer

La même relation a été observée pour les maladies du cerveau, avec une corrélation forte entre l’adhérence au régime méditerranéen et le risque plus faible de développer des démences et Alzheimers. C’est en particulier la structure des connexions neuronales qui serait en cause (elle constitue un marqueur de la santé cérébrale) : plus l’adhérence au régime méditerranéen est forte, meilleure est l’intégrité de ces connexions. Il n’existe en revanche pas de réponse claire pour le moment sur l’existence d’une composante clef dans le régime méditerranéen (un aliment qui aurait plus d’importance que les autres). Mais quand même, les chercheurs s’intéressent particulièrement au rôle de l’huile d’olive qui apporte de bonnes graisses (lipides mono insaturés), et dont l’effet serait positif dans la prévention des cancers du sein, du diabète et des AVC. Les polyphénols, et en particulier les flavanols, très présents dans le raisin et donc dans le vin (mais aussi dans certains fruits et légumes, et en grande quantité dans le cacao et le thé), intéressent également les chercheurs au plus haut point, pour leurs effets sur les maladies vasculaires (par une réduction de la tension artérielle) et sur le diabète (par la sensibilité à l’insuline). Parmi les polyphénols, ce serait essentiellement le resvératrol qui importerait. La scientifique cite notamment une étude allemande ayant démontré le lien entre absorption de flavanols et l’activité vasculaire cérébrale de l’hippocampe (très important pour la mémoire et les facultés cognitives). Ainsi, des apports élevés en resvératrol seraient associés à une baisse importante du risque d’Alzheimer dans les 12 ans (de l’ordre de 60%). Enfin, la chercheuse conclut elle aussi en rappelant l’effet culturel et de plaisir associé au vin : en consommer – modérément s’entend – constituerait l’un des moyens les plus motivants pour surveiller son alimentation dans une optique de prévention de certaines maladies. Et là, nous ici, on applaudit des deux mains.



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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Lun 13 Mars 2017 12:57

Merci, Alex, de tenir cette revue de presse quotidienne.

Le vin et la médecine, un vaste sujet.
J'avais créé une unité d'addictologie classée niveau deux et rattachée à mon service de psychiatrie puis à mon pôle.
J'ai été confronté à des collègues pour qui boire deux verres de vin par jour était la limite maximum avant l'alcoolisme.
Je me sentais parfois un peu seul voire original avec mes conceptions ;)
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Lun 13 Mars 2017 14:32

Thierry,

Je n'ai aucune formation en médecine, mais au-delà de la quantité consommée, ne serait ce pas "l'addiction", le fait de ne pas se sentir capable de faire "une coupure" ou de s'arrêter qui est le "plus handicapant" ?

" Mieux vaut-il" ?:

- Se prendre une biture tous les w.e et ne rien boire la semaine
- Boire 2/3 verres de vin au déjeuné et au diner et cela de manière quotidienne

J'ai dans mon entourage des gens qui boivent 2/3 verres de vin Ă  tous les repas et je ne les prend pas pour des alcooliques..., lorsqu'on lit des articles, ici et la, traitant de ce sujet, on se sentirait presque tous alcoolique...

Mis à part les cas "pathologique", la réponse ne serait-elle pas plus philosophique que médicale ?, ne serai-ce pas plutôt une question de "juste" équilibre ?... je me questionne. ( je précise que cette phrase ne remet pas en question la dangerosité de l'alcool lorsqu'elle devient nocive pour la santé ).

Alex,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Lun 13 Mars 2017 14:42

Alex,

Le gros problème est que beaucoup de gens ne se rendent pas compte de ce qu'ils boivent au quotidien.
Mes patients pensaient boire de manière raisonnable et "comme tout le monde".
On faisait avec eux le bilan du quotidien:
quelques bières, quelques pastis, quelques alcool forts, du vin.
Ca ne leur semblait pas beaucoup mais on Ă©tait Ă  l'Ă©quivalent de plusieurs bouteilles de vin.

Il me semble nécessaire de toujours faire le compte exact de sa consommation pour savoir garder des limites.
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Lun 13 Mars 2017 14:47

Il me semble nécessaire de toujours faire le compte exact de sa consommation pour savoir garder des limites.


D'accord, mais ou te semble être "la limite" ( à ne pas dépasser ? ) Thierry ?

Alex,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Lun 13 Mars 2017 17:19

3 ou 4 verres de vin par jour, Ă  mon avis, si on ne boit pas d'autres alcools, Alex.
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Mar 14 Mars 2017 09:43

Merci pour ta réponse Thierry.

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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Jeu 16 Mars 2017 14:53

.
Le domaine Ponsot n'est pas Ă  vendre !
Laurent Ponsot a quitté à la mi-février de cette année le domaine familial. Il nous confirme que le domaine Ponsot n'est pas à vendre.




Nous avons réussi à joindre ce matin au téléphone Laurent Ponsot depuis l'Italie où il était en train d'acheter du matériel pour lancer sa nouvelle activité. Sans en dire plus sur les raisons de son départ à la mi-février du domaine familial, il a tenu a préciser que le domaine Ponsot (Morey-Saint-Denis - 21) n'était pas à vendre contrairement aux bruits qui circulent dans le vignoble. Créé en 1872, le domaine va continuer ses activités sous la gérance de Rose-Marie Ponsot, l'une des soeurs de Laurent Ponsot.

Laurent Ponsot va donc démarrer à Gilly-les-Cîteaux (et pas à Saint-Nicolas les Cîteaux comme indiqué dans notre article de vendredi), sous son nom : "une activité de production et de négoce", avec son fils Clément âgé de 37 ans. "Aucun investisseur, ni ami, ni autre, ne m'accompagne dans mon installation. Je suis totalement indépendant", précise Laurent Ponsot.

Les première bouteilles de la nouvelle maison "Laurent Ponsot" sortiront bientôt dans les millésimes 2015 et 2016, issues de l'activité de négoce. Toutefois, c'est à partir du millésime 2017 que les choses vont véritablement commencer. Laurent et Clément Ponsot exploiteront 3 hectares de vignes (Griotte-Chambertin, Chambertin, Clos-Saint-Denis grands crus, Chambolle-Musigny premier cru Les Charmes, Chambolle-Musigny village et Bourgogne) auxquels viendront s'ajouter des achats de négoce auprès de collègues vignerons "partenaires" qui travaillent dans le même esprit. 30 000 à 50 000 bouteilles seront produites sur le millésime 2017.

C. Tupinier


www.bourgogneaujourdhui.com


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Ven 17 Mars 2017 10:41

Merci pour l'info, Alex.

Je n'ai jamais bu les vins du Domaine familial.
J'espère que j'aurai la possibilité de goûter ceux de cette nouvelle Maison "Laurent Ponsot".
Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Sam 18 Mars 2017 11:18

.
Nelmes et Labouyrie rois des records Ă  Sancerre !
La troisième épreuve du Championnat de France de dégustation 2017 La RVF/Spiegelau, qui s’est déroulée samedi 11 mars à Sancerre, dans les caves de la Mignonne, a vu le duo Christopher Nelmes et Walter Labouyrie s'imposer brillamment.



La troisième épreuve qualificative pour la finale du Championnat de France de dégustation 2017 s’est déroulée à Sancerre dans les caves de la Mignonne, samedi 11 mars.

Avec 144 concurrents, soit 72 équipes, cette étape a battu tous les records de fréquentation du Championnat. Ils sont venus de toute la France mais également de Belgique, du Luxembourg, et d’Allemagne pour tenter de se qualifier pour la finale.

Grâce au travail remarquable de toute l’équipe de la Maison des vins de Sancerre et du BIVC (Bureau interprofessionnel des vins du Centre), cette épreuve fut un nouveau grand succès qui a permis à 5 nouvelles équipes de se qualifier au terme d’une matinée marquée par une dégustation complexe de 12 vins.

Le duo Christopher Nelmes et Walter Labouyrie, champion de France en 2013 et vice champion d’Europe a dominé l’épreuve de la tête et des épaules. Derrière, les favoris ont assuré et se positionnent dans l’optique d’une finale qui devrait tenir toutes ses promesses le 24 juin prochain à Châteauneuf-du-Pape.

> Prochaine Ă©tape le 13 mai Ă  Beaumes de Venise. Renseignements et inscriptions sur championnat.degustation.rvf@gmail.com




LE CLASSEMENT COMPLET :

1ers : Walter Labouyrie/Christophe Nelmes 119 points
2è : Pascal Piednoir /Eric Slort 106
3è : François Breteau/Maxime France 105
4è : Aurélien Valence/Jean-Luc Dantou 104
4è : Laurent Gibet/Miguel Sennoun 104
6è : Eric Fonta 103 6è : Philippe Haid/Henri Rossignol 103
8è : Philippe Keltelslegers/Filip Mesdom 102
9è : Brice Gagnage/Vincent Dulhoste 98
10è : Eric Baijot/Jérôme Labro 97
10è : Sabine Merdinoglu/Hakim Mireau 97
12è : Valentin Niro 96
12è : Sébastien Collin/Olivier Arribard 96
14è : Attila Aranyos/Alexandra Cadet 95
15è : Jacky Camus/Christian Colin 93
16è : Denis Marniesse/Hugo Boyer 92
17è : Jean-Pierre Cabocel/Philippe Saint-Martin 89
18è : Bernard Chat/Jean-Loup Guerrin 87
19è : Alain Tordjman/Adiane Bassou 86
19è : Pascal Bessard/Michel Grimaud 86
19è : Norbert Puzenat/Jean-Luc Javaux 86
22è : Arnaud Voisin/Mathieu rimasson 85
22è : Anne-Sophie Lacroix Baudrion/Cécile Castaigns 85
22è : Nicolo Marzichi Lenzi/Nicolas Varnier 85
25è : François Parado/Mathieu Charmasson 83`
26è : Didier Frayssou/ Françis Griffe 81
26è : Geneviève Latour/ Philippe Tassart 81
26è : Eric Derenne/serge Coddens 81
26è : Bruno Oechslin/Pascal Vigne 81
30è : Eric Bordas/ Frédéric Villemiane 80
31è : Dimitri Juszsyck/Julien Vedel 79
32è : Robert Rouelle/Olivier Georges 78
32è : Christine et Franck Bonnet 78
34è : Christophe Boyet/Emmanuel Olive 77
34è : Nathalie Harelier/Pierre Flahaux 77
36è : Olivier Meunier/Gilles Amherdt 76
36è : Didier Sanchez/ Philippe Ricard 76
36è : Jean-Claude Deluc/ Philippe Heriaud 76
39è : Hervé et Zaiah Amman 74
40è : Jean-Christophe Berthelot/Denis Fonknechten 73
41è : François Martinez/Hervé Cuzon 72
40è : Richard Duhautois/Jean-Christophe Le Got 72
41è : David Bonhé/Amaury Bartiaux 71
44è : Jean Aigrot/ Michel Converset 70
45è : Olivier Rotiers/Philippe Berger 69
45è : Sylvain Boutin 69
47è : Michel Zawada/Bruno Creugny 64
47è : Ambroise Pascal/Jérémy Boubert 64
49è : Jules Lamon/Gilles Durand 63
50è : Jules Hoffelt 62
51è : Rémi Levasseur/Jean-Michel Perrussan 61
51è : Pierre Rey/ Marc Lignac 61
51è : Mathieu Virlée/Xavier Grégoire 59
54è : Lionel Plazer/jean-Charles Dignac 57
55è : Philippe Escapat/Cyrille de Beaucorps 56
55è : Philippe Landrin/Jean-Marc Guillaume 56
55è : Delphine Choulet Pierre-Yves Challier 56
58è : Rémi Dubois/Romain Garcia 55
59è : Emilie Porcher/Fabien Lapeyre 52
60è : Remi Lorenzi/Thierry Fortesa 49
61è : Luiz Batistello 48
62è : Jean-Luc Chauvet 46
62è : Maryse Bonnot/David Russier 46
62è : Ronny Zuffrano/Julien Medrinal 46
65è : Hervé Bidoire/Pierre Pacaud 45
66è : Laurent Chollet/ Frédéric Junge 45
67è : Nicolas Remy/Pierre Hatte 35
68è : Fabrice Zoménio/Michel Marc 31
69è : Michelle Delavenne/jean-Marie Gros 27
70è : Nicolas Hestin/Vianney Gerigeon 27
71è : Jean-Louis Gadet/Paul Demazeau 21
72è : Philippe Larzul/Jean-Michel Jacout 11


LES VINS DÉGUSTÉS :

Blancs Vin N° 1 :
CĂ©pages : pinot noir 40% pinot meunier 40 % chardonnay 20%
Appellation : champagne
Producteur (Château ou domaine) : Laurent Benard
Nom de la cuvée : Vibrato
Millésime : 2013

Vin N° 2 :
CĂ©pages : Bianco Gentile
Appellation : Vin de France
Producteur (Château ou domaine) : Clos Alivu
Nom de la cuvée :
Millésime : 2014

Vin N°3 :
CĂ©pages : marsanne 60 %roussanne 40 %
Appellation : Faugères
Producteur (Château ou domaine) : Château des Estanilles
Nom de la cuvée : Inverso
Millésime : 2015

Vin N° 4 :
CĂ©pages : sauvignon
Appellation : Sancerre
Producteur (Château ou domaine) : Alphonse Mellot
Nom de la cuvée : Génération XIX
Millésime : 2014

Vin N° 5 :
CĂ©pages : gewurztraminer
Appellation : Alsace Gd cru Altenberg de Bergheim
Producteur (Château ou domaine) : Cave de Hunawihr
Nom de la cuvée :
Millésime : 2015

Vin N° 6 :
CĂ©pages : pinot noir
Appellation : Coteaux Bourguignons
Producteur (Château ou domaine) : Louis Latour
Nom de la cuvée : Les pierres dorées
Millésime : 2015

Vin N° 7 :
CĂ©pages : pinot noir
Appellation : Sancerre
Producteur (Château ou domaine) : Domaine Vincent Pinard
Nom de la cuvée : pinot noir
Millésime : 2012

Vin N° 8 :
Cépages : syrah 50 % cabernet sauvignon 28 % mourvèdre 22 %
Appellation : IGP Bouches du RhĂ´ne
Producteur (Château ou domaine) : Villa Minna vineyard
Nom de la cuvée :
Millésime : 2011

Vin N° 9 :
Cépages : grenache 90 % syrah 8 mourvèdre 2
Appellation : Châteauneuf-du-pape
Producteur (Château ou domaine) : Domaine de l’Abbé Dine
Nom de la cuvée :
Millésime : 2014

Vin N° 10 :
CĂ©pages : merlot 75% cabernet franc 25 %
Appellation : Saint Emilion grand cru
Producteur (Château ou domaine) : Château Tour de Yon
Nom de la cuvée :
Millésime : 2012

Vin N° 11 :
CĂ©pages : carignan 45% syrah 30 % grenache 25 %
Appellation : Fitou
Producteur (Château ou domaine) : Les vignerons de Cascastel
Nom de la cuvée : F
Millésime : 2014

Vin N° 12 :
CĂ©pages : chenin
Appellation : Coteaux de l’Aubance
Producteur (Château ou domaine) : Domaine de Montgilet
Nom de la cuvée : Les trois schistes
Millésime : 2014


www.larvf.com


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Thierry Debaisieux » Sam 18 Mars 2017 21:34

Ca me fait plaisir de voir à des places honorables le nom d'amateurs dont j'aime lire les notes de dégustation :)
Bien cordialement,
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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 19 Mars 2017 13:46

.
Sauvignon : un trophée en l’honneur de Denis Dubourdieu
Le Concours Mondial du Sauvignon vient de créer un Trophée Spécial Denis Dubourdieu. En hommage à ce grand homme, il honore le vin qui représente la plus pure expression du cépage sauvignon. La 1ère récompense va à un vin autrichien de Skoff Original.




Le cépage sauvignon fait partie des dix principaux cépages plantés dans le monde. On le connaît bien à Bordeaux et dans la Loire, Touraine et région de Sancerre. Il fait la gloire de la Nouvelle Zélande, prospère dans le nord de l’Italie et s’implante au Chili. Mais c’est l’Autriche qui décroche le 1er Trophée Spécial Denis Dubourdieu, au terme de la 8è édition du Concours Mondial du Sauvignon.


L’Autriche à l’honneur avec le 2015 de Skoff Original


Le vainqueur est un sauvignon 2015 de Styrie, le vignoble le plus méridional d’Autriche dont le climat frais convient particulièrement au sauvignon, qui y est de plus en plus planté : sauvignon blanc Kranachberg 2015 de Skoff Original, un domaine familial réputé de la charmante commune de Gamlitz.
Créé par l’ODG (organisme de gestion) des Bordeaux et Bordeaux Supérieurs en collaboration avec le Concours Mondial de Bruxelles, le Concours Mondial du Sauvignon s’était choisi Denis Dubourdieu comme parrain dès sa création en 2010. Cet agronome-œnologue, né à Barsac, au cœur du vignoble des grands blancs liquoreux de Sauternes et Barsac, a révolutionné les techniques de vinification et d’élevage des vins blancs à Bordeaux. Il disparut prématurément en 2016, après une carrière bien remplie d’enseignant à l’Université de Bordeaux, de chercheur, de producteur avec son fameux Clos Floridène, et d’œnologue-conseil, à Bordeaux, en Alsace et bien plus loin.


Le sauvignon sait aussi vieillir


Parmi les « â-côtés » didactiques de la compétition 2017, les 65 dégustateurs jurés ont eu l’occasion de constater que le cépage sauvignon, connu et apprécié pour son caractère aromatique, sa fraîcheur et donc sa facilité à être bu très jeune, savait aussi vieillir. Au château Le Grand Verdus, vaste domaine familial, pionner d’un certain renouveau de l’entre-deux-mers dans les années 80, une mini-verticale a montré une forte personnalité dans son 2010, parfaitement épanoui et nuancé. Le 2013 faisait bonne figure face au 2016, bien qu’issu d’un millésime plus difficile (mais surtout pour les rouges). Quand au 2008, il divisait. Sûr qu’il n’était pas fatigué. Certains dégustateurs étaient décontenancés par son originalité par rapport aux sauvignons jeunes. Mais la plupart appréciaient sa complexité, sa puissance, ses parfums empyreumatiques. Et sa capacité à accompagner des plats de caractère, de terre comme de mer.

Les résultats du Concours Mondial du Sauvignon, qui réunissait 850 vins en provenance de 20 pays différents, seront annoncés le mardi 21 mars au salon Prowein de Düsseldorf.


www.terredevins.com


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Re: Audio, vidéo, presse

Messagepar Lalex » Dim 19 Mars 2017 13:56

.
Ĺ’notourisme : plus de 10 millions de visiteurs en France en 2016

Image

Les chiffres de l’œnotourisme français en 2016 sont sortis, et ils sont très bons. Un véritable plébiscite pour la filière grâce à une progression de 33% depuis 2009 et une clientèle internationale en forte progression.




En France, les régions viticoles s’affirment comme de grandes destinations touristiques, participant à l’attractivité du territoire français qui demeure la première destination touristique au monde depuis les années 1990, malgré des chiffres en baisse en 2016 (Entre 82,5 et 83 millions de touristes étrangers, contre 85 millions enregistré en 2015). L’œnotourisme aurait concerné 10 millions de visiteurs en 2016, pour un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros selon les estimations d’Atout France1. Selon les mêmes sources, environ 19 % du budget consacré l’œnotourisme serait dédié à l’achat de vins (soit 240 € sur une enveloppe moyenne de 1 256 €).

Ce chiffre met en lumière une belle progression de l’œnotourisme ces dernières années, puisqu’ils n’étaient que 7,5 millions à venir découvrir les vignobles français en 2009. C’est évidemment une très bonne nouvelle pour la viticulture française puisque les visites de domaines ont évidemment un impact direct sur les ventes de vin.

Une clientèle étrangère en forte progression :

Sur les 10 millions de visiteurs, 5,8 millions sont des français (soit 58%). La clientèle étrangère représente donc 4,2 millions de visiteurs (42%), aux premier rangs desquels les Belges (27% de la clientèle étrangère), les Britanniques (21%), les Allemands (15%), les Néerlandais (11%), et les Américains (4%). La clientèle étrangère est d’ailleurs celle qui a le plus progressé : +40% depuis 2009, contre +29% pour la clientèle française. Une nouvelle clientèle, plus lointaine et notamment asiatique, se développe également.


Image

Les vignobles de Bordeaux, Champagne, Alsace et Bourgogne en tête des destinations d’œnotourisme


Les destinations les plus prisées sont sans grande surprise Bordeaux (18%), la Champagne (17 %), l’Alsace (17 %), la Bourgogne (16 %), la vallée de la Loire (13 %), la Provence (12 %) et la vallée du Rhône (12 %). A noter que le total du pourcentage de visiteurs dans les différentes régions est supérieur à 100 puisque certains visiteurs se rendent dans plusieurs vignobles.

L’œnotourisme peut regrouper des activités variées allant de la visite des vignes et des chais, à la dégustation, en passant par les musées du vin, des circuits de ballade à travers les vignobles, des ateliers de création de sa cuvée, des conférences …

Tout cela tend à démontrer, une fois de plus, l’importance du vin en France, tant du point de vue de la culture, du patrimoine, que du point de vue économique avec ici le rôle majeur de l’œnotourisme dans l’attractivité de la France.



1 Les estimations d’Atout France se basent sur une définition des œnotourismes comme des visiteurs consacrant tout ou partie de leurs vacances à découvrir un vignoble où ils ne résident pas


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