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[Hugo B.]

Je ne résiste pas à la tentation d’ouvrir déjà cette rubrique et tient à vous rassurer, j’animerai bien cette année encore la campagne

Un premier article : quand auront lieu les primeurs de Bordeaux 2023 ?

https://www.larvf.com/quand-ont-lieu-les-primeurs-de-bordeaux-2023,4808443.asp

[Hugo B.]

Quelques mots sur ce millésime par la machine médiatique:

https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2022/11/02/bordeaux-vers-un-millesime-2022-exceptionnel.html

Une petite musique se fait entendre dans les chais du Bordelais, celle annonciatrice d’un millésime 2022 exceptionnel. Après des vendanges rêvées, même si la quantité sera un peu moindre, la qualité promet d’être historique. Après les fermentations, à l’heure où se terminent les soutirages, le millésime est déjà spectaculaire en terme de toucher de bouche, de tannins, de couleur…

https://www.larvi.com/bordeaux-avis-dexpert-sur-le-millesime-2022/

https://www.terredevins.com/actualites/bordeaux-tendances-pre-primeurs-du-millesime-2022

De quoi vous donner le vin à la bouche

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Cornélie c’est très beau

[Hugo B.]

Ce sera sympa de partager l’offre dès qu’elle sera disponible Jean-Pierre

Amitiés,

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Je transmets à Patrick

[arno85]

Quelques mots sur ce millésime par la machine médiatique:

https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2022/11/02/bordeaux-vers-un-millesime-2022-exceptionnel.html

Une petite musique se fait entendre dans les chais du Bordelais, celle annonciatrice d’un millésime 2022 exceptionnel. Après des vendanges rêvées, même si la quantité sera un peu moindre, la qualité promet d’être historique. Après les fermentations, à l’heure où se terminent les soutirages, le millésime est déjà spectaculaire en terme de toucher de bouche, de tannins, de couleur…

https://www.larvi.com/bordeaux-avis-dexpert-sur-le-millesime-2022/

https://www.terredevins.com/actualites/bordeaux-tendances-pre-primeurs-du-millesime-2022

De quoi vous donner le vin à la bouche

elle annonciatrice d’un millésime 2022 exceptionnel.

J espere que ca annonce pas une grosse poussée au niveau des prix.
Encore present cette annee aussi hate que ca commence

[Hugo B.]

Idéalement une baisse de l'ordre de 20 à 30% comme en 2019 rendrait la campagne hyper attractive, surtout qu'il y a du volume en 2022.
Mais je pense qu'on aura plutôt une baisse de l'ordre de 5 à 15% selon les crus.
Les bordelais doivent vendre et une augmentation irait à contre-sens de la conjoncture actuelle liée aux incertitudes géopolitique.
Il y aura des belles affaires, et je pense regarder sérieusement du côté de St-Emilion pour ma part

Amicalement,

[Hugo B.]

Bon ben oubliez mon précédent commentaire, on va se prendre une bonne augmentation dans les dents
Voici la newsletter de Quarin, préparez les talbins les amis car voici le millésime du millénaire
J’ai même cru à un poisson d’avril... mais non

Bordeaux Primeurs 2022 : le moelleux du 1959, la puissance tannique du 1961
Oubliez le 2003, oubliez le 1982 !

Bordeaux, le 7 avril 2023

Tout est dit dans le titre !
Depuis plusieurs jours, je cherche à résumer la hiérarchie de mes sensations pour vous alerter sur ce qui se passe dans les verres. Au début un doute apparaît puis les mêmes sensations se répètent inlassablement ! Je l'avais remarqué dès octobre en goûtant les premiers lots, poussé par ce que j'avais vu de la belle tenue des vignes. Mais je n'imaginais pas des résultats aussi grands. Aujourd'hui toutes les références connues sont dépassées . Sans explication logique ou scientifique devant la provenance d'une telle qualité beaucoup reconnaissent humblement leur désarroi. Où la vigne a-t-elle été chercher tout ça dans de telles conditions climatiques ?

1/ C'est factuel et unique : 80 % des vins que je goûte sont les meilleurs jamais faits.

2/ Cheval Blanc ne trouve aucun lot pour faire du second vin, ni Corbin. Le constat est général. A quoi bon faire du second vin de la qualité d'un premier ? Comment choisir le moins bon quand toutes les références sont bousculées dans les parcelles charnières. En principe, on prend les tannins les moins mûrs, les plus verts, les plus rigides. Où sont-ils ?

3/ Jamais les nez n'ont autant senti les fruits noirs, rive gauche comme rive droite, y compris en vendangeant tôt.

Imaginez partout un 2016 à la couleur noire, une présence fruitée pure, avec plus de milieu de bouche, une sucrosité record, un toucher huileux et une puissance tanique forte sans pour autant sentir le tanin.

4/ En bouche, toutes les attaques sont soyeuses, veloutées, grasses. Au bout de 4 à 5 secondes arrive une sensation inédite : les vins gagnent une énorme sucrosité. Ils prennent alors une autre dimension jusqu'en finale, puissants, amples, franchement huileux, très fruités et longs, sans écoeurement. Ce descriptif est identique rive droite comme rive gauche. Alors que les degrés d'alcool atteignent les 15° rive droite et se situent entre 13°5 et 14°2 rive gauche, j'ai d'abord cru que cette sucrosité était liée au fort taux d'alcool. Or, elle existe aussi rive gauche. Finalement, je comprends qu'il s'agit d'une typicité du millésime bien en phase avec la sensation de fruits noirs exprimée au nez.

5/ Toutes les finales sont profondes et le tannin possède une enveloppe aromatique et tactile très élevée qui le recouvre sans arrêt. Personne n'a cherché à extraire, prudent devant cette qualité de vendange si anachronique. Les tanins sont venus d'eux-mêmes. Les indices IPT sont très élevés, y compris en ne pratiquant que peu de remontage ou uniquement de l'infusion. C'est une indication majeure sur la maturité des raisins, le bel effet de la contrainte hydrique et le potentiel de qualité.

6/ Les cépages les plus réussis.
Rive droite : le merlot et le cabernet franc.
Les fonctionnaires qui après les feux de l'été, la chaleur, la sècheresse ont de suite plaidé pour un changement de cépages à Bordeaux y seront pour leurs frais. Le merlot rive droite est merveilleux sur les zones appropriées. Le cabernet franc est royal et en augmentation dans les assemblages.
Rive gauche : le cabernet sauvignon, le petit verdot.
Les arômes floraux, la fraîcheur aromatique et la complexité du cabernet sauvignon associée à une sensation de pulpe élevée émerveillent. Grand petit verdot ! Comme souvent, les merlots sont moins racés.

7/Les pH : ils sont bas rive droite sur les meilleurs terroirs. Ils équilibrent parfaitement la richesse en alcool. Ils sont plus élevés rive gauche pour le cabernet sauvignon. Voilà qui graisse les vins en bouche malgré un degré d'alcool plus bas.
Bien sûr sur les zones plus fragiles, plus sableuses, plus chaudes, le merlot aura été acidifié. Bien entendu, avec des pH plus hauts rive gauche (3.8), les vins seront à surveiller pour éviter toute déviation. Cependant, les bons crus n'ont jamais été aussi bien équipés et les techniciens jamais aussi bien formés pour contenir tout dérapage.

8/Les sols : très grande réussite sur l'argile et le calcaire. Et même des zones froides. Variations plus importantes sur les sols de graves sèches pour raison de blocage, sauf approche culturale disruptive.

9/Les volumes : ils sont très variables et sauf exception (Clos Manou- Corbin) ils ne feront le bonheur de personne ! Certains ont beaucoup et d'autres peu avec des variations entre 52 hl à 21 hl dans de nombreux crus célèbres. Un peu de gel, un peu de grêle et surtout une saison sèche ont réduit les rendements malgré une belle sortie de grappe et une floraison sans embûche. En 2022 le poids des baies est historiquement faible. Moins de 1 g pour le cabernet, autour de 1,15 g pour le merlot. Jamais les cuves n'ont autant contenu de matière solide et si peu de jus. Il n'y aura pas assez de vins pour tous. Les frustrations commerciales seront sévères.

10/ Et pour conclure
Alors que le bordelais traverse une crise sociale profonde dans les crus d'entrée de gamme, que les 2020 réputés et redégustés en bouteilles n'attirent pas plus que ça, dans les chais des crus appliqués, célèbres et Outsiders, sommeillent des trésors. Heureux ceux qui le comprendront.
Pour les vins dont je vous parle régulièrement en bien et d'autres qui montrent des signes constants d'amélioration, ma recommandation est simple : il faut tout acheter et le plus vite possible. Pour d'autres une sélection attentive s'impose. La confiance n'exclut pas le contrôle !

[Hugo B.]

Je vous transmet également les premiers commentaires de Fine+Rare en anglais.
Soyez assurés que vous recevrez toutes les informations en temps et en heure par votre serviteur


The 2022 vintage may only just have made it into the winery, but it’s already one for the record books. “Unique”, “historic”, “completely new”, “extreme” – the growing season brought never-before-seen conditions to Bordeaux. And producers are clearly excited about the potential of the year.

Pierre-Olivier Clouet (Technical Director at Ch. Cheval Blanc) explained how the region had experienced dry periods before – pointing to 1976 as an example –but never before had they seen practically no rain from budbreak to harvest. This drought, combined with the heat (with four heatwaves bringing temperatures of up to 40˚C), was remarkable and made for unprecedented circumstances. He believes that the consistent dryness was key, with the vines having to self-ration from the start of the season to survive. Indeed, the winter was relatively dry, with 200 rather than the normal 400mm.

At Ch. Margaux, Bascaules noted that younger vines (those under 10 or 15 years old) suffered most – not having the deep roots of more mature plantings. At Cheval Blanc, they noted that it was especially those younger vines on less water-retentive gravel and sandy soils that struggled. With the high temperatures, some producers reported vines shutting down, while others said it wasn’t an issue.

With the hot, dry conditions the crop was small – with tiny, thick-skinned berries. Pouthier at Carmes highlighted just how small they were – with Merlot around 1g versus 1.3-1.4 normally, while Cabernet came in at 0.-0.9g versus the normal 1.2. Carmes’s yields were down about 20%, at around 35hl/ha on average. At Cheval Blanc, they managed 30hl/ha – the same level as 2021, while at Ch. Margaux it was one of the smallest crops for a long time, with a measly 25hl/ha on average (less than 2021, 2020, 2019 or 2018). Yields tended to be more generous on plots with clay subsoils, although Durantou Reilhac found that their vines in Pomerol and Lalande-de-Pomerol suffered more than those in Saint-Emilion and Castillon, with their volumes reduced by at least a third.

[Hugo B.]

Quelques informations supplémentaires provenant de la critique américaine. Jeff Leve et William Kelley ont débuté leurs dégustations et confirment que l’on a affaire à un grand millésime même s’ils sont moins dithyrambiques que Quarin. On n’est pas sur un remake de 2003 notamment pour 2 raisons : la première étant le travail à la vigne, alors que l’effeuillage était de rigueur en 2003 les vignerons ont laissé les feuilles pour faire de l’ombre en 2022. L’autre raison concerne les températures nocturnes qui étaient plus fraîches en 2022 et ont permis de meilleurs équilibres sur ce millésime.
Au cuvier l’infusion a été de mise vu les grosses concentrations. Comme disait Quarin, ce sont des petites baies très concentrées qui sont entrées dans les chais.

Quelques échos sur un grand Leoville-Poyferre mais aussi Smith Haut-Lafite.
Les critiques craignent une augmentation des prix du type 2009. À savoir également que la législation a changé et que désormais l’acheteur payera la TVA dès l’achat au taux en vigueur. Ce qui est déjà le cas en Allemagne par exemple à 19%.

Pour finir pour ceux qui seraient intéressés par Ausone nous avons déjà le commentaire de la Ferrari de la dégustation mister
Suckling : “very flamboyant and fruit forward yet nicely framed with fine tannins and acidity.“
Mais je n’ai pas la note qui doit se situer entre 99 et 100

Il me tarde que cette campagne soit lancée, au moins pour voir les prix stratosphériques surtout avec la TVA appliquée. Heureusement je n’ai pas de naissance

[Hugo B.]

Quelques nouvelles du front :

James Suckling nous dit qu’il n’a jamais dégusté un tel millésime depuis qu’il fait les primeurs, c’est à dire 1983.

Côté américain on est plutôt sceptique.

Un millésime qui va diviser

[Hugo B.]

Ce matin je viens vous apporter des nouvelles de Matthieu Bordes, directeur technique de château Lagrange à St-Julien.

En 2022 ils ont produit seulement 40% de grand vin.
L'assemblage comporte le plus grand taux historique de cabernets sauvignons et se compose de la manière suivante :
12% Merlots
86% Cabernets sauvignons
2% Petits verdots

Les petits rendements s'expliquent par le fait qu'en été ils ont eu 31 jours durant lesquels les températures ont été supérieures à 30 degrés.
Le millésime est précoce, les vendanges ont débuté le 8 septembre pour s'achever le 30 septembre. Puissance et richesse sont les caractéristiques du millésime. Les baies de cabernets sauvignons sont les plus petites jamais récoltées au domaine avec un poids inférieur à 0,8 gramme par baie ! Les peaux sont épaisses. Malgré tout les degrés sont contenus et l'acidité est bien là pour équilibrer le vin. Au nez cassis et griottes dominent sur des notes poivrées.

Bonne dégustation à ceux qui pourront se rendre sur place

[Hugo B.]

Une analyse de la climatologie du millésime par la miss Jancis Robinson :

https://www.jancisrobinson.com/articles/bordeaux-2022-weather-and-crop-report

En anglais par contre

[Hugo B.]

De quoi calmer vos ardeurs et cela me vaudra peut-être des blâmes mais ce n’est pas grave on est transparents ici.
Voici ce que William Kelley pense de ce millésime alors qu’il déguste encore les vins (je vous traduis directement en français) :

C’est un millésime hétérogène!
Il y a de vrais grands vins, et aussi des ratés. Les différences entre les terroirs, les approches culturales et les stratégies de vinification sont particulièrement mises en relief.
Le choix des dates de vendange et peu d’extraction au chais me semblent être les clés du succès sur ce millésime.
Celui qui vous dit qu'il s'agit partout d'un grand millésime n'est clairement pas très sensible à la qualité des tanins ou à la surmaturité. Mais, comme je l'ai dit, il y a aussi de grands vins - et pas seulement les crus classés les plus chers!


Amicalement,

[Hugo B.]

Chateau Margaux titre à 14.6% sur 2022...
Pour comparer en 2018 il titrait 14.0%.

Je pense que j'irai davantage sur la rive droite sur ce millésime et Pessac-Léognan.
Enfin si les prix ne grimpent pas trop car on sait déjà que ca va augmenter vs 2021.

[Hugo B.]

La présentation à l'UGCB de nombreux crus, chaque domaine y va de sa petite vidéo comme tous les ans :

https://www.youtube.com/@uniondesgrandscrusdebordea225/videos

les vidéos datent déjà de 3 semaines, désolé pour ce retard

[Hugo B.]

Une qualité exceptionnelle selon la Ferrari de la dégustation mister Suckling:

https://www.jamessuckling.com/wine-tasting-reports/bordeaux-en-primeur-report-astonishing-2022-sets-a-new-benchmark/

[Hugo B.]

Quelques mots de la part du négociant chateaunet/ duclot

Le millésime au goût de victoire

Une victoire de la vigne qui a montré sa résilience face à une climatologie hors norme. Si elle a su résister à de longs épisodes chauds et secs, elle a bénéficié de nuits fraiches qui, contrairement à l’été 2003, ont préservé les acidités. D’autre part, les vignerons, forts de leur connaissance des terroirs, ont su également s’adapter afin de produire des vins pleins d’éclat et d’élégance.
La singularité de ce millésime réside dans le paradoxe de vins puissants mais délicats, à la richesse domptée par la finesse des tanins et la concentration alcoolique contrebalancée par de belles acidités.
En rouge, les vins sont certes denses, mais remarquables par leur harmonie. La climatologie subie s’est transformée en une alchimie : la chaleur et la sécheresse favorisant respectivement la suavité des alcools et la concentration tannique, et les nuits privilégiant une formidable fraîcheur.
Les blancs sont une belle surprise : le millésime s’exprime davantage dans l’aromatique complexe que dans la matière. Ils sont sans doute volumineux, mais les vignerons ont déployé tout leur savoir-faire pour conserver l’acidité, vectrice de « buvabilité ».
Côté liquoreux, les vignerons du Sauternais ont eux aussi eu leur lot de craintes… et pourtant ! Si le botrytis s’est développé très tardivement, la récolte est de grande qualité, avec des aromatiques exceptionnelles et une grande perspective de garde.

Les volumes des millésimes récents ont été impactés, souffrant de conditions météorologiques souvent extrêmes. Le gel, la chaleur ou encore la sécheresse n’ont pas épargné le vignoble bordelais ces dernières années. 2022 sera une fois de plus caractérisé par sa rareté, les épisodes caniculaires ayant eu raison des quantités produites.

« Excessif dans sa climatologie, le millésime 2022 semble avoir produit des vins étonnamment équilibrés et harmonieux, tanniques mais pulpeux, préservant une fraîcheur et un éclat typiques des grands Bordeaux. Comme toujours, c’est le vieillissement qui permettra de révéler leur potentiel réel, mais à ce stade ils apparaissent particulièrement prometteurs et littéralement exceptionnels. »
Axel Marchal, oenologue.

[Thierry Debaisieux]

Merci pour toutes ces informations, Hugo.
Malheureusement, à mon âge, je ne peux plus en profiter pour organiser des achats

Amitiés,

[Hugo B.]

Bonjour Thierry,

je référencie ici les informations afin de les centraliser pour celui qui serait intéressé par des achats en Primeurs.
Pour les achats je pense que, comme beaucoup, je vais passer mon chemin.
La machine médiatique est en route et nous indique, une fois encore, que c'est un millésime du siècle, que les quantités sont infimes et qu'il n'y en aura pas pour tout le monde.
Mais que bien sûr il faudra accepter une augmentation conséquente des prix.
Pendant ce temps-là des anciens millésimes, tout aussi qualitatifs, commencent à être bradés pour faire de la place.
Rien de neuf sous le soleil, à part pour les châteaux spéculatifs (si il y en a encore dans les temps qui courent qui pensent qu'ils deviendront riches en gardant des bouteilles en cave) et ceux qui auront vraiment produits en toute petite quantité l'achat primeurs ne présente plus aucun intérêt.

Amitiés