Bonjour Ă tous,
Tout d'abord désolé Jean-Luc, j'ai mis un peu de temps à compléter ton article.
Plein de superbes domaine étaient présent à cette dégustation, une fois de plus on ne peut que admettre que la Savoie (comprenant le Bugey et l'Isère) est une région que nous devrons continuer à suivre dans les prochaines années.
Jean-Luc a abordé plein de thématique, je préfère dans un premier temps parler des sujets "positifs" mis à part si vous me donner plus d'informations sur ceux négatifs.
On va débuter par mon coup de coeur d'un jeune vigneron, c'est bien entendu François Galeyrand.
Il est vrai que j'avais beaucoup parlé des vins de son frère aîné car il produit des Gevrey-Chambertin et Fixin décomplexé qui sont très agréable sur la jeunesse, et ça, ça fait beaucoup de bien quand on voit des fois quelques un de ses semblable un peu moins digeste... mais bon ce post n'est pas là pour créer un débat.
L'Amigoté c'est le résultat d'une vieille parcelle d'Aligoté de 1963 élevé pendant 1 an en fût et sans soufre. C'est droit, vif, pure et en même temps ça fait preuve d'une belle profondeur, un vin dont je ne vais pas me lasser tout de suite...
L'Amimay c'est du Gamay travaillé en cuve semi carbonique, on le retrouve donc juteux, épicé avec tout de même un peu de mâche qui allonge la bouche.
En somme un Gamay qui appelle à manger dès maintenant.
Je ne devrais pas le dire par peur de mes allocations
mais bon, ses vins vont sortir courant décembre, donc préparez vous.
Marielle et Nicolas Ferrand précisent leur propos grâce à une précision sur l'ensemble de la gamme, et surtout ce côteau de la mort méritant encore 5 ans de garde avant de s'exprimer mais d'une superbe race.
Ludovic Archer me conforte dans l'idée que son Bergeron est d'un joli niveau.
Parlons du domaine du salon à mon goût,
Jean-François Quénard possède une régularité dans sa gamme à faire pâlir beaucoup de ses concurrents.
Chez les Béroux c'est un Bergeron sans froufrou, il est doté d'une superbe tension et d'une amertume qui m'a directement envie de manger.
Ce sont de ces vins qui sont très agréable sous tous les abords et qui ne demande juste à être apprécié encore et encore.
Roussette de Savoie portant le nom de sa fille qui va sans l'ombre d'un doute reprendre le domaine.
Anne-Sophie est d'une richesse et d'une belle gourmandise, grande sève d'Altesse soutenue par une tension permanente sur les vins de leur domaine.
Il manque peut-être quelques doux amers afin de me faire réveiller la nuit, mais on a déjà un certain niveau.
Sa mondeuse Elisa, vient encore me prouver que Saint-Jean-de-la-Porte n'a rien Ă envier au Coteau d'Arbin.
Joli mondeuse croquante et porté sur le fruit rouge, belle allonge et surtout une fine trame tannique bien intégré qui conditionnera le vin à une belle garde...
On terminera sur l'apothéose de ce domaine.
Son Persan est d'une grande sève, une tension exaltante qui n'a réellement d'égale dans la région. Finale longue et d'un goût de reviens-y très agréable basé sur un côté mentholé.
En bref un superbe salon avec beaucoup de haut, mais Ă©galement quelque domaine que j'ai toujours du mal Ă comprendre...