ton analyse du milieu de gamme offre un peu d'espoir aux amateurs qui ne roulent pas en berline ou voiture de luxe allemande ou italienne
Je roule dans la même voiture française depuis 17 ans, mais par contre, j'ai pu renouveler ma cave et j'ai eu finalement la chance de rentrer quelques crus bourguignons notamment les fameux Saint-Georges et Vaucrains de Chevillon, que je garde précieusement et dont j'ouvre une à deux bouteilles lors des fêtes de fin d'année.
Idem sur d'autres crus. Bon, c'est un choix personnel et tout le monde pourrait me prendre pour un fou, Ă la fois sur les vins et sur la voiture

Les prix s'affolent, mais le marché est devenu mondial, voyez pour le Jura : à part quelques domaines phares et "stars" il y a une dizaine d'années, on trouvait des vins superbes à peu de frais. Désormais, les prix ont en moyenne fortement augmenté.
La Loire monte aussi, même si on y trouve encore quelques pépites et que certains domaines (Taille aux Loups par exemple) restent raisonnables.
Les domaines bourguignons ne sont pas prêts de disparaître, tant mieux (qu'en est-il des domaines familiaux ?), mais gare au retournement conjoncturel, aux crises à venir. La situation a été magnifique depuis 20 ans, avec des profits énormes depuis dix ans. Ça ne durera pas, tout comme l'argent facile. La faillite d'un grand acteur ces derniers jours dans le monde des crypto, la remontée des taux d'intérêts, l'inflation galopante sont des signes avant-coureurs qu'il vaut peut-être mieux ne pas se couper complètement de la clientèle locale, rester fourmi, malgré l'appel des sirènes aux prix stratosphériques.
Je finis mon côté (mauvaise) Cassandre et je retourne préparer ma prochaine séance consacrée... à la Bourgogne !
D'ailleurs, Patrick, je me rends compte que j'ai loupé tes 2020, oups !

Bon dimanche