La critique est aisée, mais l'art de la critique est difficile.
Je m'amuse souvent à lire la forme que prennent les CR de certains critiques "professionnels" en dégustation.
On y trouve de tout, depuis le texte purement factuel (et quelque peu aride), à l'audace de la prose dithyrambique aux images poétiques quelque peu inattendues.
Il me semble également que chaque saison apporte son lot de nouvelles expressions dont la plupart ne durent que le temps d'une mode. Ainsi, on a longtemps été saoûlés par les nombreuses références minérales dans chaque bouteille au point qu'on pouvait se demander si, en plus d'un tire-bouchon, il fallait également s'armer d'un marteau et d'un burin pour casser toute cette caillasse..
Depuis quelques saisons, chaque fois qu'on a une météo compliquée, on nous sert le maintenant très célèbre "..cette année on a vraiment un millésime de vigneron". Un jour, les sauciers rôtisseurs auront-ils aussi leur millésime ?
Deux nouveautés épinglées ces derniers mois :
- le cru au tanin ambitieux, et
- le domaine produisant des raisins sincères.