![Sainte-Marie (Château) _ Pomerol _ 2000 _ 1.jpg](./download/file.php?id=2162&sid=2f1728a98338fa4ec0c6f85fa7a0336e)
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J'ai fait l'acquisition de ce Pomerol au salon des vignerons indépendants à Paris, il y a une douzaine d'années. J'ignore si ce domaine a été repris, car à l'époque son propriétaire me semblait arriver à un âge proche de la retraite. Je me souviens également que la dame qui m'avait présenté la cuvée (fort jolie personne, je tiens à le souligner), avait insisté sur le fait que les seules interventions sur la plante se faisaient uniquement à la bouillie bordelaise (bien que depuis cette pratique a été plus ou moins critiquée, c'est pourtant celle qui me rassure le plus !). J'avais trouvé ce vin fort intéressant sur le stand, les quelques dégustations suivantes avaient conforté cette impression, aussi m'a-t-il semblé bon de voir où en était cette ultime bouteille arrivée à l'âge que le domaine considérait comme l'apogée :
Bouchon imbibé sur 2 ou 3 dixièmes.
Robe grenat aux reflets tuilés (la robe des bons Bordeaux) !
Le nez est complexe, sur les fruits noirs alcoolisés, le sous-bois, la blague à tabac et peut-être même une pointe truffée...
La bouche est impressionnante, suzeraine, impériale, grâce à son équilibre et à ses sensations de rondeur et de persistance.
A l'époque où je dégustais surtout des Bordeaux (aujourd'hui je me suis tourné vers la Bourgogne qui me réserve des secrets différents mais d'intensité égale en rouge, car en blanc elle a plusieurs longueurs d'avance), je me serais écrié "grand Bordeaux". Je dois reconnaître aujourd'hui que ce Pomerol est une cuvée qui atteint les sphères de ce qui me semble être le meilleur dans le monde vinique : chapeau bas...17