par julien dubertret » Sam 7 Fév 2009 21:11
Le millésime 50 semble sous-estimé, c'est ce que dit Parker en tout cas. une catastrophe sur le médoc, mais une belle réussite à Saint-Emilion et surtout à Pomerol ! Tiens donc.
Dans son livre sur les Bordeaux il dit ceci :
"cela fait prés de dix ans que je n'ai pas dégusté le 1950.Aussi doux que la soie, il représentait une belle réussite dans ce millésime sous-estimé..."
Long commentaire de Broadbent:
Vignt notes. Un mauvais départ en 54 avec une bouteille boisée, mise en bouteilles pas saccone & Speed, mais agréable l'année suivante, malgré son manque de bouquet. Traversa apparemment une longue période sans évolution -"vert" et "brut" apparaissant régulièrement dans mes notes -qui dura jusqu'à la fin des années 1960, malgré une robe évoluée. Notes inégales dans les années 1970, quatre bouteilles -deux décevantes, gachées par l'acidité volatile, mise en bouteille au chateu, et deux autres encores, agréables mises en bouteilles à Bordeaux. Il avait gardé sa couleur dans les années 1980, comme en témoignent mes notes : "rouge pour son âge", "beau rubis", "étonnamment sombre", tandis que le bouquet, malgré son parfum, montrait des signes de vieillisement. Si l'on écarte les problèmes de stokage, les irrégularités sont en parties lièes à de mauvaises mises en bouteilles, sans doute trop tardives. Deux bouteilles en 1983: l'une mise en bouteille par J.Lyons, volatile, vernis, l'autre par Harvey's, un peu brute. La meilleure note concerne une demi-bouteille, mise par Corney & Barrow, robe sombre et brillante. Bouquet parfumé, élégant. Saveur exquise, mais en train de se déssecher. Dernièrement un magnum, mis en bouteille au château, riche trés ouvert, un peu trop mûr, souple, facile et un peu lactique.
en moyenne ** C'est la loterie"
voici pour monsieur Christie's!
Bonne soirée
Julien