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[Laurent Saura]

Chevalier Blanc 2007,c'est du tout bon,au niveau du 2001,sans souci

[Frédéric B.]

T’inquiètes Fred, je ne l’ai pas dégusté a l’aveugle donc mon 17 n’a pas beaucoup d’importance
J'ai d'ailleurs mis un 18 à De Chevalier blanc 2007

Moi non plus!

Et je n'ai pas goûté Chevalier blanc 2007 mais je suis tout prêt à te suivre, j'ai adoré le 2006...!

[BEN]

Palmer ne m'a pas impressionné au GT, ou alors je suis passé complètement à côté... J'ai trouvé le 2006 déséquilibré, trop marqué par l'élevage ... une déception pour moi.

Quant au 1996, et bien, si le nez était magnifique, ample et prometteur, je suis resté sur ma fin sur la dégustation. OK, la garde a affiné ce margaux, mais la longueur n'est plus là et je doute de son potentiel.

Pour moi un grand Margaux se doit d'être fin, soyeux, tendre; la vinification moderne lui va si mal ...

Non, je ne suis pas un buveur d'étiquette !

[Frédéric B.]

C'est bien là où le bât blesse pour ces "très grands" Bordeaux qui valent plus de 200 euros la quille maintenant.
Je serais prêt à risquer le coup pour une Landonne, pour un Richebourg ou un Montrachet de certains domaines, mais aucune envie d'attendre 30 ans pour savoir si le bois de Palmer s'est fondu où si ce que je trouve être un manque de matière n'était finalement que la légendaire "finesse" margalaise... Honnêtement, chaque fois ou presque que je goûte ces vins à l'aveugle, il en ressort la même réflexion: que ce soit mauvais, bon ou très bon, je n'y mettrais jamais plus de quelques dizaines d'euros. Ce qui fait que je n'achète plus aucun Bordeaux dont le prix a doublé ou triplé depuis 2004, alors que rien n'a changé dans le verre (dans le meilleur des cas).

[Didier]

D'accord avec certains d'entre vous!
PALMER m'a également beaucoup déçu au Grand Tasting. Je lui accorde le bénéfice du doute et espère pouvoir le regoûter dans ces millésimes.
Mais confirmation est pour moi, que nous sommes là devant un rapport Q/P pas très flatteur.

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Dégusté au Grand Tasting

Palmer 2006 :
le nez est très joli , la bouche est pas mal , c'est bien sans plus .......

Palmer 96 :
La robe est très marquée ,
de beaux arômes cuir / cerise à l'eau de vie
la bouche est légère , c'est le moins que l'on puisse dire : c'est plat ....
Je suis content de ne pas en avoir en cave

Château Palmer m'a souvent fait rêver mais pas là !

jpierre

[Gabas]

Ahhhhhhhhhhh, ces fameux 1996 du médoc qui se laissent désirer....
Je ne compte même plus les GCC de ce millésime qui ne se sont (à ce jour) jamais ouverts !

[Frédéric B.]

A seulement 200 euros la quille, on ne peut pas non plus demander le top de la qualité bordelaise...
Je crois que Lafite 2009 a un peu plus de matière...

[Vincent R.]

Comme les copains, j'ai dégusté ces vins il y a une quinzaine de jours.

Le 2006 ne m'a pas emballé. un joli fruit mais un boisé trop marqué en l'état. Il n'y a plus qu'à prier pour qu'il s'intègre.
Souvenir du 2005 qui avait survolé les débats lors de la dégustation des 2005 à Roques il y a quelques années. Là, rien de commun avec ce beau souvenir.

Pour 96, j'ai plus d'inquiétudes sur cette bouteille que sur les GC du millésime 96 comme le précise Gabas. Pour des Bordeaux, cela reste excessivement jeune. Autant 86 est un millésime de longue garde qui tarde réellement à s'ouvrir et qui peu légitimement faire douter que le fruit survive, autant 96 est encore un bébé.
Pour revenir à cette bouteille de Palmer 96, c'est son coté fatigué, usé, tertiaire qui m'inquiète. Paradoxalement, le 83 bu il y a quelques mois était infiniment plus jeune.
Il n'aurait été que éteint, je serais resté serein mais là, j'ai comme un doute.
Alors problème de bouteille? de Préparation? Dans tous les cas, comment un domaine aussi prestigieux et riche peut proposer à la dégustations deux vins qui se goutent si mal...? Si en plus on garde en mémoire le service ultra minimaliste, le manque de passion des gens sur le stand, c'est mal parti pour réconcilier les amateurs avec le cru.
pour avoir rencontré Thomas Duroux sur une dégustation à Pau, on est mal tombé au grand tasting. Lui, il te fait aimer Palmer même le prix

Vraiment dommage

[Frédéric B.]

Palmer mais peut mieux faire!
(désolé, c'est la fin de l'année)

[Laurent Saura]

CHÂTEAU PALMER-2003

Le robe commence à évoluer un peu,sur ses bords,mais le centre du disque est encore plein.Le nez est envoûtant:on a envie de rester dessus tellement il est ouvert.Ce nez fait très "Margaux",il est très expressif et associe aux notes de fruits noirs et aux épices,des notes classiques de fleurs.Ce fruité imposant rend l'ensemble élégant et raffiné.La bouche offre un bon volume et délivre des tannins fondus,dans un bon ensemble,assez corpulent.Parker,qui note le vin 89 points,comptait sur le temps pour densifier le milieu de bouche.Ce dernier n'est pas à la traîne,il n'y a pas de creux.C'est charnu,velouté,peut-être pas aussi puissant que d'autres millésimes,mais tellement agréable en saveurs,et aussi en fraîcheur,car le paradoxe est que ce vin,servi parmi beaucoup d'autres,reste frais dans le verre,ce qui le rend digeste et quasiment désaltérant...quelle classe!Noté 17+

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Palmer 1999

Les bouteilles se suivent et ne se ressemblent pas ..

La robe est rubis/grenat bien sombre
au nez : sous-bois , petits fruits ( mûre , myrtille ) , épices , cuir ...
l'attaque est ample , sur le fruit , de beaux tanins , une belle fraicheur , c'est long et large , sans lourdeur aucune ,
la finale est longue , finement épicée , une touche de craie ... c'est bon !

jpierre

A l'aveugle j'aurai imaginé cette bouteille plus jeune ..

[jpmt]

Château Palmer - Margaux GC - 1995
Bouteille ouverte en mars 2012
Bouchon : correct, imbibé à 20%

Robe : grenat, avec de jolies larmes.
Nez : s'ouvre lentement, sur des notes de cassis, cerise et prune.
Bouche : matière serrée et juteuse, avec du volume, assez savoureuse, avec de légers amers salivants en fin de bouche. Acidité moyenne, finale courte.
On est tout de même très loin de la sublime dentelle du 82 goûté au même âge (en 99). Le vin sera en déclin dès J+1.

16/20

Jean-Pierre

[Vincent R.]

premières impressions sur le millésime 2012 à Château Palmer

Le reflet d'un cycle.
Le millésime 2012 se caractérise par un contraste singulier entre printemps, été et début d'automne.
Le mois d'avril, particulièrement frais et humide, provoque un débourrement tardif et hétérogène. Il s'en suit une floraison tardive dans des conditions peu favorables provoquant une forte coulure sur nos plus vieilles parcelles de Merlot.

Au 15 juillet, les conditions météorologiques confirment une situation particulièrement tardive, proche du millésime 2008.

La tendance du millésime s'est véritablement inversée au coeur de l'été avec un mois d'août chaud et particulièrement sec. Toute disposée à recevoir les bienfaits du soleil, la vigne va parfaire ainsi la véraison des grappes et développer une bonne concentration phénolique dans les peaux de raisin.

Le temps s'inverse à nouveau lors de la dernière semaine de septembre. Les vendanges débutent le 1 octobre dans des conditions humides. La pression potentielle du botrytis était constante. Les faibles rendements, proches de 28 hL/ha, ont cependant contribué à maintenir des conditions saines autour des grappes.

Des cépages influencés par le millésime et complémentaires.
Les raisins ont été vendangés sains et murs. Les Merlot sont assez exubérants avec un degré d'alcool autour de 14% vol. A la dégustation, notre mémoire nous transporte vers un style proche des beaux millésimes de la fin des années 2000 comme le 2009. Les Cabernet sont droits et précis avec un degré d'alcool de 12,5 % vol. et une acidité franche.
Les fermentations malolactiques sont sur le point de débuter. Ces dernières vont permettre à l'équipe technique de compléter sa perception aromatique du millésime.

Impatients et curieux de découvrir ce nouveau venu dans la grande famille des millésimes de Château Palmer, nous attendons le début du travail d'assemblage de la mi-décembre, prochaine étape clé dans l'élaboration du millésime 2012.

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Alter Ego 2008
en magnum ouverte et épaulée la veille

La robe est rouge sombre , intense ,
le nez est sur des notes de sous-bois , de terre humide , de crème de cassis ,
la bouche est souple , ronde , de beaux fruits croquants et juteux , c'est gourmand ...
la finale est plaisante ....
Le seul bémol , à mon goût , est qu'il est encore un peu trop tôt pour en tirer la substantifique moëlle

jpierre

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Alter Ego 2008
en magnum ouverte et épaulée la veille

Je pourrais intituler le post " Alter Ego 2008 : le retour " ....
un an et deux jours après , même lieu , même équipe , toujours un casse croute

La description du dessus est toujours valable , la seule différence est que le vin est un cran au dessus : c'est bon

[thib88]

Que peux-t-on attendre d'un Palmer 1967 aujourd'hui ?

[Frédéric B.]

Vu le millésime, à mon avis faut pas en attendre des merveilles, et encore faut-il qu'il ait été conservé dans de bonnes conditions...!
C'est un 87 Parker.

[thib88]

En fait c'est un copain qui en possède 6 (années de naissance de sa femme….), lui a une bonne cave, mais comment ont-elles été conservées avant lui, ça j'en sais rien…

[Frédéric B.]

Moi, je lui donnerais un conseil peut-être fou, mais un conseil quand même: si sa femme aime les liquoreux, il revend ses 6 Palmer et il s'achète un Yquem 1967.
Un très grand moment vaudra sûrement mieux que 6 petits moments...
Sinon, il peut en goûter une et voir... il faudrait voir quels sont les niveaux, c'est le plus important pour du vin de cet âge.