par franck.v » Dim 17 Avr 2011 20:16
1999, rouge
Bouteille ouverte et dégagée à l'épaule 48 heures avant. (le verre servi pour épauler laisser présager le pire tellement c'était puissant, sur l'alcool...et peu d'autres choses).
Ce midi, avant la viande (une bazadaise aux sarments) : nez sur les épices douces, le havane, la prune (peut-être le pruneau), très puissant.
En bouche, on sent une différence avec une finesse insoupçonnée, des tanins parfaitement fondus mais perceptibles, ces épices, bref, une patte, un grain quasi intellectuel. On y reste planté assez longtemps !! je perçois une note de terre, mais dois-je reconnaître que, connaissant le vin, je me suis laissé berné par mon cerveau ?
Avec la viande (et avant la découverte de l'étiquette, enfin, pour mon père), le vin se révèle tout bonnement somptueux : pour moi, c'est le bonheur absolu. Rien ne dépasse, tout est en place. Fin, complexe, fruité et épicé, un touché de bouche sublime...bref, un classicisme qui, moi, me touche au plus au point mais qui dérangera certainement les amateurs en quête de sensations fortes.
Le bonheur de mon père, la présence de l'étiquette, la qualité du vin, la discussion passionnée qui a suivi, je le dis avec conviction : cette bouteille mérite son prix (environ 100 euros à l'époque) pour beaucoup de raisons.
Franck.