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[Winemega-Alain]

Sociando-Mallet 1996

Couleur rubis profond avec quelques reflets fauves.
Légère odeur de réduction qui s'efface rapidement à l'aération.
Arômes classiques de cabernet bien mûr, fruits noirs et bois de cèdre. Le nez s'intensifie au long du repas avec des notes plus épicées et de premières sensations empyreumatiques de vieux cuir.
Parfaitement équilibré avec du volume et beaucoup de densité. Les tannins sont encore un petit peu grossiers mais déjà bien fondants. La qualité du fruit est remarquable, mûr et d'une grande clarté. Finale élégante, persistante et expressive.
Une bouteille réjouissante aujourd'hui et au potentiel très prometteur (5 - 8 ans).

[Vincent R.]

Sociando mallet 1996

Un vin dégusté à l'aveugle en compagnie de Duhart Milon 96 et surtout d'Evelyne et Alain.

la robe est encore jeune et il m'aurait fallu un grand soleil pour tenter de déceler une note d'évolution.
Le nez est sur les fruits, bien murs, sans la plus petite note de poivron (C'est ce qui me perdra quand j'essayerai de situer ce vin )
La bouche est intense, dense, quasi explosive, avec des tannins sensibles, une sensation de vagues de fruits et de saveurs qui déferlent les unes après les autres.
Le coté rond, voluptueux de cette bouche m'a rappelé le Roc de Cambe 2001 que nous avions bu à Roques.
Alain m'ayant annoncé que je m'étais trompé de rive, l'appellation Medoc venait naturellement raison des tannins.
La longueur en bouche est exceptionnelle tout comme l'intensité et l'épaisseur de ce vin.
Plus la soirée avançait, plus le vin était à son avantage. J'aurai beaucoup aimé le revoir hier ou aujourd'hui.
Un vin d'une jeunesse insolente
Noté 17+

[Didier]

J'échangerai bien mon boulot contre le tien Vincent. (après Belledonne c'est donc la Suisse).
Amitiés

[Vincent R.]

Didier,

Quelques toutes petites années à tenir et tu auras tout le temps que tu veux.
Au souvenir de la jeunesse de cette bouteille de 96 bue avec Alain, les miennes seront juste à point pour être bues avec toi en se remémorant le superbe 1990 que nous avons bu ensemble et qui est commenté un peu plus haut.

Amitiés

Vincent

[Vincent R.]

Nos messages se sont croisés.
Je n'ai pas ton immense expérience du 1982, n'en ayant eu que 2 bouteilles et la seule dégustée ayant eu un bouchon en piteux état et un vin fatigué.

Pour ce qui est de 1990, 1996 et 2005, je te rejoins à 100%.

Je n'ose pas encore ouvrir une 2000 tant j'ai peur d'être déçu...

[Didier]

Les bons moments ne se refusant pas, j'espère que nous en aurons de nombreux ; avec toi et tous ceux que je désire ardemment connaître ; l'un des premiers sera sans doute Julien.
Amitiés à toi mon cher Vincent.

[Sébastien M]

Salut a tous je viens de mettre en carafe un sociando 2005 pour boire avec un ami tout a l'heure. Le nez est sur les fruits, en bouche les tanins sont très fins bien qu'encore un peu fermes . On a droit a une finale très très longue( ca me fait penser à une danseuse étoile sur de la musique classique). C'est ma première rencontre avec ce vin et j'avoue que c'est vraiment aussi bon que je l'attendais. Je renverrais un CR tout a l'heure si le vin a fortement évolué vu que je compte le laisser environ 3 heures en carafe avant de le boire!
A bientot
Sébastien

[Sébastien M]

Les trois heures de carafe ne l'ont presque pas fait bouger, il était tout de même un peu plus ouvert. Par contre j'en avais gardé un peu pour moi dans la bouteille et je viens de le regoûter. Le second nez est toujours sur les mêmes arômes de fruits ( certains y reconnaissent le cassis typique du cru mais mon palais n'est pas encore assez entraîné pour le retrouver), mais il est cette fois beaucoup plus développé et envoûtant. En bouche, l'acidité est presque toujours aussi présente qu'hier ce qui laisse présager un très longue garde. Comme hier la finale est longue et magnifique!
Sébastien

[Christian Rausis]

Sociando 1999

Ce qui m'a frappé d'entrée, c'est un pur fruit, genre cassis, myrtilles, un peu mentholé, des épices et du tabac, du chocolat.
Les tannins étaient fins, soyeux, un fruit très pulpeux, très élégant et long. (16,5 pts).


Christian

[fredlac]

Sociando Mallet 2002

La robe est rouge sombre, au nez il dégage des arômes de fruits noirs( Le vin a été carafé 5 heures avant le repas).
Grosse matière, il est dense et équilibré. Les arômes de poivrons murs se mêlent à des fruits noirs et la longueur est persistante. Joli vin

[Laurent Saura]

Sociando-Mallet 2006

Dégusté hier soir,après carafage,ce joli vin à la robe rubis profonde,aux teintes violacées sur les bords du disque,d'intensité moyenne.Le nez est sur le cassis,la prune et l'élevage.La bouche est ronde en attaque,mais les tannins sont un peu durs en finale.Difficile à préciser,ce dernier caractère divisent les dégustateurs:certains partent en rive droite avec un élevage encore marqué,d'autres restent en rive gauche et évoquent davantage de cabernet sauvignon que de merlot.Ils auront raison.Le vin présente une longueur acceptable.Tout devrait se fondre pour présenter davantage d'harmonie d'ensemble.Noté 15,5

[Winemega-Alain]

La taille actuelle de la propriété par rapport à celle de l'acquisition historique ( 13 hectares de graves profondes et superbes), ne serait-elle pas un frein à la qualité actuelle du Cru?

C'est un argument qui mérite d'être soulevé, ..
Moi non plus, je n'ai pas encore goûté au Sociando 2006. Cependant, comparativement à beaucoup de propriétés dans cette gamme de prix, on reste tout de même à un excellent niveau qualitatif.
La composition des sols du terroir originel de Sociando, lorsque Jean Gautreau le racheta en 1969 est, si mes souvenirs sont bons, très semblable à celui de Montrose..
Peut-être que les successeurs de Jean Gautreau relanceront un jour l'idée d'une cuvée spéciale à partir de cette parcelle? Une cuvée spéciale "Jean Gautreau" a été produite sur quelques millésimes, de 2000 à 2004 si je me rappelle bien.

[Laurent Saura]

SM 2006 est un joli vin tout de même.Je crois qu'il y a beaucoup de merlot dans l'assemblage final,et l'ensemble devrait se fondre doucement.

[Laurent Saura]

SOCIANDO-MALLET 2002

Carafé 3 heures et dégusté sur 12.
La robe est sombre,avec quelques traces d'évolution sur les bords du disque.Le premier nez est sur le cassis fraîchement écrasé,les épices,la prune et les notes assez discrètes d'élevage.Le classique"poivron" du cru n'apparaîtra que 12 heures après.La bouche est assez compacte en entrée,elle se desserre ensuite pour livrer d'abondants tannins parfaitement mûrs.La bouche va crescendo en puissance,avec une acidité parfaitement maîtrisée,qui accompagne la dégustation jusqu'en finale,où les sensations rétro-olfactives rappellent les fruits rouges bien mûrs.Le vin est persistant en bouche.Il a du potentiel et n'a pas encore atteint sa plénitude.Parker parle d'une apogée encore plus lointaine,mais le plaisir est déja là.Noté 16+

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Surprise à Sociando. Dans le plus grand mystère, le propriétaire de ce cru isolait les quinze meilleures barriques, chaque année depuis 1995.
Nous avons goûté.

Sociando-Mallet est un cru unique. D’abord parce que c’est une création récente. En 1969, jeune négociant, Jean Gautreau a acquis cette propriété de Saint-Seurin-de-Cadourne (haut Médoc). Une vaste friche de 30 hectares, avec seulement 5 hectares de vignes. « Après, la maladie du pied de vigne m’a gagné. » La propriété couvre aujourd’hui 65 hectares, dont 50 font du Sociando.

Une réussite exemplaire : si aujourd’hui on faisait un référendum dans la grande famille vinicole bordelaise, une vaste majorité serait favorable à l’inscription de ce sans-grade parmi les grands crus classés du Médoc. Sociando n’a jamais cédé aux sirènes de la mode et de la renommée. Ici, quand tous les grands voisins annoncent des rendements à l’hectare réduits, Jean Gautreau n’hésite pas à proclamer qu’il a « fait le plein ! » et que si 1 hectare de vignoble bien conduit planté à 10 000 pieds n’est pas capable de produire 60 hectolitres de bon vin, il vaut mieux rester couché !

Depuis le millésime 1995, il a décidé de mettre à part une faible partie de la récolte : « Cela représente 1 % du volume total. C’est du Sociando, mais l’élevage dure dix-huit mois au lieu de douze. Au départ, on sélectionne trois barriques par cuve en fonction des parcelles, soit 60 barriques au total. Au bout d’un an, on goûte à l’aveugle et on conserve 15 ou 16 barriques. L’assemblage aussi est différent. Depuis 1995, on s’aperçoit que le cabernet-sauvignon entre dans cette sélection pour 70 à 90 %. » (Plus que dans Sociando, où on le trouve en général à 50-55 %, complété de 40 % merlot, d’un peu de cabernet franc et de petit-verdot).

Une grande différence entre cette sélection et le vin classique de Sociando ? Pas vraiment. La cuvée Jean Gautreau l’emporte en 1997, 1998, 2000, 2004. La cuvée classique domine en 1995, 1996 (de peu), 1999, 2002, 2003 (de peu), 2005. Nous les avons classées à égalité en 2001 et 2006... Aujourd’hui, Jean Gautreau est décidé à vendre ces bouteilles qui portent son nom : « Ce n’est pas une affaire commerciale, je l’ai fait au départ pour voir ce que le vin devient à partir des parcelles. » Quelques bouteilles et peu d’élus, collectionneurs et grandes tables. Mais il reste Sociando, une valeur sûre et abordable.

La dégustation

CUVÉE JEAN GAUTREAU

14/1995 Assez végétal, note bois sec, bouche serrée, un peu rugueuse, peut-être un discret problème de bouchon sur cette bouteille.

18/1996 Chocolat, menthe au nez, bouche ronde, épicée, assez virile mais sans dureté, très persistante, des accents de pauillac.

15/1997 Très frais, épicé, de la verdeur, bouche douce, agréablement évoluée, une pointe de sec en finale, mais un ensemble très gourmand.

18,5/1998 Cacao, note truffée, bouche dense, serrée, épices, beaucoup de saveurs, grande classe.

13,5/1999 Cerfeuil, assez végétal, attaque de bouche souple, mais deuxième séquence assez sèche.

18,5/2000 Rôti, cerise confite, bouche ronde, musclée mais sans dureté, tanins onctueux et nombreux, velouté en bouche, douceur étonnante.

16,5/2001 Grillé, moka, épices, nez pas encore complètement développé, bouche moelleuse en attaque, plus tendue ensuite, fraîche, vive, jeune.

15,5/2002 Vanillé, séduisant, bouche ronde, gourmande, assez fine, souple, très beau fruit en finale.

15/2003 Fruits noirs, cerise, poivre, assez fortement épicé, rond en bouche, suave, puissant, riche, tanins vifs mais finale un peu sèche.

17/2004 Floral, cerise, encore marqué par son fruité de jeunesse, frais, élégant, bien fruité, bonne longueur.

17/2005 Boisé, épices, fruits confits, gras, plein, riche, tannique, un vin dense, peu évolué, assez massif à ce stade, fort potentiel mais très fermé.

16,5/2006 Bien fruité, fringant, les tanins sont encore peu fondus et donnent une impression de dureté, mais l'ensemble devrait bien se fondre.

Jacques Dupont
http://www.lepoint.fr

[Christian Rausis]

15/2003 Fruits noirs, cerise, poivre, assez fortement épicé, rond en bouche, suave, puissant, riche, tanins vifs mais finale un peu sèche.

Tiens. Ca me rappelle la bt de 2003 qui nous avait quelque peu déçus l'an passé et celle qui vous aviez beaucoup appréciée lors de la dégustation des 2003. Strange.

Christian

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Christian ,

comme disait Lao Tseu , le célèbre oenologue :

" La vérité est dans la bouteille "

[Christian Rausis]

La vérité est dans la bouteille

Insinuerais-tu qu'il y ait de grandes différences entre les bt de Sociando ?

Christian

[Jean-Pierre NIEUDAN]

Pas du tout , Christian ......

ces bouteilles que vous avez mal gouté , c'était entre 12 et 15 mois avant ..... notre dégustation des 2003 .

Le vin a juste bien évolué

jpierre

[Christian Rausis]

c'était entre 12 et 15 mois avant ..... notre dégustation des 2003

Ben non, c'était en juillet 2008. Tu me forces à en remettre une pour nos dégustations à l'aveugle.

Christian