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par **Patrick G** » Mar 18 Fév 2014 09:18

Corinne, qui ne buvait pas de vins avant de me rencontrer ("le vin rouge c'est âpre et amer") se met à demander maintenant, je cherche une grotte avec ours en location pour y faire séjourner ma cave.... :mrgreen:

par **Patrick G** » Jeu 27 Mars 2014 08:13

Nous arrivons à une époque où habituellement je prépare un courrier relatant les conditions de naissance du dernier millésime encore en barriques, fin Mars/début Avril, on rentre ici en Gironde dans les offres primeurs.
Mais voilà, vous qui avez pu suivre le déroulement de ce millésime 2013, surtout les vendanges et ses incessantes averses incroyables, vous avez pu comprendre que 2013 a été très compliqué.
Compliqué partout ? je ne me permettrai pas de juger chez les autres, faut goûter pour cela et avoir suivi l'évolution du millésime, à chaque dégustateur de chercher les moyens d'avoir des infos fiables, sincères et réelles....
Le bilan de ce 2013 restera à jamais gravé dans ma mémoire de petit vigneron, j'ai encore beaucoup tenté, certains diront joué avec le feu, mais quelques satisfactions seront gravées aussi , la plus belle : très peu de botrytis.
Comme quoi, moi qui découvre (8 ans c'est très court pour bien maitriser) ce monde passionnant du travail "bio", j'ai réellement savouré la résistance au botrytis alors que je n'ai fait (encore une fois) aucun traitement contre ce fléau.
L'herbe a bien joué son rôle aussi pour "pomper" une partie de cette eau tombée, bien sûr, cela visuellement n'était pas très joli mais comment faire, je n'ai pas trouvé mieux pour m'aider à emmener mes raisins vers une maturité.
Maturité? oui, laquelle?, des vendanges encore une fois où bon nombre de copains, amis, passionnés ou anonymes sont venus pour voir ce qu'est la vie de vigneron, mille mercis à tous, que de moments forts sympathiques. Revenons à la maturité, j'ai vendangé durant 40 jours, incroyable pour des vendanges de raisins rouge, souvent seul en semaine, et durant toutes ces journées, le constat était stupéfiant: les raisins étaient délavés. A force de pomper ces excès d'eau suivi de rares moments très chauds (rares sur les durées trop courtes), l'état sanitaire était lui, encore surprenant mais des degrés si faibles alors que les rendements devaient se rapprocher des 20 hl/ha. J'ai fini de ramasser, par bien sur les cabernets sauvignons, le 07 Novembre et difficile de faire mieux et il était très clair que les raisins n'étaient pas au bout de leur maturité rien qu'en voyant les rafles encore bien verte pour la plupart.

Je ne vais pas repréciser tout ce que j'ai évoqué pendant mes CR de vendanges, vous avez suivi, j'irai donc directement au bilan:
j'ai très certainement fait des erreurs durant ce millésime si compliqué climatiquement mais j'ai respecté cette philosophie et ce respect du travail Bio, le résultat sur l'état sanitaire a été plus que réussi et j'ai tenu à ne ramasser que des raisins sains. C'est avec beaucoup de sagesse, surtout vis à vis de cet amour du travail bien fait que j'ai pris cette décision

IL N'Y AURA PAS DE CORNELIE 2013

ni de second vin d'ailleurs, rien!!!!

Certains diront (ont déjà dit) que j'agissais comme un Grand Cru, le genre qui a les moyens de "sauter" un millésime (tiens curieux, certains se rappellent quand il s'agit de critiquer que j'ai passé 10 ans à Yquem), je ne le vois pas du tout comme ça, bien au contraire. La (ma) priorité est de faire des vins avant tout que j'aime et je ne me voyais pas cette année chaptaliser mes jus pour remonter de 3° (interdit autant) les CS et de 1° les merlots et proposer des vins à mes clients (dont beaucoup de copains et amis) que je n'apprécie pas moi-même.
Ramasser sans trier, tout assembler, ne pas se poser les bonnes questions, quelques mots techniques qui ne me feraient que renier ma passion, cela n'arrivera jamais.
Alors, oui, cela va devenir très compliqué pour mon avenir de vigneron mais j'ai encore à vous proposer des 2005, 2006 (qui commence enfin à s'assagir), 2007 (bientôt épuisé) 2008, 2010 et 2011, avec un peu de 2012 une fois qu'il sera mis en bouteille, on reparlera de ce dernier bientôt. Si vous avez aimé, vous savez qu'il y en a, je ne ferai pas le mendiant, c'est à moi maintenant de trouver des solutions pour que l'aventure continue.
Incident majeur direct de ne rien produire, le chai ne pourra pas commencer pour l'avoir sur place, l'évolution de Cornélie passe par là, celle de ma vie aussi surtout quand on a une si jolie vie de couple, une maison ne pourrait voir le jour qu'après la construction du chai....

En espérant que 2014 se porte mieux..

Patrick, au service de sa passion et de Dame Cornélie.

par **Sebastien** » Jeu 27 Mars 2014 14:20

10 ans chez Yquem, une démarche bio, conditionnement des bouteilles en caisse Bois, une présence précise sur les forums, autant d'éléments qui me font dire que si TOI, tu n'es pas compétent et passionné, alors qui l'est ?!

Aucune flatterie,aucune fan attitude dans les propos mais un sentiment qui je le pense est partagé par tous. Qu'on aime ou pas Bordeaux, que l'on est bien ou mal goûté tes vins, ton témoignage, loin de certaines arrogances, est exemplaire et intéressant à plus d'un titre.

- Si TOI, tu en arrives à ne sortir AUCUNE bouteille en 2013, malgré, apparemment, une vigilance et un soin de tous les instants, on peut se demander: Quid de tes voisins plus ou moins proches, plus ou moins prestigieux, qui eux, vont sortir un 2013 " médaillé...etc...sur le fruit.....petite garde mais excellent jeune..et j'en passe " ? Ca met en perspective et en question la qualité réel du millésime et surtout des éventuels vins que l'on trouverait bons en dégustation. Mais comment diable ce domaine a-t-il réussi à nous pondre un vin soyeux, rond, mûr quand Cornélie, lui, ne sort pas de vins au risque de mettre en péril son domaine. " Ma petite eeentrepriiise...connait pas la crise"...sauf en bio?

- Le BBDN ( bio/bioD/Nature) pour reprendre l'abréviation d'Eric C donc. Tu ne sors pas de vins. Mais ta déontologie et ta passion vont-elles te pousser à ne rien vendre? Ni raisin au négoce ni rien? Si oui, ce jusqu'au-boutisme respectueux en vaut-il la chandelle quand on voit les conséquences potentielles?

Ceci dit, c'est en lisant de telles difficultés et louables intentions qu'on aime le vin, même quand il ne sort pas. J'espère sincèrement que tout va aller dans le bon sens pour toi. :appl:

par **Patrick G** » Jeu 27 Mars 2014 17:12

non, rien, car le résultat de la seule cuve n'a pas donné grand chose. Décision très dure oui car elle peut entrainer plein de conséquences, surtout des mauvaises, à moi de trouver maintenant les solutions non pas les meilleures, mais les moins pires.
Il est préférable de ne mettre rien en bouteille que d'avoir une cuvée qui t'as couté un bras et que tu gardes en stock pour la prochaine montée de lamproies parce que tu ne sais pas quoi en faire.
Il faut tenir compte dans cette décision de la mesure de ma petite propriété, sans moyens, sans matériel avec juste une belle envie d'essayer de se faire plaisir en ne cherchant que le meilleur. Stupide réaction on pourrait dire car c'est la pérennité qui va rentrer en ligne maintenant, mais je tiens à regarder dans les yeux tous ceux qui veulent gouter mes vins et ne pas avoir la tête baissée comme fuir la vérité.

par **Lalex** » Jeu 27 Mars 2014 17:59

Bonjour Patrick,

Quelle conscience professionnelle, chapeau bas ! :appl:

Pourquoi ne pas revendre au négoce comme le dit Seb ?

Alex,

par **Patrick G** » Jeu 27 Mars 2014 18:53

parce que quand c'est pas bon, c'est pas bon (heu, j'ai fait Mat(ernelle) Sup pour la trouver celle-la)
et je ne travaille pas avec les négociants, je vais donc leur éviter le plaisir de me dire "non"

par **Sebastien** » Ven 28 Mars 2014 11:35

Peut-on savoir les moyens et outils qu'il t'aurait fallu pour éviter ce pire?

par **BEN** » Ven 28 Mars 2014 13:26

Patrick, je serai quand même curieux de goûter un échantillon de feu ton millésime 2013.

C'est possible de nous en envoyer

par **Patrick G** » Lun 31 Mars 2014 09:24

Pour gouter mon ti Ben, c'est trop tard, il est parti, qu'il repose en paix....
comme outil, bien quand on voit avec quoi je bosse, c'est pas simple. Bon j'aime la simplicité car la nature joue le rôle le plus important dans la production, le vin se fait avant tout à la vigne: avoir des raisins sains et ramassés à une belle maturité sans avoir bien sur 90 hl sur pieds, ce qui est très loin d'être le cas chez moi.

à la base, sur ce 2013, l'eau en excès aura joué le rôle le plus important car les raisins ont été délavés de leur sucre. La maturité des merlots a été vraiment belle, les baies se goutaient très bien sur un fruit explosif mais ramassage fait: 11.5 parfois 12°.
J'ai eu très peu de botrytis mais il a fallu faire un tri très sévère, car beaucoup de baies roses, quelques unes desséchées par le mildiou et peu de récolte sur pied. Sans compter les ravages faits par les chevreuils, ah c'est bien de faire du bio mais apparemment, ça se sait et les cons ont fait un sacré gueuleton, perte de 40% au-moins.

Il y avait tellement peu au final que j'ai du rajouter les premiers CS sur les merlots. Première chose, besoin de petits volumes pour faire une meilleure sélection, cela m'aurait permis de faire des vinifs séparées et de surement "sauver" la cuve de merlot.

J'ai mis, souvent seul, 40 jours à vendanger, jamais je n'avais vu autant, même à Yquem et de loin, la cuve en FA a donc reçu tous les jours de petites quantités de raisins. La FA a duré donc plus de 40 jours, d'où gros risque car peu fermenté chaque jour, faible dégagement de gaz, risque avec l'O2 qui pouvait donc pénétrer dans la cuve, donc gros risque de développement de volatile ou d’acétate d’éthyle.

Les CS pour les rares ramassés, avaient perdus bien plus de sucre que les merlots, jamais je n'ai vu de si faible rendements avec des vendanges terminées le 07/11 (3 semaines après le dernier à des km à la ronde) et j'ai trouvé quand même des degrés de 9.5...comme si j'avais eu 150hl/ha. A ce niveau là, très compliqué pour faire du vin.
donc pour faire simple, niveau viticole, il me manque du matériel pour bien travailler mes sols, mieux traiter car en cuivre/soufre avec un pandillard, c'est pas simple dès le moindre petit vent, de la cuverie mieux adaptés à mon travail et à mes petits rendements, de la place dans mon chai et le matériel adéquat afin de bien continuer à travailler mes cuves par gravité comme je le fait (mais actuellement, c'est quand même la galère) à coup de bac que je monte avec un gerbeur electrique et donc, sans pompe à vendange. Ensuite niveau vinifs, un chai où tu peux bien tout séparer, un pressoir plus petit (même si celui là convient très bien), mais si petit volume de cuverie, petit pressurage pour les presses qui sont en général très bonnes. Pas de machines qui certes apportent beaucoup chez ceux qui les utilisent mais que moi, je ne recherche pas comme osmoseur (concentrateur), filtres en tout genre, groupe de froid etc etc.

les moyens de se donner le plaisir de traiter tes raisins comme tu le souhaites afin de se dire "j'ai tout tenter pour donner le meilleur avec la qualité du millésime ". C'est le cas mais avec bien trop de soucis à gérer qui se sont multipliés une année galère comme ce 2013.
La distance aussi de mon chai, actuellement en location à 24.5 km, pas simple pour suivre ses cuves au fur et à mesure, être au plus près, réagir rapidement, j'ai le permis pour le faire sur place mais pas les moyens, donc, je vais essayer de me le faire, on est bon (ou on essais de bien bosser) chacun dans son métier mais un maçon c'est un maçon, un charpentier aussi, electricien, plombier, etc....400 000€ clé en main et j'ai juste 85 000€ de matériaux en devis, le calcul se fait très vite...
Je dois le commencer avant janvier 2015 sinon le permis sera perdu.
Il y a plein de petits détails qui ne me viennent pas à l'idée maintenant sans être devant au chai, ce sont, pour beaucoup, les aléas de toutes petites entreprises comme moi qui se multiplient en fonction de tes objectifs. Il est bien clair que je préfère agir comme ça que faire pousser de la vigne sans passion, vendanger sans se poser de questions juste pour ramasser tout en ayant comme seul objectif un volume de bouteilles produites.

par **Jean-Pierre NIEUDAN** » Lun 21 Avr 2014 19:16

Le passage de Thierry et Sandrine Breda ( Château Garrigues ) nous a amené à déjeuner à notre cantine locale avec Vincent .

Pour faire découvrir Cornélie à notre ami j'avais préparé le 2007 et le 2009 , bouteilles épaulées la veille pour le 2007 , le matin pour le 2009.

Cornélie 2007
Comme son compère , servi un peu froid , se bonifiera en se réchauffant ...

Belle couleur de robe ,
du fruit sur un nez tout sauf exubérant ,
la bouche est bien équilibrée , c'est fin , plus long que large , très agréable sur les plats
une bonne longueur , joli vin à table ...

Cornélie 2009

La robe est plus sombre ,
une salade de fruits frais , ajoutez quelques fleurs , des épices , secouez le tout et vous avez le nez
la bouche est ronde , pleine , une vraie gourmandise qui en garde plein en réserve ( il va falloir en planquer qq bouteilles ),
une jolie finale : c'est franchement bon :appl:

Thierry et Sandrine ont apprécié les vins avec un plus pour le 09 .
Vincent et votre serviteur le 07 sur le repas , le 09 pour son devenir .

jpierre

par **Vincent R.** » Lun 21 Avr 2014 21:45

Je termine Cornelie 2007 ce soir.

Bu à coté du 2009, c'est sa fraicheur que l'on remarque de suite, avec un fruit frais et pur, des tannins faciles à appréhender, un coté accessible qui fait plaisir!
Quand on voit ce qu'on nous sert dans une majorité de restaurants, je me dis que ceux qui proposent ce 2007 ont raison.

Autre élément très intéressant, c'est al différence de boisé entre les deux vins, le 2007 plus toasté presque légèrement grillé alors que sur le 2009, seul le coté vanillé montre que l'élevage a été utilisé pour la construction de ce vin.
On reverra le 2009 demain avec autant d'aération que ce 2007 mais en tout cas 2 vins déjà plaisant même si le 2009 n'est qu'un bébé

:tchin:

par **Patrick G** » Mar 22 Avr 2014 00:04

belle comparaison les amis, 2007, dernière année d'utilisation de barriques neuves lors de l'élevage, 2009 différence de tanins et d'assemblage puisque ce dernier a 85% de ......merlot, et oui.
2007, quasiment épuisé, plus qu'une trentaine, 2009, idem, plus que 6 mg, en restera pour l'avenir afin de les gouter et de les suivre pour mieux comprendre ce qui était bien...ou pas.
Pat

par **Patrick G** » Jeu 24 Avr 2014 23:26

il s'en allait temps, je sais, mais ça y est, je suis parti pour enfin confirmer ma belle aventure dans ce monde magique du Bio, premier rdv aujourd'hui avec un technicien du syndicat des vins bios d'aquitaine, puis 2 emails pour lancer les dossiers.
une petite marche pour certains, pour moi, un gros palier car enfin, j'ai pu trouver les infos que je cherche depuis quelques années maintenant.
j'ai surement pas fini de me gratter la tête mais bon, arriver à un certain âge, on perd naturellement les cheveux, donc, vous n'y verrez que du feu..

au lit maintenant :salut:

Patrick

par **Vincent R.** » Sam 3 Mai 2014 14:58

Cornelie 2006 hier soir

S'il ne fait aucun doute pour moi que ce style de vin à de très nombreux adeptes de par le monde dans un style bordelais marqué par l'élevage, il est clair que je ne m'y retrouve pas
Le nez est très toasté, vanille et coconut, maquillé je dirais même.
heureusement derrière il y a du fruit, des tannins très bien travaillé, un milieu de bouche solide et une amplitude correcte.
Le rapport Q/P sur ce vin est bon mais clairement je préfère le travaille de Patrick sur 2008 et après que celui de 2005 à 2007

Sur ce que j'ai bu là, j'ai préféré 2007 aujourd'hui que 2006

:tchin:

par **Patrick G** » Dim 4 Mai 2014 07:09

et oui mon ami, 2006 est celui qui, pour moi, ressemble à ce qui se pratique dans la région. Pourtant, 2006 a moins d'élevage en barriques neuves que 2007, 35% pour 45%, sur 2007 ça a été fondu quasiment de suite, surement pour ça qu'il ne reste quasiment plus rien comme bouteilles, moins de 24 je crois.
c'est incontournable celui-là de le carafer et lui laisser une bonne et belle aération, on retrouve alors le joli jus qui m'avait poussé à l'époque à me dire que vu cette belle concentration, 35% ne lui ferait pas peur.
C'est aussi celui qui voyage le moins bien, partout où je vais, carafage dès l'arrivée, le plus souvent je le remet dans la bouteille et aussitôt, on le retrouve.
Je ne regrette pas ma décision de l'époque, le vin n'a pas réagit comme je le pensais, on commence à le découvrir, il s'en allait temps.

mais nous ne sommes que des consommateurs lambda, le non connaisseurs me disent souvent "ha ça c'est un bon vin du médoc"

aération indispensable, après 6 ans de bouteilles, il s'assagit enfin

ha oui, en fait, on n'y connait rien nous 2, l'an dernier, sur un salon, une dame avec tout ce qui va bien (même la tête) n'a pas voulu vider son verre mais le finir, pourtant ses grimaces m'indiquaient que quelque chose se passait, elle s'essuya même une larme et me dit effarée " j'ai l'impression d'avoir prit un orgasme" :appl2:

(te laisse cogiter, m'en vais rigoler dans les vignes....)

par **Greg V** » Dim 4 Mai 2014 08:18

C'était le même bois et la même chauffe ?

par **Didier** » Dim 4 Mai 2014 11:50

Oui le 2006 est boisé..... Je suis néanmoins persuadé que le temps fera de lui un beau vin. Je l'ai bu à plusieurs reprises et il a l'austérité, la petite rigidité du millésime (il me semble...

). Mais la matière est bien là et s'exprimera à n'en pas douter. Je pense aussi que l'équilibre bois / arômes du vin se fera. J'en ai encore 15 à 18 bouteilles pour juger. Mais je suis confiant. Je n'ai jamais été pressé pour boire mes bons Bordeaux.

par **Patrick G** » Dim 4 Mai 2014 11:59

oui même origine de bois, mêmes tonneliers et toujours chauffe moyenne, jamais aucune chauffe forte.

par **Jean-Pierre NIEUDAN** » Jeu 15 Mai 2014 13:30

C'est fait : Patrick a reçu son attestation d'engagement du respect de mode de production biologique 8-)

: Cornelie.jpg (32.74 Kio) Consulté 27284 fois

par **Didier** » Jeu 15 Mai 2014 20:13

Une nouvelle époque s'ouvre.... :good:

Moins de pesticides = Plus de santé. Je suis sur que Patrick fait le bon choix.

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