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[Winemega-Alain]

Je profite que je sois en train de faire un gros tri de mes CR pour mettre en ligne quelques mots sur des bouteilles bues ces 24 derniers mois.. et évoquer un cru non encore mentionné ici.

Château Langoa Barton 2001
Robe carmin, lumineuse.
Palette aromatique chatoyante, fruits noirs et bois de cèdre avec une impression épicée.
La sensation en bouche est complexe, alternant un beau fruit expressif et une touche orientale. Le vin roule en bouche, bien équilibré. Ce n'est qu'en fin de bouche que des tannins un peu secs, dominent soudain la sensation sur le palais.
Un vin que je laisserai encore 3-5 ans tranquille en cave pour que les tannins se fondent un peu.

Alain

C'est l'Irlandais Hugh Barton qui acheta Château Langoa en 1821, après avoir vainement tenté d'acheter Château Lafite. Depuis cette date, la propriété est restée au sein de la famille, ce qui en fait l'un des plus ancien propriétaire du Médoc. Magnifique demeure du début du 18ème siècle, l'élégant château rassemble trois belles parcelles distinctes aux caractéristiques argilo graveleuses. Langoa produit des vins classiques, charpentés et juteux, dont le cousinage avec Léoville-Barton (même propriétaire) est parfois frappant.

Langoa Barton 2005

Nez de cerise, un peu boisé avec des épices douces.
En bouche, l’attaque est raffinée, équilibrée. La seconde moitié de bouche manque un peu de complexité et d’enthousiasme, comme bridée par une trame quelque peu imperméable.
Je sens un vin prometteur, mais qui ne s’exprime pas encore totalement à ce stade.
Alain
http://www.winemega.com
http://www.statwine.com

[Winemega-Alain]

Langoa Barton 2007 (goûté à la propriété - juillet 2008)

Nez au fin boisé-vanillé, légèrement réglissé, fruits noirs.
Beau développement en bouche. Les tanins sont fins. La sensation au palais est fruitée et délicate. Légère sensation boisée – poivrée en milieu de bouche.
La finale est équilibrée, belle tenue.
Alain

Langoa-Barton 1989
Robe profonde, à peine évoluée.
Nez initial de fumée froide, tabac, un peu sanguin. Après agitation, l'olfaction montre des fruits rouges assez crémeux et du poivron rouge.
Développement en bouche assez symptomatique des beaux Médocs classiques, structuré et assez puissant, avec des tannins encore marqués. Milieu de bouche sapide, d'un beau volume. La finale revient sur une sensation d'épices et de terre, d'une persistance moyenne.
Un vin au caractère sérieux mais attractif, qui commence à peine à atteindre son plateau de maturité.
J'avoue avoir quelque peu séché sur son origine..

[Laurent Saura]

CHÂTEAU LANGOA BARTON-2002

Une jolie robe sombre.Un nez de cassis,d'épices et de bois.La bouche est ronde,peu acide,aux tannins assouplis.Bonne longueur.J'ai pensé à un Merlot de Blaye.Noté 15,5

[matlebat]

Bonjour,

Saint-Julien, Chateau Langoa Barton 2008 : Un nez très vanillé, de fruit noir mûr, note de camphre, de menthe, fond boisé vanillé toasté très international. La bouche est charpentée, fraiche, tanin soyeux, amples et caressants, belle précision, grande qualité, sur le fruit noir mûr, vanille note camphrée, balsamique. La finale est fraiche, longue, sur le fruit mûr, la vanille, fond toasté et pointe balsamique. Profil beaucoup plus international que Leoville, je dirai même Américain tant l'aromatique est faite pour évoquer le sucre ! Moins mon style, mais très beau travail de la matière. TB 89-91 dans l'absolu (15,5-16,5).
Amicalement, Matthieu

[Hugo B.]

Bonjour à tous,

Première et ce ne sera certainement pas la dernière rencontre avec ce domaine de St-Julien dont le château est représenté sur l’étiquette de son frère Léoville.
Mon père avait acheté sur ma demande en septembre une caisse de Langoa Barton 2017 en FAV (Auchan pour les curieux). Je voulais voir rapidement ce que ce millésime passablement noté par la critique (car succédant aux géants 15 et 16) vaut réellement car j’ai beaucoup commandé en primeurs, naissance oblige.
Hé bien je ne regrette pas mon achat, Stefanie a vraiment adoré.

Le nez est déjà très élégant bien que classique sur les fruits noirs (dominante cassis), le menthol, le chocolat amer, des épices et une pointe boisée trahissant l’élevage qui se fondra sans problème d’ici 5-8 ans.
La bouche offre un profil vertical très suave et sans creux, je n’ai détecté aucun problème de verdeur/manque de maturité comme certains craignent sur ce millésime. Belle souplesse et fraîcheur en bouche avec du fruit (cassis, cerise noire), de la violette (expression du cabernet franc présent à 8% dans l’assemblage) et des épices qui tapissent tout le palais après l’attaque. La finale légèrement tannique et fraîche offre une belle longueur où le chocolat noir (amer) s’exprime et invite à se resservir.

Pour reprendre les mots du président Vincent un millésime qui pourra se boire pour ceux qui ont encavé. On n’est pas évidemment sur un gros profil de garde ni de matière mais on a comme en Bourgogne de l’élégance et de la fraîcheur, ce qu’il faut en tannins et acidité pour assurer une garde de 10-15 ans sans problème. Des vins faussement légers comme un peu ce que l’on a en Bourgogne sur ce même millésime. 2017 livrera de belles surprises avec le temps.

Amicalement,