Bonjour Francis,
Le principe du jeu était de se mettre dans la peau du sommelier.
Il n'est pas question ici de calculer le ratio prix d'achat H.T. /prix de vente T.T.C.
Il est très variable, en France, d'un restaurant à l'autre et je vois sur les cartes des vins des restaurants dans lesquels je mange ou j'ai mangé des prix multipliés par 2,5 à 9 (dans des "grands noms parisiens").
Il me semble plutĂ´t question, dans la peau du sommelier, de proposer des vins pouvant convenir aux plats et au budget du client.
Et nous savons que si les français se disent presque tous connaisseurs, au restaurant, en réalité, au grand maximum 5 % des clients y connaissent quelque chose (c'est ce que me disent les restaurateurs et sommeliers que je fréquente)
Le principe d'un verre idéal par plat n'est pas réaliste.
Nous savons tous également que les vins au verre proposés dans les restaurants ne sont pas légion et que ce sont souvent des cuvées d'entrée de gamme.
J'ai vu une seule exception, à Enoteca Pinchiorri, le trois étoiles Michelin de Florence qui a une des plus belles sinon la plus belle cave du monde.
Ma femme m'y a invité pour mes 55 ans, il y a 14 ans, et un des sommeliers m'avait fait visiter la cave en me tendant au cours de la visite un double magnum n°000 de Romanée-Conti 1945.
Il était vendu à 300 000 € sur la carte et j'ai vécu dans la crainte de le laisser tomber. Vue la hausse des prix actuelle, ce serait maintenant un prix acceptable pour qui a beaucoup d'argent

Je suis donc parti sur des accords Ă prix doux avec du vin en bouteille ou en demie.
Chez moi, je pourrais proposer plus adapté et plus cher, mais je ne serais plus dans le rôle d'un sommelier.
Pour éviter tout quiproquo, je précise que j'ai beaucoup d'estime pour les sommeliers comme peut l'attester Daniel avec qui je suis ami depuis 1978.
il n'y a aucune critique ni aucune agressivité dans mon message.
Bon après-midi,