J-L Coste-Clément a écrit: La rafle a une jeunesse parfois assez ingrate, même si ce n'est pas toujours le cas. Simplement on passe à côté de ce qu'apportera le vieillissement, un grand moment avec un grand vin !
-JU- a écrit:Si la rafle « absorbe » l’alcool tel que le suggère Laurent, elle apporte également une certaine amertume. Je crois que les beaux amers sont trop rarement présents et qu’ils contribuent à apporter fraîcheur, équilibre, complexité voire structure au cru, qu'il soit blanc ou rouge. Indispensable pour un grand vin !! Mais l’amertume que je décrits comme un allier indispensable peut s’avérer être un ennemi de taille…
Si je recherche ce genre de crus et si en Rhône j’apprécie beaucoup les vins construits ainsi, autour de la fraîcheur et de la tension, j’ai remarqué que le style des vins non éraflés ne faisait pas l’unanimité. Le profane préfère bien souvent les vins crémeux, enjôleurs, construits autour de la gourmandise et de l’onctuosité, caractères flatteurs que la rafle amoindrit je pense, caractères flatteurs que nous semblons préférer voir remplacer par de la fraîcheur et de la tension, mais ne représentons nous pas une minorité à nous pencher réellement sur les vins de cette manière là ? N’avez-vous pas constaté cela de votre côté ? ......
JUlien
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