abandonnons ces discours de comptoir
Voilà un exemple de remarque qui n'incite pas à poster des commentaires. Après l'on va s'étonner que certains ne veulent plus participer au forum !
Pour compléter mes remarques précédentes, je vais prendre un exemple en Valais, canton où les gens aiment bien discuter dans les comptoirs, notamment celui de Martigny.
On peut expliquer les prix par la loi de l'offre et de la demande, mais on peut aussi créer une demande en élaborant un nouveau vin comme en Valais Provins a lancé Electus, une bt à 190 CHF (PRIX STRATOSPHéRIQUE POUR LE COMMUN DES MORTELS) et en donnant l'illusion que sa qualité est telle que ce prix correspond à la valeur du breuvage.
Voici un extrait du forum de Jacques Perrin :
Parmi ces fées bienveillantes, Jancis Jobinson. C’est elle qui ouvre le bal en juin dernier avec une dégustation comparative d’une série d’incomparables : Solaia 2010, Pape Clément 2010, Vieux Télégraphe 2010, Léoville-Poyferré 2010. Verdict : Electus arrive en deuxième position, ex æquo avec Solaia, juste derrière Léoville-Poyferré. Ce sont les prémisses de la légende.
Mon bémol (à part le prix dont le marché sera seul juge) est en relation avec un style un peu trop lisse et consensuel. Un style travaillé, bien formaté, malgré les dénégations de l’équipe : « c’est le vin qui prend les décisions ». Un grand vin doit susciter l’émotion. Il nous touche par sa singularité, par l’affirmation d’un style, d’un caractère, quitte même à prendre le risque de déplaire de prime abord. On connaît la phrase de Jacques Puisais, « Un vin doit avoir la gueule de l’endroit où il est né et les tripes du vigneron ». Un grand vin – ou celui qui a l’ambition de le devenir – doit coïncider totalement avec cette définition
http://www.jacquesperrin.ch/electus-un- ... en-valais/
Inutile de spécifier que je trouve ce genre de prix totalement délirant et que l'on trouve en Valais de grands vins meilleurs qu'Electus à des prix 5 à 6 fois inférieurs.