"Buveurs d'étiquettes", n'extrapolez pas ! Un millésime exceptionnel ne signifie pas la banalisation de l'excellence ! La nature a donné à 2009 tous les apports pour faire de très grands vins (en rouge comme en blanc), mais nous avons beau dire qu'il faut laisser faire la nature, il y a bien des moments où l'homme doit intervenir : c'est grâce ou à cause de ces moments que, dans les grands millésimes, nous pouvons trouver du moins bon mais aussi de l'excellent ... mais pas une uniformité de l'excellence !
Alors c'est vrai je suis un peu surpris par ces interventions où les qualités du 2009 sont amenuisées !
J'ai eu la chance de goûter les Meursault 2009 avec Patrick Essa, quand ils étaient encore en barriques et je me rappelle avoir été subjugué (bien plus que sur le 2010) par la diversité des connotations (je me souviens des Charmes qui étaient époustouflants d'originalité ... hélas je n'en ai pas eu ! Bienheureux ceux qui en possèdent, "car (dans quelques années) ils verront Dieu (le dieu du vin bien sûr
).
Quant à l'article qui a été fait en 2011, me semble-t-il, n'est-il pas un peu osé d'émettre une critique analytique alors que le vin est dans une phase critique ! (ne parle-t-on pas de la maladie de bouteille ?).
Pour finir, j'ai également eu droit à une verticale des vins de Vincent Rapet toujours sur le même millésime ; je ne me souviens pas d'avoir été aussi subjugué que par les Charmes du domaine Buisson-Charles, mais la qualité a su me séduire puisque j'en ai acheté !
PS) J'ai dû croire beaucoup en 2009 car après vérifications, c'est sur ce millésime que j'ai entré le plus de bouteilles !
Oenophilement vĂ´tre !
Christian