par Xavier L » Ven 24 DĂ©c 2021 12:05
Salut Hugo,
Moi j'ai lâché après le millésime 2014 me disant que j'allais boire mes stocks et voir si on revenait à meilleure fortune , tels ne fut pas le cas.
et au final, j'ai bu/je finis mes stocks de bourgogne, consacré mon budget vin à d'autres régions, fait de nouvelles découvertes, et finalement trouvé mon bonheur ailleurs.
je n'ai même plus envie d'acheter des bourgognes pour le moment et je ne sais pas si j'en aurais encore l'envie en fait, un jour, ça ne me fait plus rêver, les finages, la tradition des grands blancs , tout cela est éteint en moi, boire un clos de tart ne me fait plus vibrer, je regarde mes suchots/echezeaux dans ma cave et je ne sais pas quoi en faire, les boire , ça pose problème à la maison car ma femme sait ce que c'est et trouve cela aberrant de boire autant d'argent ( le petit paysan savoyard n'a pas le monopole des origines modestes) et les revendre c'est faire le jeu de la spéculation, alors je les regarde et je me demande ce que je vais en faire. Pour dire, je n'arrive même plus à m'offusquer des tarifs délirants.
Attention que les bourguignons n'ont pas le monopole du désamour , je suis gentiment entrain de lâcher mes allocations sur Côte-Rôtie où là aussi le rapport q/p est de plus en plus une chimère, la parcellisation a outrance, les prix toujours plus hauts, la succession de millésime solaire ( enfin ça les vignerons n'en peuvent rien) me détourne de cette région. Les Hermitage étaient déjà impayables, il reste les cornas mais qui se ressemblent un peu tous à ceci près de la nouvelle (barret) /ancienne école ( Gilles, clape) et finalement il reste le bonheur simple des crozes/st-jo/st-peray où j'achète encore un peu.
Reste la richesse de l'italie, du Roussilon et de la loire....en attendant que je découvre l'Allemagne , la Hongrie et d'autres contrées plus slave.