il y a un moment que je n’ai plus ouvert une cuvée « normale » de Gimonnet.
Je bois celles de la collection « SPÉCIAL CLUB » toujours avec grand plaisir.
Mais les cuvées plus ordinaires me déçoivent depuis que j’ai découvert des Domaines comme André Robert.
Je tente donc, ce soir, la dégustation d’un
Oger Grand Cru Brut « Expression d’un Terroir » en ayant bien en mémoire les qualités des Jardins du Mesnil Brut et Extra-Brut, bus hier et avant-hier.
La contre-étiquette ne fournit aucune indication sur le dosage ni sur la date de dégorgement.
L’achat doit dater de fin 2017.
Sur les OENOPHILE 2012, plus récentes, ces mentions figurent.
Le lot, par contre, est indiqué: L747071971.
La robe est jaune pâle avec de légers reflets verts. La bulle est fine et abondante.
Le nez est frais, sur le citron et la craie avec des touches de pomme, de zeste d’orange et de noisette verte.
La bouche est dominée par la bulle à l’attaque, elle lui donne un aspect un peu crémeux. La matière se perçoit ensuite, elle est bien présente et ample, mais elle n’a ni la concentration ni le volume de celle des Jardins du Mesnil. L’acidité s’unit à la bulle pour donner une sensation de fraîcheur plaisante aux saveurs de pomme et de citron. Ce vin tendu a une finale à la jolie minéralité et de belle longueur.
C’est une cuvée qui mise plus sur « l’élégance » et la « finesse » que sur la « concentration ».
C’est bon, c’est frais, c’est agréable, mais je préfère maintenant le style d’Agrapart ou d’André Robert.
Chez un même caviste Sept Crus coûte 4 € de plus et Jardins du Mesnil 6 de moins